dimanche 1 septembre 2019

L’échec n’est pas un événement qui arrive mais une fiction que je juge d'après mes propres critères qui ne sont pas forcément ceux des autres.




 Cet article est la suite de celui-ci.


L’échec n’est pas un événement qui arrive mais une fiction que je juge d"après mes propres critères qui ne sont pas forcément ceux des autres. Ce sont les désirs en fait d'être tranquille, riche, de réussir pour être approuvé, admiré, aimé.

Paul Scheele


1) Définition

Parler d’échec c’est bien. Savoir de quoi on parle exactement, c’est mieux. Faisons d’abord appel au dictionnaire Larousse pour nous éclairer sur ce que l’on entend par là. Le Larousse donc définit ce terme comme «résultat négatif d’une tentative, d’une entreprise, manque de réussite ; défaite, insuccès, revers ».

L’échec est donc souvent perçu comme quelque chose de négatif. Généralement, subir un échec comme on dit, est source d’émotions négatives.

Pourquoi ? Parce que lorsque l’on fait face à un échec, cela signifie que l’on n’a pas atteint le résultat que l’on souhaitait, que notre projet n’a pas abouti comme on l’envisageait, comme on l’espérait. Du coup on est déçu, triste, déprimé peut-être.

L’échec peut aussi jouer sur notre estime personnelle. Nos actes influencent notre estime de nous-même. Donc si on a manqué un acte, échoué dans notre acte, alors on peut voir notre estime personnelle attaquée, diminuée. Pourtant, cela n’a pas à être le cas. C’est une possibilité mais pas une conséquence 100% sûre et certaine.
2) L’échec est-il forcément négatif ?
L’échec n’entraîne pas systématiquement et automatiquement des émotions négatives de longue durée. Il n’entraîne pas forcément à la baisse de votre estime personnelle.

Oui, c’est possible, mais pas obligatoire. Regardez. On parle de surmonter l’échec comme un obstacle à franchir pour aller de l’avant. A ce propos, il existe une célèbre citation du Président de la République Française François Mitterrand :

« La pire erreur n’est pas dans l’échec mais dans l’incapacité de dominer l’échec. »

Cela veut dire quoi ? Que l’échec en est un, uniquement si on reste focalisé dessus, au point mort, un peu comme un robot aspirateur qui va foncer contre un mur, reculer et foncer à nouveau dans le mur, se cognant inlassablement dessus au lieu de se retourner pour continuer d’aspirer le reste du logement.

OK, c’est bien joli tout ça, mais comment on le domine alors, l’échec ? L’objectif est en fait de changer notre perception de l’échec, de ne plus le voir comme quelque chose de nécessairement négatif. Oui, je sais, c’est super chiant de ne pas atteindre le résultat escompté. C’est d’autant plus frustrant, énervant, déprimant que l’on investit beaucoup de nous-même pour atteindre ce résultat tant désiré, que ce soit en temps, en efforts, en argent.

Cela dit, l’échec, quand il est là, il est là. Si vous estimez y faire face, cela veut dire que vous jugez que votre objectif n’est pas atteint, ou loin de l’être, voire que c’est complètement foutu.

On peut toutefois partir du principe que l’échec n’est pas forcément négatif, mieux qu’il nous aide. Je vous explique. Il est nécessaire au processus d’apprentissage. L’échec fait partie de l’apprentissage. Il peut être nécessaire à l’évolution de l’individu, de vous, des autres, de moi.

Oui on peut apprendre sans échouer mais sérieux, à qui ça arrive ça d’apprendre 100% du temps sans jamais échouer ? Je n’ai pas trouvé d’exemple. Je ne dis pas que ça n’existe pas. Simplement que c’est sans doute assez rare, vous ne croyez pas ?

Toujours est-il que si vous êtes là toujours en train de lire cet article, cela veut dire que : 1) Vous ne baissez pas les bras facilement. C’est un bon point pour affronter l’échec. 2) Vous faites notamment partie des rares personnes à consulter du contenu « long », 3) L’échec pour vous c’est un souci, au moins dans une certaine mesure, 4) Donc j’en déduis que vous êtes persévérant, vous avez envie de progresser et il vous arrive tout comme moi d’échouer dans vos apprentissages.

