Cet article est inspiré de trois textes publiés sur Internet au sujet du décès suspect de Brandy Vaughan :
https://www.aimsib.org/2020/12/13/brandy-vaughan-decedee-en-quelques-heures/,
http://delorca.over-blog.com/2020/12/deces-de-la-lanceuse-d-alerte-brandy-vaughan.html,
http://www.profession-gendarme.com/scandale-chez-merck-une-ancienne-cadre-brandy-vaughan-avoue-tout/
L’affaire pourrait devenir
monstrueuse. Comment une lanceuse d’alerte âgée de 47 ans, en pleine santé et
adepte d’un mode de vie impeccable a bien pu mourir en quelques heures à son
domicile, sans appeler le moindre secours? La thèse officielle retenue serait
que son décès est consécutif à une pathologie chronique de… la vésicule
biliaire ! Jusqu’à preuve du contraire, voilà une explication parfaitement
stupide. Retour sur le destin d’une femme au courage et à l’engagement
exceptionnel mais qui vécut une partie de sa vie comme un enfer.
« J’ai choisi le courage. J’ai choisi la compassion. J’ai choisi
l’intégrité. J’ai choisi la santé. J’ai choisi l’honnêteté. Et surtout, j’ai
choisi l’amour. »
Brandy Vaughan
Les années Merck, la catastrophe du Vioxx
Brillante avocate engagée à 25 ans
par le groupe Merck et présentant formidablement bien, Brandy Vaughan finit par
intégrer les équipes commerciales de la firme dans les années 2000 afin de
développer les ventes du futur blockbuster maison baptisé Vioxx, un
anti-inflammatoire de nouvelle génération de la classe des inhibiteurs de la
Cox-2, censé provoquer moins de saignements digestifs que les molécules plus
anciennes. Elle y croyait dur comme fer Brenda, à son Vioxx elle s’était même
persuadée que la diffusion de cette molécule pourrait sauver des vies.
En 2004 c’est la désillusion
absolue, on lui apprend que le Vioxx n’entrainait certes pas plus de
saignements digestifs mais était au contraire responsable de phénomènes de
thromboses artérielles incontrôlables susceptibles de provoquer des infarctus
du myocarde et des accidents vasculaires cérébraux à ses consommateurs.
Pire ! L’enquête Fédérale US
permit de démontrer rapidement que cet accroissement notable de la mortalité
cardio-vasculaire sous Vioxx avait été repérée par les investigateurs de chez
Merck dès les premières études épidémiologiques, mais que sur ordre ces
résultats avaient été manipulés afin de ne pas nuire à la carrière prometteuse
du produit.
Ce fut chose faite et on a estimé
au final à 140.000 le nombre d’infarctus ou d’AVC ayant été attribués au Vioxx pour
les seuls USA, les chiffres pour le reste du monde n’ayant jamais été publiés.
C’est ainsi qu’en 2007, Merck décida de plaider coupable afin d’écourter le
scandale et s’acquitta d’une somme record comprise entre 4 et 6 milliards de
dollars en règlement des 26.600 plaintes concernant le Vioxx, ainsi que des
amendes fédérales diverses.
Des données falsifiées concernant le Vioxx, mais aussi s’agissant des
vaccins pour enfants
Pour Brandy Vaughan, éprise de
vérité et de combats justes, la goutte d’eau qui fit déborder le vase
intervint, m’expliqua-t-elle, quand elle comprit que la branche vaccin de la
firme usait des mêmes dissimulations et bidonnages de résultats que la branche
rhumatologie. Que du coup les victimes n’étaient plus à rechercher parmi des
adultes d’âges mûrs, mais aussi chez des enfants, voire des nourrissons.
