vendredi 23 juin 2017

Le chapelet, compte rendu du livre « Chaos, l’apparence du hasard » de Martin Joyal, Vue d’ensemble des systèmes (6), Les système Cornelius et Osterlind (vingt-deuxième partie)

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Le mentaliste Richard Osterlind, auteur du chapelet Breakthrough Card System

Pour moi, un des livres qui décrit au mieux les possibilités des chapelets d’une façon analytique est l’ouvrage d’un prestidigitateur de langue anglaise Martin Joyal, Chaos, l’apparence du hasard paru en France en 2010 (il est sorti en anglais sous le titre The Six-Hour Memorized Deck en 1997).

D’abord pour distinguer les différents chapelets existants, l’auteur nous propose une terminologie précise. Il les divise en « arrangements » (traités dans le chapitre 2), « systèmes » (présentés dans le chapitre 3) et « jeux mémorisés » (dont le chapitre 4 donne une vue d’ensemble : neuf jeux vus en détail qui correspondent à ce que nous appelons les jeux apériodiques).

J’ai déjà traité dans les articles précédents de 4 des 18 systèmes : système du jeu neuf, des valeurs groupées, Si Stebbins et « huit rois ». A présent je vais en passer en revue en détail quatre autres : Stanyon, Cornelius, Osterlind, Reymond. Ceux qui voudront connaître les dix autres systèmes achèteront le livre qui est un trésor. Je vous donne leur nom : Joseph, jeu préarrangé Esscce, Harding, Jack, Boudreau, système sans mémoire, Lusthaus, le jeu mémoire, Wild, Richard.

Le système Stanyon ayant été traité dans l’article précédent, je vais aborder maintenant le système Cornelius et le système Osterlind.

LE SYSTEME CORNELIUS

John Cornelius propose les détails de son chapelet dans The John Cornelius Card System écrit par John A. Novak (1978). Il s’agit d’un système ordonné.

Deux formules sont nécessaires pour calculer la valeur des cartes. Une autre formule est employée pour déterminer les familles. Le calcul et le raisonnement exigés sont légèrement plus complexes que ceux du chapelet Si Stebbins, mais il n'y a pas d'ordre apparent, ce qui fait la force de ce système.

Malheureusement, il y a des imperfections. Le processus du système ne s'applique pas aux dix premières cartes de l'arrangement, aux quatre rois, et à quatre autres cartes. Le magicien doit se souvenir de toutes ces exceptions. Le processus du système ne reste pas valable si le jeu est coupé. Enfin, seules les relations entre rang et carte sont possibles, et pas l'inverse.

Dans son manuscrit, Cornelius propose un tour excellent (sans titre) basé sur son chapelet. C'est un effet mental spectaculaire impliquant trois spectateurs. Dans ce tour, les limites du chapelet ne sont pas un obstacle.

Il est intéressant de noter qu'en 1994, Patrick Reymond, Jean Boucher, et Gary Ouellet ont développé un effet semblable à celui de Cornelius, n'exigeant aucun calcul et aucune contrainte pour la mémoire du magicien. Ce tour superbe a été commercialisé sous le nom de « Ceremony of the Immortals », par Camirand Academy of Magic. En 1995, Simon Aronson développe « Madness in Our Methods » (dans The Very Best of Simon Aronson, p. 176) qui est un effet semblable et spectaculaire, mais qui utilise un chapelet mémorisé.

LE SYSTEME OSTERLIND

En 1983, Richard Osterlind présente un des plus beaux systèmes jamais créés : Richard Osterlind's Breakthrough Card System

C'est un chapelet séquentiel. Sa beauté est liée à la facilité de son apprentissage. Il n'y a pas d'exception à retenir et aucun ordre n'est apparent. Le montage est cyclique, avec un seul cycle de cinquante-deux cartes. Les calculs et raisonnements exigés pour trouver l'identité d'une carte en fonction de celle qui la précède sont simples. Par contre, le système est un petit peu plus complexe quand vous voulez trouver l'identité de la carte précédant celle que vous connaissez. Ce chapelet est notamment utilisé par différents mentalistes de langue anglaise.


Voilà. C’est tout pour le moment. Amitiés à tous.