Bon. Cela posé, réfléchissez-y. N’est-ce pas en échouant que l’on évolue, que l’on apprend ? Souvent, échouer, cela permet de mieux comprendre comment les choses fonctionnent. Des fois on arrive à faire des trucs sans savoir comment on a fait. Cela m’est déjà arrivé en mathématiques. Un devoir à faire à la maison, à rendre au prof. J’avais rien compris au truc, j’ai rédigé mon devoir, fais mes calculs, tout ça. Je m’attendais à avoir une mauvaise note, vu que je n’avais pas compris grand-chose à ce que je faisais. A ma grande surprise, le prof m’a remis mon devoir en lui accordant une bonne note (je ne sais plus si c’était 14/20 ou 17/20). Ce que je veux dire par là, c’est que cette expérience a été réussie, je n’ai pas échoué à mon devoir. 

Pourtant, est-ce que cela m’a vraiment aidé ? Pas vraiment vu que je n’ai toujours pas compris comment j’ai fait, pas saisi les principes sous-jacents (donc si j’avais dû expliquer ou refaire, j’aurais été sans doute marron comme on dit). C’est ennuyeux… L’échec peut donc être nécessaire au processus d’apprentissage car alors, on va beaucoup plus chercher à savoir qu’est-ce qu’on a pu faire qui n’allait pas. On se dira : comment faire mieux la prochaine fois ? (si on a cette opportunité).

L’échec peut également nous apprendre ce qui nous convient ou pas. Peut-être qu’on a échoué dans un cursus, qu’on était super déçu. Surtout notre ego car on prend souvent ça comme une défaite, et ce de façon personnelle, comme une attaque personnelle invisible de l’extérieur contre nous qui s’échine à nous empêcher de réussir. On a alors peut-être bifurqué vers une autre voie qui nous convient mieux finalement.

L’échec d’un côté nous aura alors servi de l’autre. Il peut donc être vu comme quelque chose de positif. Et si on le mettait à notre profit ? Et donc, si on mettait l’échec à notre profit puisqu’il peut être vu comme positif ? De nombreuses personnalités ont d’ailleurs exprimé leur sentiment face à ce « problème » qui, selon elles, n’est pas si dramatique et même salutaire parfois.

Voici quelques citations inspirantes à ce sujet :

« Le succès, c’est aller d’échec en échec sans perdre son enthousiasme. »

Selon Winston Churchill (Premier Ministre du Royaume-Uni de 1940 à 1945), le principal, c’est d’aller au-delà de l’échec, de ne pas le laisser nous pourrir la vie. Pour lui, l’échec fait partie du succès. Seuls ceux qui prennent le risque d’échouer spectaculairement réussiront brillamment.

Dans le même ordre d’idée, Robert F. Kennedy (surnommé Bobby, politique américain assassiné en juin 1968) met en évidence le fait que si l’on ne tente rien, on n’a rien. Faire quelque chose, prendre des risques et donc se confronter à la possibilité de l’échec est inévitable pour réussir dans la vie.

« Je préfère échouer sur quelque chose que j’apprécie qu’un succès sur quelque chose que je déteste. »

Ici George F. Burns (acteur, chanteur, écrivain américain) expose un constat : le chemin est beaucoup plus agréable si l’on agit sur quelque chose que l’on aime, même si on échoue au final, que sur quelque chose que l’on n’aime pas et que l’on réussit. Je ne sais pas pour vous mais il m’est déjà arrivé à l’école d’avoir des notes inférieures dans les matières que je préférais, et des notes supérieures dans les matières que j’aimais moins. Ce qui ne modifiait en rien mes préférences.

« J’ai raté 9000 tirs dans ma carrière. J’ai perdu presque 300 matchs. 26 fois, on m’a fait confiance pour tenter le tir de la victoire et j’ai raté. J’ai échoué encore et encore et encore dans ma vie. Et c’est pourquoi je réussis. »

Voilà un exemple très inspirant livré par Michael Jordan (basketteur américain). Certes il a connu le succès, mais c’est au prix de (très) nombreux revers et déceptions. Sa persévérance et son attitude face à l’échec : ne pas abandonner, continuer dans cette voie, lui a ouvert les portes du succès. En clair, ce n’est pas parce que vous échouez une fois que vous échouerez tout le temps dans un domaine.