Brandy Vaughan cita pour me
convaincre une vaste affaire d’escroquerie aux résultats d’immunogénicité de
leur vaccin anti-oreillons, où la firme avait tenté d’ajouter des anticorps
d’origine animale afin d’en augmenter la quantité finale, mais la supercherie
n’ayant pas fonctionné, alors Merck a détruit les preuves, donné des consignes
pour mentir aux superviseurs de la FDA et a même tenté d’acheter le silence des
personnes chargées de la surveillance du processus d’évaluation, quelques mois
plus tard ses dires furent totalement confirmées en France.
Puis elle me demanda si je savais
ce que voulait dire l’acronyme HPV. La question était facile puisqu’il
s’agissait de Human Papilloma Virus, le vaccin de Merck dénommé Gardasil visant
à éradiquer 9 de ses génotypes sur les 200 connus. Elle rit en me disant que je
me trompais, aux USA cela voulait dire « Help, Pay for Vioxx » ! En clair, Merck
avait misé tout son redressement financier sur la diffusion la plus massive
possible de son Gardasil, quoi qu’il arrive et peu importaient les
méthodes. Il n’a pas fallu très
longtemps au Vigilant pour mesurer à quel point Brandy avait raison.
N’oublions pas que nous vivons
cette semaine l’introduction du remboursement par la sécurité sociale française
de ce vaccin anti-cancer du col de l’utérus…
Pendant que tous les projecteurs de l’actualité sont braqués vers la
Covid, les affaires continuent imperturbablement pour Sanofi et Merck.
« Learn the risk », le projet d’une vie
Quand Brandy Vaughan fit enfin
part de son désir de démission à sa hiérarchie, on lui expliqua rapidement que
c’était impossible. Mais quand elle ajouta qu’elle voulait à présent défendre
les consommateurs contre les accidents thérapeutiques et vaccinaux dans le
monde entier, les menaces se firent plus précises. Mais Brandy fonda l’association
« Learn the Risk » comme elle
l’avait annoncé et continua imperturbablement à rédiger des articles à charge
contre les médicaments défectueux.
On pouvait évidemment s’attendre
à ce que Brandy n’y utilise pas la langue de bois, on trouve par exemple ceci,
s’agissant de la fraude aux anticorps anti-ourliens d’origine animale :
« Le gouvernement américain poursuit Merck
depuis plusieurs années dans une affaire privée en cours qui allègue que Merck
a tenté de: «frauder les États-Unis par le biais d’un programme en cours visant
à vendre au gouvernement un vaccin contre les oreillons mal étiqueté, mal
présenté, frelaté et faussement certifié comme ayant un taux d’efficacité
nettement supérieur à ce qu’il est réellement. »
On encore ça, pour expliquer la
passivité incroyable des CDC et de la FDA à propos des effets indésirables
sévères des vaccins :
« Les membres du CDC et de la FDA
responsables de l’homologation et de la recommandation de vaccins sont
autorisés à avoir des participations financières dans ces vaccins : le CDC
accorde des dispenses de conflits d’intérêts à chaque membre de son comité
consultatif une année à la fois, et permet une pleine participation à la
discussions menant au vote de chaque membre. »
Brandy Vaughan, fidèle à sa promesse,
voulait pourfendre également les médicaments classiques quand elle considérait
que le rapport bénéfice sur risque du produit ne pouvait avantager que
l’industriel en charge de sa fabrication. Elle repartit à la charge contre le
Propecia (finastéride), encore un produit estampillé Merck et qui eut un succès
important aux USA.
Mis sur le marché pour
supposément faire repousser les cheveux chez hommes, pas moins de 1400
américains alléguèrent de graves conséquences psychiatriques (syndromes
dépressifs) et l’OMS confirma avoir enregistré 69 suicides réussis liés à
l’utilisation du finastéride.
Fâcher Merck, ce qu’il en coûte
De ce jour sa vie devint tout
simplement… un calvaire. Les cambriolages se succédèrent comme les déplacements
d’objets à son domicile, mais aussi les menaces de mort par lettre, téléphone,
réseaux sociaux. Ses automobiles brûlaient régulièrement dans la rue, mais il
fallait raffiner les sévices.
