vendredi 2 mars 2018

Pause dans le blog avec Osho et son ouvrage « Mon chemin, le chemin des nuages blancs » (onzième partie), premier matin.





  
Osho



Osho au départ ne s’appelait pas Osho. Il est né sous le nom de Rajneesh Chandra Mohan Jain. Puis il s’est fait connaître dans les années 70 et 80 en se présentant comme Bhagwan Shree Rajneesh. Il publie en 1974 The book of secrets (Le livre des secrets), un livre au titre mystérieux mais au contenu passionnant. Osho est pour moi un des écrivains qui a le mieux parlé de la spiritualité et de la méditation. Il était mystique mais ne croyait à aucun dieu. Il a fait scandale plusieurs fois, d’abord avec un livre sur la sexualité (Sous la couette, sexualité voie de l’extase), ensuite avec la révélation de sa grande fortune personnelle (il possédait plusieurs voitures de luxe). Il y a plusieurs ouvrages de lui que j’ai beaucoup aimés (par exemple Être en pleine conscience, une présence à la vie et Autobiographie d’un mystique spirituellement incorrect). Cet article est la suite de celui-ci. 

Aujourd’hui, je vais vous parler d’un ouvrage d’Osho que je ne connaissais pas, Mon chemin, le chemin des nuages blancs. C’est le formidable magicien cartomane Mickaël Stutzinger  qui m’a signalé la présence de ce livre qui est sans doute un des premiers d’Osho Rajneesh.


« Osho,
Pourquoi ton chemin s'appelle-t-il le Chemin des Nuages Blancs ? »

Dès l’instant où vous vous êtes fixé un but, un dessein, une destinée, une intention, dès l'instant où vous avez l'idée folle d'aboutir quelque part, alors surgissent les problèmes. Et vous serez vaincu, c'est certain. La nature même de l'existence implique votre défaite.

Un nuage blanc n'a nulle part où aller. Il va, il va n'importe où. Toutes les dimensions, toutes les directions lui appartiennent. Rien n'est exclu. Tout ce qui est, tout ce qui existe est totalement accepté d'avance.

C'est pourquoi j'appelle mon chemin, le Chemin des Nuages Blancs.

Les nuages blancs ne choisissent pas leur chemin, ils dérivent. Un chemin, cela veut dire aller quelque part. Le Chemin des Nuages Blancs représente, lui, un chemin sans chemin ; on y avance, mais sans objectif défini — on y avance sans mental.

Cela doit être bien compris, car objectif est synonyme de mental. C'est pourquoi vous ne pouvez concevoir de vivre sans objectif, car le mental ne peut exister sans objectif.

Et les gens sont tellement stupides — ils viennent même me demander : « Quel est le but de la méditation ? » La méditation ne peut avoir aucun but, car la méditation est fondamentalement un état de non-mental — là où vous êtes, mais sans aller nulle part ; où l'objectif est seulement d'être, est tout simplement d'être.

L'objectif est ici et maintenant. Dès qu'il est ailleurs, le mental se met à voyager. Il se met alors à penser, il met en route tout un processus. Si le futur apparaît, le mental peut alors fonctionner, il a libre cours, il a de l'espace pour aller et venir.
Qui dit objectif dit futur, qui dit futur dit temps.

Un nuage blanc vagabonde dans le ciel, en dehors du temps, car, pour lui, il n'y a pas de futur, pas d'intention. Il est ici et maintenant. Chaque instant est l'éternité entière.

Voilà. C’est tout pour le moment. La suite au prochain numéro. Amitiés à tous.