Je viens de lire un livre que
j’ai trouvé à la fois formidablement bien écrit, original et passionnant. Je
voudrais vous en faire part à travers quelques articles de ce blog. Il s’agit
de « La thérapie adaptative » de Michel
Lamy. L’auteur y décrit une méthode pour progresser dans différents domaines de
la vie, non pas en imitant les autres mais en devenant la meilleure version de
soi-même.
Cet article est la suite de
celui-ci
Voici le résumé de ce livre.
Les fausses croyances.
Les fausses croyances nous
viennent de nos parents et de la société. Elles peuvent se résumer en une seule
phrase : « Si tu accomplis cette mauvaise action, il va t’arriver quelque
chose de très grave ». Nous n’en avons même pas conscience, sauf quand
elles sont décrites dans les histoires motivantes ericksoniennes du livre Ma voix t’accompagnera, Milton H. Erickson
raconte de Sidney Rosen .
Erickson nous narre dans le chapitre 5, « Dépasser nos limites
actuelles » sa consultation avec une jeune femme qui croyait que, si elle
allait au cinéma, Dieu la foudroierait automatiquement. Ses parents lui avaient
insufflé cette conviction.
Parfois, selon nos parents ou
selon la société, il est honteux d’être attiré par certaines activités ;
alors nous accumulons les activités qui ne nous intéressent pas et nous ne réalisons
pas les choses dites honteuses. D’une façon générale, on croit réalisables les activités
que nos parents nous ont dites intéressantes ou possibles. Au lieu de nous
lancer dans une entreprise qui nous apparaît comme délirante et qui ne l’est
peut-être pas, nous préférons effectuer des choses banales qui ne nous passionnent
pas du tout. C’est à partir du moment où j’ai personnellement commencé à effectuer
des entreprises dites « interdites » que ma vie a pris de l’intérêt et de
l’efficacité
Mais quelle méthode employer si
vous êtes engoncé dans des schémas de fausses croyances qui vous empêchent de
vous exprimer ou de vivre ? D’abord, il faut les repérer. Peut-être des
croyances vous retiennent-elles dont vous n’avez pas encore conscience. Ensuite,
il faut trouver des contre-exemples à ces idéologies cachées.
Enfin, le principe fondamental
est de dissocier la prétendue cause de l’effet. Tout notre inconscient est
structuré ainsi : action, réaction ; action, punition. C’est typique de la façon de raisonner de notre religion dominante, le christianisme. Vous commettez un
péché : « mentir », vous allez en enfer. C’est aussi caractéristique du
raisonnement éducatif : vous commettez cinq fautes à votre dictée, vous avez automatiquement
zéro. Quand on songe que notre expérience se résume à nos parents, nos
enseignants, et souvent à la religion, cela peut faire rêver et nous laisser
espérer des portes de sortie. Nous pensons donc de façon limitative. Notre
action en réalité n’entraînera pas forcément une sanction. Il y a beaucoup trop de hasards
dans cette vie.
D’une manière générale, au lieu
de voir des relations de cause à effet, il faut voir des relations de
concomitance. Nous traînons le poids de cette culpabilité et de cette
responsabilité toute notre vie. Nous pensons que, si nous entreprenons ceci, il
va arriver cela. En réalité, nous ne maîtrisons pas du tout les phénomènes qui
nous entourent.
Comme nous l’enseigne la programmation
neuro-linguistique, une méthode dérivée de l’œuvre d’Erickson et de la Gestalt-thérapie de Fritz Perls, créée par les
américains Richard Bandler et John Grinder, nous confondons la carte et le
territoire. La carte, ce sont toutes les idées que nous avons sur la réalité ; le territoire, c’est la réalité avec son immensité, notre inconscient, toutes
les possibilités que nous avons d’actions réalisables. Une personne qui verrait
le territoire au lieu de la carte aurait toutes les éventualités de projets
imaginables à effectuer. La PNL a le grand intérêt contrairement à d’autres
sciences psychologiques de nous promettre un changement à travers toute une série de techniques, elle
ne s’intéresse pas au pourquoi de nos blocages comme Freud mais au comment du
déblocage.
Il existe aussi une fausse
causalité dans la maladie, de nombreuses facteurs sont nécessaires pour tomber
malade, soit physiquement, soit psychiquement. On ne sait pas quelle cause
provoque véritablement la maladie.
Face à cette multitude de causes,
la psychothérapie, de même que la PNL, pourra être utile. Elle permettra
d’identifier les liens de cause à effet imaginaires enfouis dans notre
inconscient. Une fois identifiés, il sera facile de les dénouer et d’en libérer
la personne. Elle sera alors libérée d’un poids qui l’empêchait d’avancer, ne
lui permettait pas de voir le monde tel qu’il est.
Il faut aussi penser que nous
sommes tous différents psychiquement. Certaines personnes ressentiront peu ce
lien de cause à effet. D’autres y seront très sensibles.
Notre schéma mental, notre carte
du territoire vient également du fait que nous pensons que tout le monde a les
mêmes idées que nous ou que tout le monde va réagir comme nous ou comme notre
famille nous l’a enseigné. Il y a une
grande facilité chez moi pour créer ce lien de cause à effet. Je me sens très
vite coupable.
Ces liens de cause à effet
peuvent être créés aussi par une série de faits qui se répètent. Nous
n’arrivons pas à avoir une bonne note à une dictée, aussi nous sommes persuadés
que nous sommes nuls en français. Peut-être faudrait-il changer le professeur
ou la méthode ?
.
Voilà. C’est tout pour le moment.
Amitiés à tous.
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