Sans commentaire.
Nous vivons dans une époque où
exprimer notre colère est recommandé, mais le Bouddha ne serait pas d'accord
avec cela. On vit sa colère d’une manière facile, de sorte qu’il sera plus simple
de le faire à l'avenir, ce qui conduit à un cycle sans fin. Le Bouddha nous a
conseillé de ne pas réprimer nos émotions mais aussi de ne pas permettre qu’elles
nous submergent, et il est pour lui nécessaire que nous analysions et comprenions
la pensée incorrecte qui est derrière la colère.
Les bouddhistes parlent beaucoup
de l'amour, de la compassion et de la tolérance, mais même de grands maîtres
comme le Dalaï Lama admettent qu'ils se mettent parfois en colère. Est-ce qu’il
y a encore un espoir pour nous ? La science peut dire que c'est normal de se
sentir en colère ; les psychologues nous conseillent d'exprimer notre colère,
et même certaines religions parlent de sainte colère. Le bouddhisme, cependant,
dit que la colère est toujours déconseillée.
L’érudit bouddhiste du huitième siècle,
Shantideva, décrit la colère comme la force négative la plus puissante, ayant la
capacité de détruire presque tout le bien que l’on a travaillé si durement à
créer. Pensez-y. Un moment de colère combiné avec un accès libre à une arme à
feu peut changer complètement l'avenir de quelqu'un : une vie de liberté pour une
vie derrière les barreaux. Un exemple plus quotidien serait de voir comment la
colère peut détruire l'amitié et la confiance qu’il a peut-être fallu des
décennies pour développer. En fin de compte, la colère est plus dangereuse que
toutes les bombes, les fusils et les couteaux réunis.
Nous savons que la colère n’est
pas un état d'esprit heureux, mais que pouvons-nous faire? Le bouddhisme offre
une gamme de méthodes simples pour nous aider à transformer notre esprit. Une
mise en garde cependant : il n'y a pas de pilule magique ! Voici nos sept conseils
pour faire face à la colère. Cet article est la suite de celui-ci.
5. Rendement : apprenez de votre ennemi.
Le bouddhisme nous enseigne souvent
de faire tout le contraire de ce que nous faisons normalement. Lorsque nous
sommes en colère contre quelqu'un, notre première idée est de nous venger. Le
résultat ? Nous nous sentons autant ou plus malheureux qu'auparavant. Cela paraît
absurde, mais faire le contraire peut produire le résultat inverse : le chemin
du bonheur.
Cela semble fou, mais il faut penser
à l'objet de sa colère comme à un maître. Si nous voulons être des personnes
plus affectueuses, plus gentilles, plus heureuses et plus patientes, alors nous
avons besoin de pratiquer. Nous savons tous que cela prend du temps et des
efforts pour devenir footballeur ou violoniste de classe mondiale, alors
pourquoi cela devrait-il être différent avec les exercices mentaux ? Si nous sommes toujours
entourés de gens qui font et acceptent tout ce que nous voulons, nous ne
pourrons jamais connaître de défi.
Ainsi, la personne avec qui nous
sommes en colère devient extrêmement précieuse et nous donne l'occasion de
pratiquer vraiment la patience. Cela arrête immédiatement la marée montante des
sentiments de colère, car cela change notre perspective sur ce qui nous avons
fait et sur ce que nous faisons
maintenant.
6. Pensez à la mort : l’impermanence.
Vous allez mourir. Je vais
mourir. Nous allons tous mourir. Ainsi, lorsque la personne que nous ne
supportons pas fait quelque chose qui
nous dérange vraiment, il faut nous nous arrêter et penser : «Quand je serai
sur mon lit de mort, cela sera-t-il important? ». Sauf si l'on sait que la
personne est pleinement déterminée à contrôler et détruire le monde, la réponse
sera probablement un «non» retentissant. Cette petite astuce est très simple,
mais elle aide à atténuer un grand nombre des désagréments de la vie.
Nous savons tous que nous allons
mourir, mais de manière évidente, nous ne le savons pas vraiment. La mort est
une abstraction pour nous, un concept lointain qui concerne d'autres personnes :
les vieux, les malades, les personnes impliquées dans des accidents. Mais ceci
n’est pas la réalité. Chaque jour des jeunes meurent avant les personnes âgées, des
personnes en bonne santé avant les malades.
Lorsque nous nous concentrons sur
notre future mort (demain, dans un an, dans cinquante ans ?), beaucoup de choses, qui normalement nous font
sortir de nos gonds, littéralement, se dégonflent et nous semblent presque rien.
Non pas que ces choses ne nous dérangent pas, mais nous comprenons que cela n'a
aucun sens de perdre notre temps précieux et notre énergie avec elles.
Pour ce qui est du conseil suivant, allez voir le site bouddhiste Rincon del Tibet . C’est tout pour le moment. Amitiés à tous.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire