Ce texte est la traduction d’un
article du site « Rincon del Tibet »
Il est la suite de celui-ci.
Nous vivons dans nos pensées toute
la journée : elles vont, sans trop de logique d'une branche à l’autre, comme un
singe sauvage. La plupart du temps, nous nous soumettons à elles et nous
croyons qu’elles constituent notre identité et, quand nous cédons tout le
pouvoir à notre esprit, il peut faire de notre vie un tourbillon complet du
fait de la génération continuelle des pensées, qui malheureusement peut être
désagréable pour nous.
Comment pouvons-nous identifier
une pensée négative ?
Notre corps réagit à une pensée en
exprimant des émotions, des sensations qui peuvent être positives ou négatives :
si ces pensées sont négatives, nous ressentirons des sensations désagréables, froid aux mains, oppression sur
la poitrine, agitation, peur, anxiété, tristesse, tremblements. En bref... nous
remarquerons que notre corps nous donne une réponse sans que nous remarquions
que nous avons pensé.
Quand nous sommes attentifs à ce
qui se passe dans notre esprit, il est un peu plus probable que nous pourrons en tirer de l'expérience, nous pourrons
établir un contrôle et ne pas laisser les pensées négatives s’enchaîner les
unes à la suite des autres et nous pousser dans une impasse.
Notre esprit est très créatif, on
peut même dire qu’il est un peu paranoïaque, toujours à la recherche d'un
problème et probablement de sa solution, mais avec sa part caractéristique et nécessaire
de peur, d’instinct de survie et de drame. Le monde n'est pas contre nous,
comme il veut souvent nous prouver, nous avons de nombreuses alternatives, qui
n'ont pas besoin d’être liées à une catastrophe.
Quand nous donnons à notre esprit
la position qui doit être la sienne, qui
est celle de notre assistant, tout commence à avoir une signification différente.
Nous commençons à le domestiquer, à lui montrer un côté plus aimable où il peut
se reposer. Nous ne sommes ni notre esprit, ni nos pensées, ni même nos
émotions. Nous sommes l'observateur de tout ce film et nous pouvons prendre le
rôle de directeurs de notre conscience (de réalisateurs du film de notre vie)
quand nous voyons l'interprétation depuis le centre de contrôle.
« Ton pire ennemi ne peut
pas te nuire autant que tes propres pensées. Ni ton père, ni ta mère, ni ton
plus cher ami ne peuvent t'aider autant que ton propre esprit discipliné. »
Bouddha Gautama
Comprenez que nous ne devrions
pas nous identifier à nos pensées, c’est la seule chose qui nous maintient hors
de la marée. Nous devons les observer, les découvrir : c’est à nouveau la
pensée qui parle de façon catastrophique... mais il ne faut pas nous accrocher,
il faut laisser passer, comme lorsque l’on voit un avion dans le ciel :
nous remarquons sa présence et nous le laissons passer, nous ne le laissons pas
atterrir sur nous, il y a un aéroport privé pour tous les avions similaires.
Lorsque nous apprenons à garder
le calme, à ne pas prétendre que rien ne se passe, mais en étant conscient de
nos pensées sans leur donner une grande importance, elles cessent d'essayer
d'attirer notre attention, elles décident d'arrêter de se manifester et nous
pouvons filtrer toutes celles qui n'apportent rien pour les solutions que nous
cherchons, et garder celles qui travaillent en notre faveur.
Voilà. C’est tout pour aujourd’hui.
Amitiés à tous.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire