Un autre livre du Docteur Wayne Dyer
Voici la
suite du troisième secret : « Vous ne pouvez pas donner ce que
vous ne possédez pas. »
Trouvez
votre but.
Pour la
remarque de quelques-uns, « Je ne sais pas quel est mon but dans la vie »,
Wayne Dyer a une réponse très dure. Il écrit que chacun arrive dans ce monde
avec absolument rien et le quitte pareillement. Toutes vos acquisitions et
toutes vos réalisations ne peuvent pas partir avec vous. Par conséquent, la
seule chose que vous puissiez faire avec votre vie, c’est de la donner. Vous
constaterez que vous vous dirigerez fermement vers votre but si vous trouvez un
moyen de toujours vous mettre au service
des autres.
Avoir un but
dans la vie, c’est servir. C’est cesser de se concentrer sur soi-même et ses
propres intérêts et servir les autres de quelque façon que ce soit. Vous
construisez parce que vous aimez construire. Et vous construisez pour rendre
les autres heureux. Vous créez parce que votre cœur vous dicte de le faire.
Mais ces créations sont au service des autres. Vous écrivez parce que vous
aimez vous exprimer par l’intermédiaire des mots. Mais ces mots aideront et
inspireront les lecteurs. J’ai créé ce blog parce que j’aime écrire. J’espère
qu’il vous est utile et vous donne des idées.
Si vous ne
savez pas encore quel est votre but, vous continuerez à le chercher pendant les
quatre étapes symboliques de la vie, les quatre archétypes de
l’existence : l’athlète, le guerrier, l’homme d’état, l’esprit (il y a de
même dans la religion hindouiste quatre étapes de la vie, ashrama).
Pour
l’archétype de l’athlète, le centre d’intérêt est exclusivement le corps
physique, son apparence et sa performance. L’archétype du guerrier, lui, veut rivaliser,
vaincre et recueillir des trophées. L’archétype de l’homme d’Etat se préoccupe
de satisfaire les désirs des autres en demandant : « Comment puis-je
servir ? ».
Au stade
final, il y a l’archétype de l’esprit. A cette étape, vous réalisez ce que veut
dire être dans ce monde, et non pas de ce monde. L’esprit en vous sait que
ni votre corps, ni ce monde ne représentent son domicile exclusif. Cet
archétype vous invite à minimiser vos préoccupations matérielles et à canaliser
votre énergie vers l’essentiel de la vie qui est l’amour et le service.
A mesure que
vous progresserez d’un archétype à l’autre, vous vous apercevrez que vous
pensez de moins en moins à vos propres intérêts et de plus en plus à votre
façon d’améliorer le monde pour les autres (cette idée provient en partie du concept
de Karma-Yoga, « l’action
désintéressée » dans l’hindouisme). Ainsi, vous découvrirez une grande
vérité. Plus vous poursuivrez vos propres objectifs et vos propres intérêts,
plus ils vous échapperont. Et lorsque vous mettrez vos pensées et ensuite vos
activités, quelles qu’elles soient, au service des autres, ces choses que vous
aviez coutume de poursuivre vous suivront où que vous alliez. Les forces de
l’univers sembleront conspirer pour vous procurer tout ce que vous recherchiez
auparavant pour vous-même.
Essentiellement,
il faut essayer de cesser de considérer votre vie d’un point de vue personnel.
Vous pouvez mettre fin à n’importe quelle souffrance et à toutes les
souffrances en vous rappelant que rien dans l’univers n’est personnel. Bien
entendu, vous avez appris à considérer la vie sous un angle très personnel,
mais cela est une illusion. Maîtrisez votre ego et libérez-le totalement afin
qu’il ne fasse plus jamais une affaire personnelle
de telle ou telle chose, ou d’une situation donnée.
Gardez ces pensées
à l’esprit, particulièrement lorsque vous vous sentez perdu ou lorsque vous
n’êtes pas sûr de votre but : « Mon but, c’est de donner. Je
dirigerai toutes mes pensées loin de moi et je passerai les quelques heures
suivantes à trouver un moyen de servir quelqu’un ou n’importe quelle créature
sur notre planète en danger. »
Ceci vous
fera réaliser que ce que vous faites importe peu, du moment que vous êtes
capable de donner. Pour pouvoir donner totalement et servir et, en bout de
ligne, vous sentir nécessaire, vous devez être en mesure de dire
« Oui », lorsque vous vous posez la question suivante :
« Est-ce que je possède vraiment ce que je souhaite donner ? »
Voilà. C’est
tout pour aujourd’hui. La suite donc au prochain numéro comme dans les
romans-feuilletons du dix-neuvième siècle ou dans les séries télévisées
américaines contemporaines.
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