Le chapelet, compte rendu du livre « Chaos, l’apparence du hasard » de Martin Joyal, Vue d’ensemble des systèmes (6), Le système Stanyon, (vingt et unième partie).


Ellis Stanyon.

Pour moi, un des livres qui décrit au mieux les possibilités des chapelets d’une façon analytique est l’ouvrage d’un prestidigitateur de langue anglaise Martin Joyal, Chaos, l’apparence du hasard paru en France en 2010 (il est sorti en anglais sous le titre The Six-Hour Memorized Deck en 1997).

D’abord pour distinguer les différents chapelets existants, l’auteur nous propose une terminologie précise. Il les divise en « arrangements » (traités dans le chapitre 2), « systèmes » (présentés dans le chapitre 3) et « jeux mémorisés » (dont le chapitre 4 donne une vue d’ensemble : neuf jeux vus en détail qui correspondent à ce que nous appelons les jeux apériodiques).

J’ai déjà traité dans les articles précédents de 4 des 18 systèmes : système du jeu neuf, des valeurs groupées, Si Stebbins et « huit rois ». A présent je vais en détailler quatre autres : Stanyon, Cornelius, Osterlind, Reymond. Ceux qui voudront connaître les dix autres systèmes achèteront le livre qui est un trésor. Je vous donne leur nom : Joseph, jeu préarrangé Esscce, Harding, Jack, Boudreau, système sans mémoire, Lusthaus, le jeu mémoire, Wild, Richard.

Le système Stanyon

Ellis Stanyon décrit un chapelet de cartes dans son périodique Magic (vol. XIII, n° 10, p. 77) de juillet 1913. Il explique le chapelet en détail sans en revendiquer la paternité ni créditer quelqu'un d'autre.

Le chapelet est présenté comme séquentiel. Pour l’ordre des familles, il a été prévu treize cycles de quatre familles (carreau, trèfle, cœur et pique). L'identité d'une carte détermine l'identité de la suivante.  Afin de déterminer la valeur de la carte qui suit, quatre formules simples sont employées :

·       Si la carte est un carreau, ajoutez deux à sa valeur pour connaître la valeur de la carte suivante;

·      Si la carte est un trèfle, ajoutez trois à sa valeur pour connaître la valeur de la carte suivante ;

·      Si la carte est un cœur, ajoutez quatre à sa valeur pour connaître la valeur de la carte suivante;

·      Si la carte est un pique, ajoutez cinq à sa valeur pour connaître la valeur de la carte suivante.

Les répétitions cycliques des familles et la séquence de l'ordre des valeurs dans chaque famille vous permettent d'utiliser le chapelet Stanyon comme un chapelet ordonné. Quatre formules assurent la relation entre carte et position. Quand le résultat est négatif, il suffit de lui ajouter cinquante-deux. 

Les formules sont les suivantes :

·              Si c'est un carreau, multipliez sa valeur par quatre et soustrayez trois ;

·              Si c'est un trèfle, multipliez sa valeur par quatre et soustrayez dix ;

·              Si c'est un cœur, multipliez sa valeur par quatre et soustrayez vingt et un ;

·              Si c'est un pique, multipliez sa valeur par quatre et soustrayez trente-six.


Voilà. C’est tout pour le moment. Amitiés à tous.

Le chapelet, compte rendu du livre « Chaos, l’apparence du hasard » de Martin Joyal, Vue d’ensemble des systèmes (5), le système "Huit rois", (vingtième partie).



Capricornian Tales de Christian Chelman.


Pour moi, un des livres qui décrit au mieux les possibilités des chapelets d’une façon analytique est l’ouvrage d’un prestidigitateur de langue anglaise Martin Joyal, Chaos, l’apparence du hasard paru en France en 2010 (il est sorti en anglais sous le titre The Six-Hour Memorized Deck en 1997).
D’abord pour distinguer les différents chapelets existants, l’auteur nous propose une terminologie précise. Il les divise en « arrangements » (traités dans le chapitre 2), « systèmes » (présentés dans le chapitre 3) et « jeux mémorisés » (dont le chapitre 4 donne une vue d’ensemble : neuf jeux vus en détail qui correspondent à ce que nous appelons les jeux apériodiques).

