lundi 28 novembre 2016

Dhyana, la méditation bouddhiste.



Je ne sais pas qui est représenté sur cette image mais elle m'évoque une joie calme.


Je reviens sur les détails de la méditation bouddhiste. Je vais parler du premier stade de cette méditation (il y en a quatre).

Il possède trois caractéristiques :

a) C’est d’abord l’abolition des éléments malsains, des trois poisons (akushalas : le désir, la haine et l’ignorance).
b) On l’atteint par la pensée, concentration sur un thème (vitarka), par exemple la bienveillance, et la réflexion sur les textes bouddhistes (vichara).
c) A ce stade règnent la joie (priti) et le bien-être (sukha).

La joie (priti) se retrouve dans les sept facteurs de l’illumination (bodhyanga) (eux-mêmes compris au sein des trente-sept éléments pour atteindre l'éveil ) :

1) Priti : la joie inhérente à la compréhension de la doctrine.
2) Smriti : l’attention.
3) Virya : l’énergie et l’effort dans la pratique.
4) Upeksha : l’équanimité.
5) La satisfaction suite à la maîtrise de ses passions (klesha).
6) La discrimination entre vrai et faux selon la doctrine bouddhiste.
7) Le Samadhi, la concentration de l’esprit sur un objet unique, un état de conscience non dualiste caractérisé par l’union entre le « sujet » et l’« objet » de l’expérience ; seul subsiste le contenu de l’expérience.

Voilà. C’est tout pour aujourd’hui. La suite au prochain numéro.