Le roman « Un pont de cendres » de l’écrivain
américain Roger Zelazny.
Cet article est inspiré du livre
« La thérapie adaptative » de Michel Lamy. Il est la suite de celui-ci.
Qui ne s'est un jour senti accablé par la terrible sensation de tourner en rond, de recommencer encore et encore la même histoire. « Plus ça change, plus c'est la même chose» : comment donner tort à ce vieil adage qui n'en finit pas de se vérifier
Souviens-toi alors d'où tu viens
! Reviens sur tes pas.
Le retour sur soi met la
conscience au travail. Impossible de nier qu'en observant le chemin parcouru,
on repère mieux la manière de fonctionner qui en a conduit le dessin.
Mêmes causes, mêmes effets !
L'analyse sous toutes ses formes, de Freud aux thérapeutiques
transgénérationnelles, est l'occasion de se réapproprier ses mouvements
répétitifs, d'en prendre la responsabilité au lieu d'accuser le monde entier
pour mieux éviter la culpabilité ou le changement.
Responsable et non coupable est
la substance de la conscience, l'esprit de la thérapie comme de la techouva, mot
hébreu qui signifie retour et repentir. Double sens qui souligne que l'acte de revenir
sur ses pas tient lieu de repentir. Inutile de se fustiger de surcroît : c'est
la bonne nouvelle. La mauvaise est que ce travail de conscience n'est que la
moitié du remède, l'étape de clarification qui permet de donner du sens à ses
façons de faire en vue de poser de nouvelles intentions. Mais ne sait-on pas
assez que l'enfer est pavé de bonnes intentions ? L'enfer, c'est la répétition.
Vous l'avez sûrement constaté comme moi. Il ne suffit pas de se souvenir d'où
l'on vient pour se renouveler. Encore faut-il créer un nouveau commencement si
l'on veut ne pas repartir dans la même direction.
Poser un acte, imprimer un
nouveau mouvement au corps. Faire... Initier un changement de comportement dans
le sens de son désir... pas seulement comprendre ! C'est alors que notre marche
arrière nous permet de repartir de l'avant sur une nouvelle route.
D’une manière générale, l’idée
essentielle est de créer des passerelles, tout d’abord vers le passé : il
faut retrouver des situations où nous avons réussi : remise d’un prix,
félicitation par quelqu’un de connu ou d’inconnu, découverte personnelle, etc.
Si l’on creuse en soi véritablement, on s’apercevra rapidement que l’on peut
retrouver beaucoup de souvenirs même très lointains dans son enfance. Cette
attitude correspond au concept nouveau du psychiatre et hypnothérapeute
américain, Milton Erickson, au sujet de l’inconscient, qui, selon lui, est
un immense réservoir contenant toutes nos expériences, les mauvaises comme l’ a
mis en évidence Freud, mais aussi les très valorisantes (voir dans ce blog l’ histoire motivante racontée par Erickson « J’avais tant appris »).
Il paraît évident que, si nous avons réussi dans le passé, nous pouvons, selon
la loi des probabilités, réussir aussi dans le présent. Dans le roman de l’écrivain
américain Roger Zelazny « Un pont
de cendres », le héros, un jeune autiste, parvient même à créer des
passerelles, des ponts, avec des vies antérieures dont le contact le rend
génial (à vous de voir si vous croyez à ce concept !).
Des passerelles peuvent évidemment aussi être créées dans le présent. Si nous avons un domaine d’élection où nous réussissons à merveille, nous pouvons transporter les comportements que nous développons dans ce domaine dans une autre sphère où nous avons l’impression de ne pas réussir.
La dernière passerelle est
évidemment celle de la réussite des autres. Il faut que vous essayez de
transposer dans votre vie ce qui est réussi dans la vie de gens que vous
connaissez ou que vous admirez (voir à ce sujet le livre de l’écrivain Napoleon
Hill, « Réfléchissez et devenez riche », que je détaille dans ce blog, qui a passé plus de 20 ans
seulement à observer et interviewer des gens ayant réussi selon ses critères).
Voilà. C’est tout pour le moment. Amitiés à tous.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire