Alexandre et Aristote
Cet article porte sur le chapitre
3 du livre Atteindre l’excellence de
Robert Greene, « Absorber le pouvoir des maîtres : la dynamique du
mentor ». Il fait suite à celui-ci,
qui parlait de la quatrième stratégie pour identifier l’œuvre de sa propre vie.
Il y a en tout 5 stratégies détaillées par Greene pour découvrir sa vocation.
Le chapitre 2 parle de l’apprentissage idéal, se soumettre à la réalité, avec
des parties très importantes : « Élargir ses horizons »,
« Faire confiance au processus », « Aller au-devant de la
souffrance et de la résistance », « Apprendre de ses échecs »,
etc.
La vie est courte : on ne dispose
que d’un temps limité pour apprendre et faire preuve de créativité. Sans
encadrement, on peut perdre de précieuses années à glaner des connaissances
pratiques auprès de différentes sources. Mieux vaut suivre l’exemple des
maîtres de tous les temps et trouver le mentor idoine.
La relation entre un
mentor et son protégé est la forme d’apprentissage la plus efficace et la plus
féconde. Un mentor digne de ce nom sait comment lancer des défis à son protégé
et lui apprendre à se concentrer. On assiste à un transfert de connaissances et
d’expériences. Le mentor juge de façon immédiate et réaliste le travail de
l’élève qui peut ainsi s’améliorer rapidement. Celui-ci assimile, grâce à
l’intensité de la relation interpersonnelle, un mode de pensée nouveau qui a
beaucoup de pouvoir et est adapté à sa personnalité individuelle. Choisissez le
mentor qui correspond le mieux à vos
besoins et vous rapproche de l’œuvre de votre vie.
Une fois que vous aurez
assimilé ses connaissances, vous devez les dépasser et sortir de l’ombre du
maître. L’idée est de le dépasser sur le plan de la maîtrise.
Les grecs connaissaient bien ce
processus du mentor et de l’élève : ainsi le philosophe Aristote a été le
mentor d’Alexandre le Grand et Socrate celui de Platon.
Je vous parlerai dans un prochain article de tout autre
chose. Amitiés à tous.
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