jeudi 3 novembre 2022

L'ancien chef de la diplomatie américaine, Mike Pompeo, a affirmé dans une interview qu'il y avait un "nombre significatif de preuves" que la pandémie de covid-19 soit partie d'un laboratoire de la ville chinoise de Wuhan.

 


Mike Pompeo.


L'ancien chef de la diplomatie américaine, Mike Pompeo, a affirmé dans une interview qu'il y avait un "nombre significatif de preuves" que la pandémie de covid-19 soit partie d'un laboratoire de la ville chinoise de Wuhan.

"Il existe des preuves immenses que c'est de là que c'est parti", a insisté Mike Pompeo, interviewé sur la chaîne ABC, refusant de dire s'il pensait que le virus avait été libéré intentionnellement par Pékin.

"La Chine est connue pour sa propension à infecter le monde et à utiliser des laboratoires ne respectant pas les normes", a-t-il développé. "Ce n'est pas la première fois que le monde est mis en danger à cause de virus provenant de laboratoires chinois."

Mike Pompeo a par ailleurs dit regretter le manque de coopération des autorités chinoises afin de faire la lumière sur l'origine de la pandémie.

Même,, alors qu’une équipe de l’Organisation mondiale de la santé a été dépêchée pour enquêter sur le sujet, l'ancien chef de la diplomatie américaine a accusé la Chine  de dissimuler la vérité sur l’origine réelle de la COVID-19

Le secrétaire d’État américain a affirmé que des maladies semblables à la COVID-19 circulaient déjà à l’automne 2019 parmi les membres du personnel de l'institut de virologie de Wuhan, ville dans laquelle la COVID-19 a été détectée pour la première fois.

"Le gouvernement des États-Unis a des raisons de penser que plusieurs chercheurs à l’intérieur de l’Institut de virologie de Wuhan sont tombés malades à l’automne 2019, avant l’identification du premier cas de l’épidémie, avec des symptômes compatibles à ceux, à la fois de la COVID-19, et de maladies saisonnières courantes ", a-t-il affirmé.

Selon Mike Pompeo, cette information est en contradiction avec les affirmations selon lesquelles aucun membre du personnel de l’institut n’avait contracté la COVID-19 ou des virus apparentés.

« Pékin continue aujourd’hui de retenir des informations vitales dont les scientifiques ont besoin pour protéger le monde de ce virus mortel, et du prochain », a-t-il soutenu.

La COVID-19 a été détectée pour la première fois à Wuhan à la fin 2019 et s’est depuis répandue à travers le monde, faisant des millions de victimes, et contaminant des dizaines de millions de personnes.

L’OMS assure que l’établissement du chemin de la transmission du virus des animaux à l’homme est essentiel pour prévenir de futures épidémies.

L’administration sortante de Donald Trump a, à maintes reprises, désigné la Chine comme responsable de l’épidémie de COVID-19.