Une étude très intéressante de Bernard Stevens sur la communauté bouddhiste Triratna
Arrivé à ce point du blog, je me
suis posé la question de l’opportunité de le continuer. Des amies/amis très
sympathiques m’ont envoyé des messages d’encouragement qui m’ont poussé à
persévérer et je les en remercie chaleureusement.
Cependant, j’ai toujours en moi
ces questions fondamentales : est-ce que je suis la personne bien placée
pour parler du thème du bouddhisme ? Est-ce que ce que j’écris sert à quelque
chose ? Est-ce que j’écris est clair et profitable pour ceux qui me
lisent ? Un ami du centre bouddhiste Triratna m’a justement sur ce thème
raconté une anecdote éclairante : « La jungle est en feu. Tous les
animaux s’enfuient et un guépard en s’enfuyant aperçoit un petit colibri, le
bec rempli d’eau, qui retourne vers la jungle. Il lui dit : Mais que
fais-tu donc ? Le petit colibri répond : « Je fais ma part.
C’est tout. » »
Comme le petit colibri, je vais
essayer de faire ma part, du mieux que je peux.
Poursuivant dans ce qui a été mon
expérience du bouddhisme, je désirerais vous parler d’un livre que je trouve très
intéressant sur la communauté bouddhiste Triratna, communauté qui m’a
personnellement beaucoup apporté. Cette étude a été écrite par Bernard Stevens,
un philosophe et traducteur belge, qui ne fait pas partie de l’Ordre (ceux qui
s’engagent comme moines ou nonnes) mais est un simple sympathisant ; cet
essai s’appelle La communauté bouddhiste Triratna : un bouddhisme occidental. Le livre est composé de trois
parties : 1) La vie de Sangharakshita, 2) L’enseignement, 3) Un nouvel
ordre bouddhiste, avec d’abord une forte introduction. Dans celle-ci, Bernard
Stevens explique que la Communauté bouddhiste Triratna (son premier nom est Ordre bouddhiste occidental) a été
fondée en 1967 par Sangharakshita – un moine anglais (Dennis Lingwood) qui a
été ordonné en Inde selon le rite Theravada (petit véhicule) avant de connaître
plusieurs initiations dans la tradition Vajrayana (tibétaine). Comme il n’était
véritablement lié à aucune des écoles bouddhistes traditionnelles, il a pu non
seulement revenir aux racines du bouddhisme, les discours du bouddha, mais
aussi emprunter à chaque école des éléments pour adapter le bouddhisme à notre
monde occidental.
Voilà ! C’est tout pour
aujourd’hui. Rappelez-vous que je ne vous parle que de « ma » conception
du bouddhisme. Ce que je propose n’est que des informations à prendre ou à
laisser. A vous, si vous le désirez, de vous faire votre propre bouddhisme.
La suite au prochain numéro comme
dans les romans-feuilletons du dix-neuvième siècle ou les séries américaines
actuelles. Amicales salutations !
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