Ces personnalités ont clairement pris le parti de faire fi de l’échec, de le mettre à leur profit pour progresser et de le voir comme une opportunité pour atteindre le succès. Inspirant vous ne trouvez pas ? Et si vous aussi vous adoptiez cette démarche, cette manière de voir l’échec, une façon pour vous de vous motiver à tendre vers le succès ?
3) Et si l’échec était une illusion ?
On évoque l’échec depuis le début et si vous avez lu le titre de cet article, vous avez, à n’en pas douter remarqué, que je dis clairement qu’il est une illusion et qu’il n’existe pas. Pourquoi je dis cela alors que je ne fais que parler d’échec depuis le début ? Parce que je le pense, du moins, j’essaye de voir les choses comme ça, car ça permet d’avancer dans la vie. 

L’échec est une illusion. Oui, l’échec n’est pas un échec. Pensez à ça : l’échec, on le connaît potentiellement uniquement si l’on entreprend une action ou que l’on a entrepris une action précédemment ou que l’on a décidé un truc.

Par exemple :

– j’ai échoué à mon examen
– j’ai échoué à réaliser un soufflé au fromage
– j’ai échoué à monter ce meuble correctement
– j’ai échoué à dire ce que je pensais vraiment à trucmuche
– j’ai échoué à arrêter de m’enfiler une plaque de chocolat par jour

Donc, si on ne prend pas de décision (arrêter de manger autant de chocolat) ou si on n’agit pas (passer un examen), eh bien, on ne risque pas d’échouer.

En fait, l’échec n’est pas l’échec. Quand vous échouez, vous n’échouez pas vraiment puisque vous avez agi, décidé, penser. Vous réussissez bien plus que le type qui n’a pas agi, pas décidé, pas pensé. Donc rencontrer l’échec, c’est gagner quand même en fait. C’est avoir réussi au moins dans votre volonté d’aller de l’avant. L’échec est une illusion.
4) Et si on modifiait notre vocabulaire.
Et si maintenant on arrêtait de parler d’échec ?

Modifier notre vocabulaire peut nous aider à nous défaire de l’impression négative véhiculée par l’échec, et donc nous permettre d’aller de l’avant et d’aller mieux, de moins rester bloqué sur notre déception, moins fort, moins longtemps, pour rebondir plus vite, plus fort.

On pourrait donc arrêter de parler d’échec, d’utiliser ce mot, ou au minimum, de moins l’employer dans notre tête et dans nos paroles prononcées. Car, comme on l’a vu plus tôt,  l’échec existe seulement si on a agi, décidé, pensé et implique donc une réussite dans le fait d’avancer.

En fait, vous n’échouez pas. Vous ne faites que tenter, essayer, expérimenter, entreprendre. On n’échoue pas quand on tente, quand on essaye, quand on expérimente, quand on entreprend. On gagne dans le fait d’aller de l’avant. C’est cela qu’il faut retenir, cette réussite.

C’est-à-dire que l’on a tenté, essayé, expérimenté, entrepris d’aller de l’avant, que certes ça ne s’est peut-être pas passé comme on le souhaitait, mais qu’on a réussi tout de même cela. Donc, modifier votre vocabulaire et remplacer « échec » par d’autres mots est une clé pour vous sortir de là, pour vous aider à aller de l’avant et ne pas rester bloqué comme le robot aspirateur ou sombrer dans les abysses de la dévalorisation.

Voilà C'est tout pour le moment. Amitiés à tous.

Entre le fait d'être heureux et avoir raison, j'ai choisi d'être heureux.




Une illustration du site "Rincon del Tibet".


Ce texte est une traduction d’un article du site « Rincon del Tibet ». Il est la suite de celui-ci

La vie est basée sur les choix que nous effectuons, les chemins que nous prenons et la façon dont nous décidons de vivre. Nous choisissons et prenons toujours des décisions, des plus simples aux plus complexes. Nous avons le pouvoir de choisir, nous ne devrions donc pas prendre si à la légère ce que nous faisons, pensons et disons aujourd’hui, car c’est ce que nous cultivons et récolterons demain. Avez-vous pensé à ce que vous allez recueillir demain ?

Au moment de choisir dans notre vie, dans des circonstances importantes et significatives, la raison se montre toujours, elle semble être la condition la plus logique et la plus cohérente de l'action humaine. Cependant, les décisions les plus raisonnables ne nous rendent pas toujours heureux.

