lundi 31 octobre 2016

Compte rendu de la fin du livre « La 50e Loi : La peur est votre pire ennemie » de Robert Greene et 50 cent.





 Le philosophe allemand Friedrich Nietzche

Voici mon dernier article sur La 50 e loi : la peur est votre pire ennemie. Robert Greene, un auteur très connu de développement personnel, a coécrit cet ouvrage La 50 e loi : la peur est votre pire ennemie avec un rappeur mondialement renommé qui se fait appeler 50 cent (son vrai nom est Curtis James Jackson III) et qui est un ancien dealeur de drogue.

Nous vivons à une époque où l’on se méfie de l’autorité sous toutes ses formes. Cela vient en partie du fait que l’on jalouse les puissants et ceux qui ont réussi quelque chose. Cela vient également des personnes que leur position a conduites à des abus de pouvoir.

Mais, dans le mot « autorité », il y a le mot « auteur » : la personne qui crée quelque chose de nouveau. Ce peut être une œuvre d’art, un livre, une façon de fonctionner ou de nouvelles valeurs.
Quand vous êtes leader, vous êtes aussi auteur, le créateur d’un ordre nouveau, d’une nouvelle scène d’une sorte de pièce de théâtre.

Retournement de perspective sur l’ennui.

Nous percevons en général l’ennui comme quelque chose de douloureux qui doit être évité à tout prix. Depuis l’enfance, nous avons pris l’habitude de trouver immédiatement quelque chose à faire pour supprimer ce sentiment. Mais cette activité, si elle revient assez souvent, devient elle aussi ennuyeuse. Ainsi en est-il toute notre vie : il nous faut chercher sans cesse des distractions nouvelles, amis, modes, sorties, religions ou causes auxquelles adhérer.

Il faut essayer de considérer l’ennui d’un point de vue opposé : un appel à ralentir, à interrompre la recherche fébrile de distractions à tout propos. Cela peut signifier se forcer à passer du temps seul, à surmonter cette incapacité des enfants à rester assis sans bouger. Quand vous réussissez à vous imposer cet ennui, vous vous apercevez que votre esprit change de rythme : des pensées nouvelles et inattendues vous viennent pour remplir le vide. Pour se sentir inspiré, il faut d’abord faire l’expérience d’un moment de vide. Par exemple, mettez à profit ces moments pour récapituler la journée qui vient de s’écouler.

Une très belle citation de Nietzche sur ce sujet :

« Or il y a des hommes rares qui préfèrent périr plutôt que de travailler sans que le travail leur procure de la joie : ils sont minutieux et difficiles à satisfaire, ils ne se contentent pas d’un gain abondant, lorsque le travail n’est pas lui-même le gain de tous les gains… Ils ne craignent pas autant l’ennui que le travail sans plaisir : il leur faut même beaucoup d’ennui pour que leur propre travail puisse leur réussir. Pour le penseur et pour l’esprit inventif, l’ennui est ce « calme plat » de l’âme qui précède la course heureuse et les vents joyeux. »

Voilà. C’est tout pour le moment. La suite au prochain numéro. Amitiés à tous.

dimanche 30 octobre 2016

Remerciements à Philippe Marlin de l’association « L’œil du sphinx » et Compte rendu de « La 50e Loi : La peur est votre pire ennemie » de Robert Greene et 50 cent, chapitre 6, Payer de sa personne : l’autorité (première partie)




 Le logo original de "L’œil du sphinx"


Grâce à Philippe Marlin de l’association « L’œil du sphinx », qui a simplement mis un lien vers mon blog dans son blog « Le bibliothécaire » le mercredi 26 octobre, les statistiques de mon blog se sont emballées : j’ai eu 365 visiteurs ce jour-là. Je connais Philippe Marlin depuis 16 ans : il a créé l’association « L’œil du sphinx » il y a 27 ans pour traiter avec rigueur et impartialité du fantastique et de l’ésotérisme. Le dernier article de son blog présente un ouvrage sur Lovecraft mais il avait parlé auparavant dans celui-ci de l’édition illustrée des œuvres d’Edgar Poe, d’un livre sur la France mystérieuse, etc.

Les éditions de l’œil du Sphinx ont, quant à elles, publié des dizaines de titres (naturellement sur le fantastique, l’ésotérisme, mais aussi sur la science-fiction, Arsène Lupin ou les extra-terrestres) ; le dernier paru est Le dictionnaire de Lupinologie par Paul Gayot et Jacques Baudou.
Bravo à Philippe et à ses collaborateurs !

Je continue mes articles sur La 50 e loi : la peur est votre pire ennemie. Robert Greene, un auteur très connu de développement personnel, a coécrit cet ouvrage La 50 e loi : la peur est votre pire ennemie avec un rappeur mondialement renommé qui se fait appeler 50 cent (son vrai nom est Curtis James Jackson III) et qui est un ancien dealeur de drogue.

