Sans commentaire.
Si les étudiants en médecine reçoivent
effectivement un enseignement poussé en immunologie au cours de leurs premières
années d'études, rien ou presque ne leur est présenté sur les risques propres
aux vaccinations qu'il est plutôt de bon ton de passer sous silence. Dès qu'ils
ont une patientèle en charge, les médecins n'ont plus guère le loisir de fréquenter
assidument les bibliothèques et les seules informations qu'ils reçoivent
proviennent des laboratoires pharmaceutiques ou de la presse médicale qui vit
essentiellement grâce à ces mêmes laboratoires.
Dans ces conditions on comprend
que le Pr Mande, fervent partisan des vaccinations, ait pu écrire en préface du
livre du Pr Rey : « Assez paradoxalement, la littérature consacrée aux
vaccinations est modeste et routinière et hors de proportion avec les services
que l'on est en droit d'attendre de leur application.
Bien souvent l'essentiel de la
documentation est assuré par les notices des laboratoires de production ce qui,
évidemment, ne garantit pas toute l'objectivité désirable. »
II est tout à fait anormal que
l'on n'ait jamais mis sur pied un observatoire des vaccinations pour en suivre véritablement
tous les aspects. Les auteurs des publications médicales traitant de ce sujet
regrettent tous de ne pas disposer de données fiables concernant les effets
secondaires de ces dernières. Néanmoins, par on ne sait quel reflexe de
protection, ils n'hésitent pas le plus souvent à affirmer que les accidents
rencontrés ne sauraient remettre en cause une politique vaccinale. Ils
souhaitent comme leurs prédécesseurs que des études épidémiologiques soient
enfin entreprises. Comme elles ne le sont pas, leurs successeurs émettent les mêmes
regrets, etc.
Lorsque vous participez à une élection,
vous avez à votre disposition les propositions des uns et des autres : des
Bleus, des Rouges, des Roses, des Verts, des sans couleur politique, et vous
pouvez vous faire une opinion, même si l'on dit parfois qu'en politique les
promesses n'engagent que ceux qui les croient ! N'avez-vous jamais pensé qu'il
devrait en être de même pour les vaccinations car, contrairement à l'idée répandue,
tout ce qui concerne les vaccinations est loin de faire l'unanimité dans le
corps médical lui-même ?
Avant d'accepter une vaccination
susceptible de protéger contre une maladie grave (les maladies bénignes ne
valent pas qu'on se pose la question), il faudrait d'abord connaitre le risque
que l'on a de la contracter compte tenu de son incidence dans la population, de
son mode de transmission et du mode de vie de chacun, ainsi que les moyens dont
on dispose pour la traiter.
II faudrait aussi connaître les
risques, immunologiques en particulier, auxquels on s'expose en acceptant une
vaccination. Après quoi, chacun devrait être libre de sa décision.
Les parents, les mères surtout, appréhendent
souvent de faire vacciner leurs enfants, mais elles n'ont généralement que leur
bon sens à avancer en guise d'argument. C'est en premier lieu pour aider les
parents qui s'interrogent sur les bienfaits des vaccinations et qui ne possèdent
pas d'informations, que j'ai finalement accepte d'écrire ce livre. C'est aussi
pour que les médecins disposent d'une information pluraliste sans laquelle ils
ne peuvent véritablement fonder leur opinion, ni apporter leurs conseils éclairés
à leurs patients. Je n'oublie pas que c'est un médecin qui, le premier, m'a
fait réfléchir aux problèmes poses par ces vaccinations.
Voilà. C'est tout pour le moment. Amitiés à tous !