Le bouddha Shahyamuni a découvert le Dharma (enseignement) en méditant
Sur
ce sujet des 5 obstacles à la méditation et de ses 4 stades, j’ai utilisé trois sources principales, le monumental Dictionnaire encyclopédique du bouddhisme
de Philippe Cornu, Le Dictionnaire de la sagesse orientale publié chez Robert Laffont, et Vision et Transformation de Sangharakshita que vous pouvez vous
procurer au Centre Bouddhiste Tiratna de Paris.
Il
y a traditionnellement dans le bouddhisme 5 obstacles à la méditation
(nivaranas)
1) Le désir
2) La méchanceté
3) La raideur ou la mollesse
4) L’agitation et le remords
5) Le doute (pour le bouddhisme, le
doute équivaut à un refus de comprendre. Il a l’incertitude pour
caractéristique, l’hésitation pour nature, l’indécision pour manifestation.
Tout le problème vient de ce que l’on attache une attention erronée à ses
doutes.)
Il
est indispensable de surmonter ces cinq obstacles pour ensuite franchir les 4 étapes de la méditation, dhyânas (dites de la Sphère de pure corporéité ou du monde de la forme)
1) Le premier stade se caractérise par
l’abolition des désirs et des éléments malsains (Akushala) ; on l’atteint
par la pensée (vitarka) et la réflexion (Vichara) ; à ce stade règnent la joie
(priti) de la compréhension de la doctrine et le bien-être (sukkha).
2) Le deuxième stade se caractérise
par l’apaisement de la pensée et de la réflexion, un état de calme intérieur et
une concentration aiguë de l’esprit sur un objet de méditation précis. On
baigne toujours dans la joie et le bien-être.
3) Au troisième stade, la joie
disparaît, remplacée par une absence
totale de sentiments ou équanimité (Upeksha : ce mot désigne un esprit qui
ne connaît ni joie, ni souffrance) : on est éveillé, conscient et l’on
ressent du bien-être.
4) Au quatrième stade ne subsistent
plus que l’équanimité (Upeksha) et l’acuité d’esprit.
Dans ce contexte, on entend Upeksha comme impartialité, l'intention de bienveillance étant égale envers un proche à celle envers un inconnu ou même envers quelqu'un de malveillant à notre égard. Elle nous permet d'être avec ce qui existe sans être perdu ou désespéré, sans prendre les choses personnellement ; c'est l'acceptation totale de ce qui est.
Mais ce n'est pas être indifférent ou passif. C'est une attitude liée à la compréhension, à l'ouverture et à la clarté. Nous pouvons aussi bien sûr agir. C'est simplement ne pas vouloir changer ou contrôler les choses selon nos souhaits. C'est accepter les choses simplement comme elles ont été jusqu'à présent. Nous passons beaucoup de temps à résister, à lutter, à rejeter, à ne pas accepter les situations et les gens. Pourtant, tout est impermanent.
Nous ne désirons que ce qui est plaisant, agréable et bénéfique, et cela génère en nous beaucoup d'anxiété et de souffrance. Si nous permettons aux choses d'être ce qu'elles sont, si nous les acceptons, nous ressentons alors une grande paix. Avec l'équanimité, chaque instant est parfait, notre cœur s'ouvre à ce qui est plaisant, tout comme à ce qui est déplaisant. Nous sommes tolérants vis-à-vis de ce qui est désagréable.
Par la pratique, l'équanimité se développe et nous devenons capables de lâcher prise, d'accepter et de voir les choses telles qu'elles sont réellement. La sagesse et la compréhension émergent tout naturellement. Nous ne pouvons pas faire surgir ces qualités, ces facteurs d'illumination par notre volonté. Ils ne se développent que grâce à la pratique, à une motivation et une intention sincères, au désir d'être présent, avec patience. Quand ces qualités sont pleinement développées, l'esprit devient lumineux et clair, plein de joie, de paix et de liberté. Nous pouvons enfin vivre harmonieusement et heureux.
Dans ce contexte, on entend Upeksha comme impartialité, l'intention de bienveillance étant égale envers un proche à celle envers un inconnu ou même envers quelqu'un de malveillant à notre égard. Elle nous permet d'être avec ce qui existe sans être perdu ou désespéré, sans prendre les choses personnellement ; c'est l'acceptation totale de ce qui est.
Mais ce n'est pas être indifférent ou passif. C'est une attitude liée à la compréhension, à l'ouverture et à la clarté. Nous pouvons aussi bien sûr agir. C'est simplement ne pas vouloir changer ou contrôler les choses selon nos souhaits. C'est accepter les choses simplement comme elles ont été jusqu'à présent. Nous passons beaucoup de temps à résister, à lutter, à rejeter, à ne pas accepter les situations et les gens. Pourtant, tout est impermanent.
Nous ne désirons que ce qui est plaisant, agréable et bénéfique, et cela génère en nous beaucoup d'anxiété et de souffrance. Si nous permettons aux choses d'être ce qu'elles sont, si nous les acceptons, nous ressentons alors une grande paix. Avec l'équanimité, chaque instant est parfait, notre cœur s'ouvre à ce qui est plaisant, tout comme à ce qui est déplaisant. Nous sommes tolérants vis-à-vis de ce qui est désagréable.
Par la pratique, l'équanimité se développe et nous devenons capables de lâcher prise, d'accepter et de voir les choses telles qu'elles sont réellement. La sagesse et la compréhension émergent tout naturellement. Nous ne pouvons pas faire surgir ces qualités, ces facteurs d'illumination par notre volonté. Ils ne se développent que grâce à la pratique, à une motivation et une intention sincères, au désir d'être présent, avec patience. Quand ces qualités sont pleinement développées, l'esprit devient lumineux et clair, plein de joie, de paix et de liberté. Nous pouvons enfin vivre harmonieusement et heureux.
La suite au prochain numéro comme
dans les romans-feuilletons du dix-neuvième siècle ou dans les séries
américaines contemporaines. Amicales salutations.
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