Tout groupe a besoin de buts et d’objectifs à long terme pour fonctionner convenablement. Mais la nature humaine fait grand obstacle à cela. Notre pente naturelle nous conduit à nous user dans les batailles et les problèmes immédiats. Nous trouvons très difficile, voire contre nature, de nous concentrer en profondeur sur l’avenir. La prévision exige un cheminement particulier de la pensée qui s’acquiert par la pratique (à voir dans la première partie de ce texte celui de Philippe Marlin et de « L’œil du sphinx », qui, malgré certains revers sont toujours là après 27 ans).

Cela signifie projeter plusieurs années à l’avance des étapes pragmatiques et réalisables, et articuler un projet en fonction de ce but. Cela signifie prévoir des chemins différents mais convergents à choisir selon les circonstances. Cela signifie s’attacher affectivement à son idée. Ainsi quand mille distractions et interruptions (dans le cas de « L’œil du sphinx », fermeture de la boutique à Rennes- le-Château, éviction du festival de Sèvres, etc.) voudront vous détourner de votre route, vous aurez la force et la motivation pour garder le cap.

Voilà. C’est tout pour le moment. La suite au prochain numéro. Amitiés à tous.

vendredi 28 octobre 2016

Compte rendu de « La 50e Loi : La peur est votre pire ennemie » de Robert Greene et 50 cent, chapitre 5, Savoir être agressif : la pugnacité.



Dans le Lucky Luke intitulé "Le cavalier blanc", les spectateurs hurlent et jettent des objets sur la scène du théâtre.


Robert Greene, un auteur très connu de développement personnel, a coécrit cet ouvrage La 50 e loi : la peur est votre pire ennemie avec un rappeur mondialement renommé qui se fait appeler 50 cent (son vrai nom est Curtis James Jackson III) et qui est un ancien dealeur de drogue.

La vie est faite de combats et d’affrontements. Autrefois, les gens aimaient en découdre physiquement. Au théâtre, une pratique courante au XIX e siècle en Europe et en Amérique était de hurler, de siffler et de lancer des objets sur la scène quand on n’aimait pas les acteurs ou la pièce. A la suite de différences d’opinion, il arrivait souvent que l’on en vienne aux mains dans la salle ; nul ne s’en souciait, cela faisait partie du charme de la soirée. Dans le cadre des campagnes politiques, on considérait comme normal que les membres des différents partis se battent dans les rues. La démocratie était considérée comme vivante si elle laissait place à ce genre de différends publics ; c’était comme une soupape de sécurité pour l’agressivité du peuple.

Aujourd’hui, la tendance est à l’opposé. Toute confrontation nous rend en général nerveux. Nous nous offensons si quelqu’un exprime ouvertement son désaccord avec nous ou une opinion contraire à la nôtre. Nous avons aussi davantage peur de dire des choses susceptibles de chiffonner notre entourage comme si l’ego des gens était trop fragile. Les attitudes conflictuelles sont tenues pour plus ou moins condamnables ; on est encouragé à se montrer courtois et agréable. Pour surmonter cela, il faut prendre conscience du fait que notre capacité à gérer les conflits est proportionnelle à notre force intérieure, et inversement proportionnelle à notre peur ; la question qui se pose, ce n’est pas celle d’être gentil ou méchant. Quand on se sent faible et craintif, on est incapable de gérer l’affrontement quel qu’il soit. On s’effondre, on perd les pédales ou on se fait mal. Alors on préfère que tout reste lisse et sans aspérités. Notre but est de nous faire aimer, ce qui devient une sorte de bouclier. En vérité, les gens qui passent pour bons et gentils sont en général des peureux.

Ce que vous désirez, au fond, c’est vous sentir intérieurement fort et sûr de vous. Soyez disposé à déplaire quand l’occasion se présente et à affronter en toute sécurité ceux qui font obstacle à vos intérêts. Mais cette force intérieure ne vient pas naturellement. Il faut une certaine expérience.

Le problème avec les conflits, la raison pour laquelle nous cherchons souvent à les éviter, c’est qu’ils suscitent en nous quantité d’émotions désagréables. Cela nous atteint que quelqu’un tente de nous blesser ou de nous faire tort. Cela nous remet en question et nous rend incertains. Avons-nous mérité cela ? Si ces moments désagréables se renouvellent, nous n’en sommes que plus nerveux. Mais ce n’est en fait qu’un problème de perception. Dans notre émoi, nous exagérons les intentions funestes de nos adversaires. D’une façon générale, nous tendons à être trop affectés par les conflits. Certaines personnes ont des problèmes et des traumatismes qu’elles traînent avec elles depuis l’enfance. Le plus souvent, quand ces gens cherchent à nous causer du tort, ce n’est pas dû au fait qu’ils nous en veulent personnellement. Cela découle d’une profonde insécurité personnelle et de situations non résolues dans le passé. Nous croisons simplement le chemin de ces personnes au mauvais moment.

Il est donc vital de renverser notre perspective : la vie comporte forcément une part de conflits d’intérêts. Chaque personne a simplement ses plans et ses problèmes qui entrent parfois en conflit avec les nôtres. Acceptez la nature humaine telle qu’elle est et cela vous permettra de trouver la stratégie idéale pour désamorcer l’agressivité de certaines personnes.

 Voilà. C’est tout pour le moment. La suite au prochain numéro. Amitiés à tous.