Alors, nous entrons dans un conflit entre ce que nous devrions raisonnablement effectuer et ce que nous devrions choisir. J'ai choisi d'être heureux contre la raison, sans blesser, sans faire de mal à personne, mais en prenant toujours soin de moi-même, en protégeant ma paix et en abandonnant tout ce qui pollue ma vie. Je choisis de recommencer si nécessaire, de me relever autant de fois que je tomberai, d'esquiver, de faire face à tout ce qui se trouve sur mon chemin. Au-delà de tout cela, j’ai choisi d'être heureux.

Peu importe que les choses ne se passent pas toujours comme nous l’attendons. Vous avez la possibilité de laisser entrer ou de faire sortir de votre vie tout ce dont vous n’avez pas besoin ou qui crée de l’angoisse, de l’anxiété, des peurs et des doutes. La raison révèle notre niveau de cohérence et notre bonheur met en évidence quelle est la meilleure condition pour nous, être humain.

Choisissez votre bonheur et mettez de côté ce qui vous fait mal, agissez toujours avec gentillesse et humilité, ne jugez jamais. Avoir raison ne doit pas nous entraîner à imposer notre opinion. Il est parfois préférable de rester dans l'ignorance pour préserver notre tranquillité intérieure.

Lorsque vous devez choisir, agir, écoutez toujours votre intuition, l'inspiration sera toujours là. Ne commençons pas à établir des dialogues intérieurs qui ne font que nourrir le doute de ce dont nous avons eu l’intuition en premier lieu. Le bonheur n'est pas une recherche inutile ou éternelle, le bonheur « est », nous devons simplement le reconnaître en nous-mêmes et cesser de le rechercher à l'extérieur, dans les choses, dans les expériences et chez les autres et commencer à choisir d'être heureux.

Voilà. C’est tout pour le moment. Amitiés à tous.

Comment lutter contre le sentiment de culpabilité ?



Le livre qui a inspiré cet article.