LE SYSTEME « HUIT ROIS »

Ce chapelet est très vieux. Il est mentionné depuis 1805 dans The Expositor de William Frederick Pinchbeck.

Il s'agit d'un chapelet mnémotechnique basé sur la phrase anglaise « Eight kings threatened to save ninety-five ladies for one sick knave. » La ligne suivante montre la correspondance entre les syllabes et les valeurs des cartes : « Eight (8) kings (roi) threa- (3) -tened (10) to (2) save (7) ninety- (9) five (5) ladies (dame) for (4) one (as) sick (6) knave (valet). »

Quant aux familles, elles suivent un ordre prédéterminé, tel que par exemple l'ordre pique, cœur, trèfle, carreau.

La répétition des familles et des valeurs, ainsi que l'alternance des couleurs, pourront attirer l'attention. Les cartes peuvent être étalées faces en l'air, en prenant soin de faire un étalement irrégulier, certaines faces restant cachées. Ce chapelet est cyclique. Il comporte treize cycles de quatre familles, quatre cycles de treize valeurs et un cycle de cinquante-deux cartes.

Il existe de nombreux systèmes semblables au « huit rois », basés sur différentes phrases. L'auteur anonyme de The Magician's Own Book (1857) et de The Secret Out (1859) suggère « The sixty-fourth regiment beats the seventy-fifth ; up start the king, with eight thousand and three men and ninety-two women », correspondant aux valeurs : 6, 4, 1, 7, 5, R, 8, 10, 3, V 9, 2, D.
Corinda, dans Thirsteen steps to Mentalism (p. 74), donne une variante « Eight kings threaten to save vine fair ladies for one sick knave », correspondant aux valeurs : 8, R, 3, 10, 2, 7, 9, 5, D, 4, 1, 6, V.

Plus récemment, Christian Chelman a proposé une autre phrase pour son tour « Brainstorm », dans Capricornian Tales (1993, p. 86), et Claude Rix fait de même dans Claude Rix et ses 52 partenaires (1995, p. 12). Theodore Annemann, dans Le livre sans nom (1931), fournit un moyen rapide pour monter les cartes en séquence « huit rois ».

Des phrases similaires peuvent bien sûr être trouvées dans d'autres langues, telle, par exemple en français : « Huit (8) rois (rois) très (3) discrets (10), de (2) cette (7) neuvième (9) sainte (5) dame (dame) Katryn (4), assistent (as - 6) le valet (valet). » À noter que Robert-Houdin utilisait la phrase suivante pour un jeu de trente-deux cartes : « Le roi (roi) dix-huit (10 - 8) ne (9) valait (valet) pas (as) ses (sept) dames (dames). » Dans Comment on devient sorcier (1858), il cite même une phrase mnémotechnique en latin.

Voilà. C’est tout pour le moment. Amitiés à tous.

Le chapelet, compte rendu du livre « Chaos, l’apparence du hasard » de Martin Joyal, Vue d’ensemble des systèmes (4), le système Si Stebbins, (dix-neuvième partie).



Le Thesouro de Prudentes par Gaspar Cardazo.

Pour moi, un des livres qui décrit au mieux les possibilités des chapelets d’une façon analytique est l’ouvrage d’un prestidigitateur de langue anglaise Martin Joyal, Chaos, l’apparence du hasard paru en France en 2010 (il est sorti en anglais sous le titre The Six-Hour Memorized Deck en 1997).

D’abord pour distinguer les différents chapelets existants, l’auteur nous propose une terminologie précise. Il les divise en « arrangements » (traités dans le chapitre 2), « systèmes » (présentés dans le chapitre 3) et « jeux mémorisés » (dont le chapitre 4 donne une vue d’ensemble : neuf jeux vus en détail qui correspondent à ce que nous appelons les jeux apériodiques).

LE SYSTEME SI STEBBINS

C’est le plus populaire de tous les chapelets. Il tient son nom du célèbre magicien américain Si Stebbins (de son vrai nom William Coffrin) qui l’utilisait énormément. Sa première trace écrite semblerait être dans un livre portugais de 1612, Thesouro de Prudentes par Gaspar Cardazo de Sequiera, dans lequel il décrit un arrangement construit sur une progression de cinq, appliquée à un jeu de quarante-huit cartes.