Un jour elle se rendit compte
qu’un de ses comptes en banque avait purement et simplement disparu et son
argent avec. Quelques temps plus tard, ce fut l’ensemble de son dossier
informatisé de retraite qui s’évanouit complètement à travers les réseaux pour
ne plus jamais réapparaître.
Question angoissée de son
banquier de l’époque: – « Mais qui avez-vous fâché d’aussi puissant pour qu’il
réussisse ces coups de force que je n’ai jamais vu de ma vie?
Brandy Vaughan comprend que pour
retrouver une vie normale, un éloignement radical des Etats-Unis devenait
nécessaire, elle posera ses valises et sa famille aux Pays-Bas pendant huit ans
en espérant pouvoir vivre normalement avec son petit garçon. Mais sans se
taire, sans interrompre le rythme de ses conférences ni ses rédactions
d’articles. Le retour aux USA sera difficile, particulièrement parce que son
fils, élevé en Hollande, ne possédait pas de carnet de santé et n’avait jamais
reçu le moindre vaccin. Mais rien ne pouvait déroger à ses principes. Elevée
par sa grand-mère dans l’application d’une stricte règle presbytérienne, elle a
très tôt appris à ne pas badiner avec les règles de la morale. Pas d’alcool, de
drogue et même encore plus incroyable bien qu’on puisse trouver son choix très
critiquable, pas de médicament allopathique depuis plus de dix ans.
Brandy utilisait énormément les
réseaux sociaux, elle y écrivait par exemple ceci et tout y est, son absence de
pensée suicidaire, son immense attachement pour son fils, son sens de la
mission, le démenti quant à son état de santé mentale, sa méfiance systématique
des médicaments traditionnels, ses impossibles cambriolages pourtant réalisés…
L’idée selon laquelle elle finirait assassinée revenait souvent dans
ses courriers, particulièrement la possibilité qu’on tenterait probablement un
jour de l’empoisonner. On imagine la force de caractère exceptionnelle que Brandy Vaughan aura dû développer toutes
ses années non seulement pour mener à bien une vie de lanceuse d’alerte mais
aussi pour tenter d’épargner à son fils le spectacle d’une mère angoissée et
craignant pour sa vie.
Mardi 8 Décembre 2020, son fils
retrouve Brandy Vaughan décédée à son domicile, il dit qu’elle aurait ressenti
de banales douleurs abdominales la veille. La veille, c’était le 7 Décembre et
on ne peut pas dire qu’elle donnait l’air de souffrir de grand-chose, occupée
qu’elle était à communiquer sur Facebook autour des résultats lamentables des
vaccins anti-grippaux actuels.
Brandy on t’aime
Peut-être que l’autopsie de
Brandy Vaughan apportera quelques lumières à un décès aussi surprenant. Déjà le
12 Décembre était avancée la possibilité d’une mort naturelle. Il semblerait
que son souhait de faire participer certains légistes de sa connaissance à cet
ultime examen n’ait pas été consenti par la justice de Californie.
Il nous reste l’image d’une femme
rayonnante qui n’a pas eu le temps de vieillir et qui nous montre que les
convictions les plus nobles se payent parfois très cher, Brandy eut cette préscience
un jour:
« Vous êtes-vous jamais demandé
pourquoi je m’exprimais contre les grandes sociétés pharmaceutiques et que j’en
souffrais de conséquences majeures? Car je me bats pour mon fils et pour
l’humanité et je vais éduquer les gens sur les dangers des produits
pharmaceutiques jusqu’à mon dernier souffle ».
De son vivant Brandy Vaughan
avait énormément impressionné et convaincu ses interlocuteurs. Morte, la voilà transformée en icône du
combat de la santé contre les produits médicaux inadéquats, pas sûr que son
décès ne renforce pas ce combat de vigilance sanitaire.
Voilà. C’est tout pour le moment.
Amitiés à tous.
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