Cet article est la suite de celui-ci . Il est inspiré par le livre « Le sentiment de culpabilité, dix étapes pour s’en libérer ».   
La culpabilité, c’est le sentiment d’être coupable, fautif, d’avoir fait quelque chose de mal. Se culpabiliser, c’est se blâmer, se condamner pour quelque chose. La culpabilité est toujours vécue face aux autres, face au jugement des autres.
La honte, c’est le sentiment d’être contraire à la dignité, à l’honneur. Nous pouvons avoir honte de ce que nous pensons, faisons, disons, ressentons ou croyons être. La honte est vécue avec soi-même. Elle représente la peur que ce que nous faisons ou ce que nous sommes nuit à notre image personnelle, à notre personnalité.
La grande majorité du temps, lorsque nous avons honte, nous nous sentons aussi coupables. Par contre, on peut se sentir coupable sans avoir honte.
Un bon moyen pour déceler la subtile différence entre la honte et la culpabilité est de vérifier si on fait tout pour cacher notre comportement ou notre attitude ou si on voudrait se cacher.
Prenons l’exemple d’une femme qui se croit trop grosse et qui veut perdre du poids. Elle se met régulièrement au régime, mais ne persiste jamais bien longtemps. Quand elle mange ou boit au-delà de ses besoins, elle se dit ou dit aux autres qu’elle s’en veut de ne pas avoir assez de volonté et qu’elle a encore fait des excès. Elle croit que manger au point d’être trop grosse est mal et elle est convaincue que les autres croient la même chose. Elle exprime sa culpabilité parce qu'elle est capable de le faire et d’en parler devant d’autres personnes.
Un jour, alors qu’elle est au régime, elle pique une bouchée de dessert dans l’assiette de son mari en faisant la remarque qu’elle est en train de tricher sur sa promesse, mais que ça n’arrivera plus. Vous conviendrez que, lorsqu’on dit qu’on triche, c’est qu’on se sent coupable. Par contre, si elle mangeait en cachette et faisait tout pour que les autres ne se rendent pas compte de ses excès, cela indiquerait qu’elle se sent honteuse et qu’elle se culpabilise.
La honte est plus nuisible que la culpabilité puisqu’elle provoque habituellement du déni. Les gens honteux sont donc moins conscients. La plupart d’entre nous avons de la difficulté à être conscient des moments où nous nous sentons coupables, alors imaginez à quel point nous ne sommes pas conscients de ce dont nous avons honte.
Ça me fait penser à un événement qui est arrivé lors d’un souper alors que j’étais en croisière. Nous étions huit personnes autour de la table. Une dame a annoncé aux autres qu’elle venait de prendre la décision de ne plus manger de sucre ou de dessert. Voyant qu’elle était mince, je me suis dit que sa motivation n’était certainement pas de maigrir. Je lui ai donc demandé si elle prenait cette décision pour une raison de santé ou parce qu’elle se sentait coupable quand elle mangeait du sucre.
Vous auriez dû voir sa réaction. « Moi coupable? », dit-elle d’un ton froissé. « Ça fait des années que je ne me sens plus coupable. Rendue à mon âge, je me permets ce que je veux ! » De toute évidence, elle faisait du déni. Je m’apprêtais à changer de sujet quand elle m’a demandé si je me sentais parfois coupable, surtout par rapport à mon enseignement. Je lui ai répondu que oui et lui ai donné quelques exemples. Tout le monde a été surpris par mes exemples de culpabilité. Ils croyaient qu’on ne se sent coupable que si on agit de façon frauduleuse ou lorsqu’on fait du mal à quelqu’un d’autre volontairement. Toutes ces personnes étaient inconscientes des innombrables petits incidents où elles se sentent coupables.
Nous pouvons aussi avoir honte d’un proche. Cela indique que nous avons peur pour notre image ou notre réputation et non pour l’autre personne. Certains vont tout faire pour que leurs amis ou connaissances n’apprennent pas trop de choses (considérées honteuses) sur leurs proches. À titre d’exemple, une amie m’a avoué un jour que son frère n’était pas décédé d’une crise cardiaque, mais qu’il s’était plutôt suicidé. Elle m’avait fait promettre de n’en parler à personne et m’avait mentionné que j’étais la seule à qui elle l’avait dit. Voilà un exemple de honte. Combien de jeunes n’invitent pas leurs amis à la maison parce qu’ils ont honte de leurs parents ou de leur pauvreté ?
On peut avoir honte de l’apparence physique de quelqu’un, de son comportement étrange, du fait qu’il prend de la drogue ou qu’il est allé en prison. On peut avoir honte de ne pas avoir de diplômes, d’être endetté, d’avoir grossi, etc. Un homme m’a confié un jour qu’il avait fait semblant d’aller travailler pendant plus de trois mois après avoir perdu son poste dans une grande entreprise suite à une fusion. Il était incapable de l’avouer à sa femme, ses enfants et tous ses proches. Il a donc menti tout le temps qu’il recevait son indemnité de départ. Pouvez-vous imaginer le désarroi de cet homme ?
Et vous, quel est votre degré de honte ? Pour le découvrir, je vous suggère de rédiger une liste de ce que vous cachez aux autres, que ce soit au niveau de vos pensées, de vos désirs, de ce que vous ressentez ou de vos actions.
Voici quelques moyens pour gérer votre honte et donc lutter contre votre sentiment de culpabilité :
1) Comme le contraire de la honte est la fierté, je vous invite à faire une liste de tout ce dont vous êtes fier ou vous avez été fier face à vous-même. Faites-vous des compliments, ce qui développera davantage votre estime et votre amour de vous-même. Peu à peu, vous arriverez à reconnaître la personne spéciale que vous êtes.
2) Quand vous vous rendez compte que vous vivez de la honte, prenez une bonne respiration et osez prendre le risque d’en parler à quelques proches. Après tout, le risque n’est pas si grand : vous ne tomberez pas malade et vous ne mourrez pas. De plus, ceux à qui vous vous confierez seront peut-être très heureux de votre partage et vous admireront d’avoir eu le courage de parler de ce genre de situation. Ils comprendront probablement que vous révélez ainsi vous a demandé de la force et de la détermination.
3) Rappelez-vous que toutes les culpabilités et les hontes que vous vivez ne sont que la création de votre ego qui se base sur la notion du bien et du mal. En laissant toutes les croyances de votre ego décider pour vous, vous êtes perdant car cela vous empêche d’être dans votre cœur et de découvrir vos vrais besoins.
4) Surtout, ne vous sentez pas coupable ou n’ayez pas honte d’avoir honte. Nous vivons tous de la honte à l’occasion.
Voilà. C’est tout pour le moment. Amitiés à tous.