Les premières publications anglaises sur le sujet sont Wm. Vino's Card Tricks (1896) de Si Stebbins (sous le nom de plume Wm. Vino), Si Stebbins' card Tricks and the Way he Performs them (1898) de Si Stebbins, et Howard Thurston's Card Tricks (1901, p. 40), de Howard Thurston.

Il s'agit d'un chapelet séquentiel. Le montage des valeurs est basé sur une formule mathématique simple : la valeur d'une carte a toujours trois de plus que la valeur de la carte précédente. Les familles suivent un ordre répétitif. Si Stebbins recommande l'ordre cœur, pique, carreau, trèfle. Bien sûr, n'importe quel ordre peut être utilisé.

Bien que le chapelet Si Stebbins soit un système séquentiel, son modèle mathématique lui permet d'être traité comme un système ordonné. C'est sa force. Des formules mathématiques simples assurent la relation entre rang et carte et leurs corollaires. 

L'une des grandes faiblesses de ce chapelet est la distance égale que l'on trouve entre les cartes de même valeur. La progression mathématique des valeurs peut devenir évidente pour un spectateur astucieux. La régularité des familles est encore plus apparente et l'alternance rouge et noir est frappante. Les cartes doivent être étalées irrégulièrement pour éviter de mettre en avant ces caractéristiques.


Voilà. C’est tout pour le moment. Amitiés à tous.

Le chapelet, compte rendu du livre « Chaos, l’apparence du hasard » de Martin Joyal, Vue d’ensemble des systèmes (3) (dix-huitième partie).


Sans commentaire.

Pour moi, un des livres qui décrit au mieux les possibilités des chapelets d’une façon analytique est l’ouvrage d’un prestidigitateur de langue anglaise Martin Joyal, Chaos, l’apparence du hasard paru en France en 2010 (il est sorti en anglais sous le titre The Six-Hour Memorized Deck en 1997).

D’abord pour distinguer les différents chapelets existants, l’auteur nous propose une terminologie précise. Il les divise en « arrangements » (traités dans le chapitre 2), « systèmes » (présentés dans le chapitre 3) et « jeux mémorisés » (dont le chapitre 4 donne une vue d’ensemble : neuf jeux vus en détail qui correspondent à ce que nous appelons les jeux apériodiques).

VUE D’ENSEMBLE DES SYSTÈMES

Dix-huit systèmes sont répertoriés par Martin Joyal dans l’ordre chronologique de leur apparition :

•             le système de jeu neuf ;

•             le système de valeurs groupées ;

•             le système de Si Stebbins ;

•             le système « huits rois » ;

•             le système Stanyon ;

•             le système Joseph ;

•             le jeu pré-arrangé Esscee ;

•             le système Harding ;

•             le jeu de Jack ;

•             le système Cornelius ;

•             le système Osterlind ;

•             le système Boudreau ;

•             le système sans mémoire ;

•             le système Lusthaus;

•             le jeu mémoire ;

•             le système Reymond 
;
•             le système Wild ;

•             le système Richard.

Je ne traiterai pas dans ce blog du système du jeu neuf, ni de celui des valeurs groupées. J’aborderai directement dans un prochain article celui qui est le plus connu, le Si Stebbins.


Voilà. C’est tout pour le moment. Amitiés à tous.

Le chapelet, compte rendu du livre « Chaos, l’apparence du hasard » de Martin Joyal, Vue d’ensemble des systèmes (2) (dix-septième partie).


Eddie Joseph, le créateur d'un chapelet ordonné expliqué dans Fifteen minutes with the Joseph Card System.


Pour moi, un des livres qui décrit au mieux les possibilités des chapelets d’une façon analytique est l’ouvrage d’un prestidigitateur de langue anglaise Martin Joyal, Chaos, l’apparence du hasard paru en France en 2010 (il est sorti en anglais sous le titre The Six-Hour Memorized Deck en 1997).

D’abord pour distinguer les différents chapelets existants, l’auteur nous propose une terminologie précise. Il les divise en « arrangements » (traités dans le chapitre 2), « systèmes » (présentés dans le chapitre 3) et « jeux mémorisés » (dont le chapitre 4 donne une vue d’ensemble : neuf jeux vus en détail qui correspondent à ce que nous appelons les jeux apériodiques).

