1001 tours de magie.
J'ai lu quand j'étais enfant un livre sur la prestidigitation qui s'appelait 1001 tours de magie de Clayton Rawson et j'ai été émerveillé. A partir de ce moment, la magie a été une passion pour moi, toujours et encore. Cet article du blog lui est dédié.
J'ai dévoré récemment un livre sur la création de la
Gestalt-thérapie. Je voudrais vous en faire part à travers quelques articles de
ce blog. Il s’agit de « Ma Gestalt-thérapie, une
poubelle-vue-du-dehors-et-du-dedans » de Fritz Perls.
Cet article est la suite de celui-ci.
Voici le résumé de ce livre.
La conscience
est expérience,
L'expérience
est conscience.
Sans
conscience, il n'y a que le néant,
Pas même la
connaissance du néant.
Il n'y a pas
la moindre rencontre fortuite
D'une chose et
d'une autre chose
Et les sens
qui sentent n'ont pas lieu
D'acquérir un
contenu.
Le subjectif
et l'objectif
Ne peuvent se
fondre.
La conscience
est le subjectif.
La « quiddité
» est l'objet.
Et tous les
média du monde,
La vue, le
son, les pensées, le toucher,
Ont pour base
un sol commun,
Qu'en le
nommant je déclare :
Le Médium de
tous les Média,
N'est rien
d'autre que la conscience
Qui
différencie — comme les yeux et les oreilles,
La
cinesthésie, le toucher
Et le jeu de
la puanteur et de l'odorat.
L'omniprésence
de Dieu
Est le miroir
de la conscience.
L'expérience
en tant que phénomène
Qui toujours
apparaît dans le maintenant
Est pour moi
une loi.
Un présent qui
présente la présence,
Une certitude
qui s'appelle vraiment réalité.
La réalité
n'est rien d'autre
Que la somme
de toutes les consciences
Dans
l'expérience de l'ici et du maintenant.
L'absolu de la
science apparaît ainsi
Comme l'unité
de phénomène de Husserl
Et la
découverte d'Ehrenfeld :
L'irréductible
phénomène de toute
Conscience,
celui qu'il a nommé
Et que nous
appelons encore
GESTALT.
Philosopher
est assommant,
N'essayez pas
de le nier.
Si vous ne
vous êtes pas noyé dans tout le fatras
Que dans les
pages précédentes
J'ai exposé en
pontifiant,
Alors vous
méritez de clarifier
Ce qui est
obscur, ce qui ne convient pas,
Quand
apparaissent des lacunes, et qu'une incomplète
Conceptualisation
a besoin de correction.
Car, comme
vous, j'ai des préjugés,
Et une vue
incomplète des choses.
J'espère
vaguement pouvoir
Créer le
centre d'une vision
Qui embrassera
de manière conséquente
Les sphères et
les choses, les disciplines,
L'esprit, le
corps, la médecine
Et l'accession
au stade adulte.
La philosophie
qui, espérons-le,
Embrassera
Les êtres
humains
Et le tout.
Déjà, telle
qu'elle est,
La théorie
De la
conscience primordiale
A fait la
preuve de son efficacité.
Je ne pourrais
dire que ç'a été un « beau vacarme »
Quand j'ai
publié ce concept
En mil neuf
cent quarante-deux.
Mais maints
groupes se sont formés,
Avec de bien
étranges dénominations,
Les « T-groups
» et les groupes de rencontre,
Et les groupes
de conscience sensorielle,
Les
microgroupes et bien d'autres,
Pour se former
en sensitive, sensorielle,
Et patati et
patata.
(Ça fait comme
un bruit de moteur.
La musique
semble couvrir
Une discussion
sérieuse.)
Ce ne sont pas
tous des charlatans, leurs intentions sont bonnes
Pas toujours
en train de plagier, mais tournés vers le fragmentaire
Impossible de
leur secouer les puces
S'ils
utilisent une partie sans le contexte
Qui est de
croître et d'être entier
Manquant ainsi
quelques étapes d'importance
Pour atteindre
le but thérapeutique :
Centrer sa
propre existence.
Sans un centre
on désespère
De jamais
devenir réel.
L'homme creux
de notre époque
Robot de
plastique, mort vivant,
Inventera
mille moyens
De se détruire
lui-même.
Sans un centre
on est perdu
On vacille
sans prendre position.
Oui : pas
d'entrain, ni d'équilibre,
Oui : en gelée
ou bien rigide
Farci de
clichés et de duperies
Tel est
l'homme moderne
En deux mille
dix-huit.
Voilà. C’est tout pour le moment comme
dans les séries télé américaines ou les romans-feuilletons du dix-neuvième
siècle. Amitiés à tous.
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