VUE D’ENSEMBLE DES SYSTÈMES

Au fil des années, de nombreux systèmes ont été développés. Quelques-uns sont plus connus que d’autres. Certains sont faciles à apprendre et à utiliser. D’autres demandent beaucoup de travail. Mais aucun ne peut rivaliser avec un jeu mémorisé et ses nombreuses possibilités.

LES CATÉGORIES DE SYSTÈMES

Il existe deux catégories de systèmes :

1) Les systèmes séquentiels.

2) Les systèmes ordonnés.

J’ai présenté les systèmes séquentiels dans un précédent article. A présent, je vais vous parler des systèmes ordonnés.

LES CARACTÉRISTIQUES DES SYSTÈMES ORDONNES

Dans ces systèmes, les cartes sont ordonnées non pas par rapport à celles qui les précédent, mais par rapport à la position qu'elles occupent dans l'arrangement. La position d'une carte est appelée « stack number » (terme introduit par Simon Aronson), ou « rang ». L'identité d'une carte est déterminée par un processus, dans ce cas un jeu de formules mathématiques et logiques, appliquées à un nombre (le rang de la carte en question). Quand l'arrangement est dans son ordre initial, la carte du dessus correspond au rang 1 et la carte du dessous au rang 52. Dans cette situation, le rang associé à une carte est identique à sa position dans le jeu. Mais si le jeu subit une coupe complète, les rangs des cartes ne sont évidemment plus égaux à leurs positions.

Les caractéristiques que l'on peut trouver dans un système ordonné sont les suivantes :

1. Jeu complet
Ici aussi, l'arrangement est constitué des cinquante-deux cartes et le processus s'applique à toutes les cartes.

2. Complexité du processus
Le processus doit consister en un petit nombre de formules et ces formules doivent être simples et ne pas distraire l'attention du magicien.

3. Intégrité conservée par les coupes
Le jeu peut être coupé et recoupé, aussi souvent que désiré, sans invalider le fonctionnement du processus.

4. Relation entre rang et carte
Étant donné le rang d'une carte, le processus vous permet de déterminer son identité.

5. Relation entre carte et rang
Étant donné l'identité d'une carte, le processus vous permet de déterminer son rang.

6. Relation entre position et carte
Connaissant l'identité d'une carte et sa position dans l'arrangement (généralement la carte du dessus ou celle du dessous), le processus vous permet de trouver l'identité de n'importe quelle carte à une position donnée.

7. Relation entre carte et position
Étant donné l'identité d'une carte et sa position dans l'arrangement (généralement la carte du dessus ou celle du dessous), le processus vous permet de trouver la position de n'importe quelle carte.

8. Faces visibles
Les cartes, faces visibles, peuvent être tranquillement étalées dans les mains ou sur la table sans que les spectateurs soupçonnent un arrangement. Dans certains cas, l'étalage sera régulier, toutes les faces sont montrées. Dans d'autres cas, l'étalage sera irrégulier, certaines faces restant cachées. Les systèmes basés sur les arrangements en jeu neuf et valeurs groupées n'ont pas cette qualité, à cause du rangement des cartes qui saute aux yeux.

9. Ordre apparemment aléatoire
Les cartes ne semblent pas avoir d'ordre apparent. Donc, le jeu peut être examiné très attentivement sans risque de détecter un montage. Ceci est vrai lorsqu'il n'y a aucune répétition de couleur, de famille, ou d'ordre des valeurs.

10. Assemblage mécanique
Certaines techniques vous permettent de mettre les cartes en ordre à partir d'un jeu neuf juste déballé, sans avoir à les placer une par une. Cela peut être fait, par exemple, par des mélanges faro.

11. Montage en miroir
Les vingt-six premières cartes du jeu (rangs 1 à 26) correspondent avec les vingt-six complémentaires en ordre inverse (rangs 52 à 27). Les compléments sont souvent les cartes jumelles ou des cartes de même valeur mais de couleur opposée. Les termes « d'arrangement réfléchi » ou « arrangement en miroir » sont parfois utilisés pour de tels montages.

Voilà. C’est tout pour le moment. Amitiés à tous.