samedi 21 mai 2016

Les sept visages de l’intention (compte rendu du livre "Le Pouvoir de l’intention" de Wayne Dyer)



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Le docteur Wayne Dyer


« Quatre mille volumes de métaphysique ne nous enseigneront pas ce qu’est l’âme. »
Voltaire

Selon Le Pouvoir de l'intention de Wayne Dyer, il existe dans l’univers une grande Source qui est à l’origine de tout, dont nous sommes provisoirement séparés, mais avec laquelle nous pouvons nous reconnecter. Nous avons perdu le contact avec cette Source. Cependant, nous avons la possibilité de la retrouver par certains exercices spirituels qu’expose Wayne Dyer. Cette Source est une fontaine inépuisable d’énergie et d’inspiration, un champ d’intention créateur universel (voir cet article de mon blog).

Passer de la conscience de l’intention à la connaissance de l’intention.

Nous n’avons aucune preuve scientifique de l’intention. Mais, pour Wayne Dyer, de manière inconsciente, nous savons qu’elle existe. C’est ce qu’il appelle une connaissance silencieuse. Dans La force du silence Carlos Castaneda décrit la connaissance silencieuse comme « quelque chose que nous portons tous en nous. Une force qui maîtrise et connaît toute chose. Mais cette force ne pense pas, et par conséquent, elle ne peut nous dire ce qu’elle sait… L’homme a abandonné la connaissance silencieuse pour le monde de la raison. »

L’intention fait partie du monde inexplicable et immatériel de l’Esprit. L’Esprit déjoue nos tentatives visant à l’expliquer, car il réside dans une dimension qui n’a ni commencement ni fin, il est au-delà de nos symboles. C’est pourquoi nos paroles et nos écrits, les symboles que nous utilisons pour communiquer nos expériences, ne peuvent expliquer ce qu’est l’Esprit, même s’ils nous permettent de décrire le monde physique.

Wayne Dyer partage l’avis de Voltaire présenté au début de cet article et admet volontiers qu’il est incapable d’enseigner à quiconque ce qu’est l’Esprit, ni de le décrire précisément avec des mots. Mais il peut néanmoins décrire la façon dont il conçoit l’intention et montrer la séparation qui isole le champ de l’intention de nos sens et de notre raison. Il livre sa conception à travers ce qu’il appelle les sept visages de l’intention : la créativité, l’amour, l’abondance illimitée, la bonté, la beauté, la réceptivité, l’expansion.

L’intention est une prise de conscience intérieure que nous ressentons comme telle, même si nous ne pouvons la décrire adéquatement avec des mots. Wayne Dyer utilise ce concept pour se guider vers la Source de la création et l’activer dans sa vie quotidienne. C’est à chacun de nous, ensuite, de procéder de la même façon et de l’activer à notre tour dans notre vie quotidienne.

La connaissance silencieuse commence lorsque vous invitez le pouvoir de l’intention à jouer un rôle dans votre vie. Il s’agit ici d’un choix très personnel qui n’a pas à être expliqué ou défendu. Une fois que vous aurez pris cette décision, la connaissance silencieuse deviendra progressivement une part essentielle de votre conscience de tous les jours. En bannissant le doute et en faisant confiance à votre intuition, vous apprenez à re-connaître le pouvoir de l’intention, vous dégagez un espace qui permet au pouvoir de l’intention de s’infiltrer en vous (c’est une sorte de tour de passe-passe mais qui fonctionne très bien, faites-moi confiance !).

Voilà ! C’est tout pour aujourd’hui. Amitiés à tous.

Récitation du Soutra de la sublime lumière d'or (extrait à partir de la page 23)




 


Je participe à la récitation du Soutra de la sublime lumière d’or pour qu’il y ait moins de violence dans mon pays et dans le monde.

Lama Zopa Rinpoché met souvent l’accent sur l’importance pour la paix dans le monde de la récitation du Soutra de la sublime lumière d’or. Depuis octobre 2014, les étudiants de l'Institut Vajra Yogini ont donc apporté leur petite pierre pour l'établissement d'une paix durable partout dans le monde en mettant l'accent sur la récitation de ce soutra.

Récitations au château (Centre bouddhiste de Marzens) et à la maison ont permis d'accumuler en 16 mois plus de 1 000 récitations complètes de ce soutra dont la récitation prend en moyenne 3 heures 30. Plus de 400 personnes différentes ont pris part à ce beau projet collectif dont nous pouvons tous nous réjouir. Ces 1 000 récitations ont été offertes à Lama Zopa Rinpoché lors de la puja de longue vie qui a rassemblé tous les centres FPMT (Fondation pour la Préservation de la Tradition du Mahayana) à Singapour, le 13 mars 2016.

Dans notre monde agité, la récitation du Soutra de la sublime lumière d'or est plus que jamais d'actualité et les récitations vont donc continuer. Vous pouvez réciter le Soutra de chez vous en une ou plusieurs fois et communiquer ensuite le nombre de récitations effectuées.

Quel que soit le pays où ce soutra est enseigné, tout le pays en retire des bienfaits. Son dirigeant ne subit aucun conflit et la maladie disparaît. L’harmonie règne, les querelles se dissipent et tous les habitants vivent heureux. Le dirigeant accorde la liberté religieuse et bénéficie de la constante protection des dévas. Réciter ce texte dans des lieux en guerre est particulièrement bénéfique. Cela favorise également la prospérité et la pluie se déverse au moment opportun.

Quiconque protège ce soutra, le mémorise ou contribue à son expansion, surpasse les huit êtres de ce monde et voit tous ses souhaits exaucés. Le Bouddha a demandé aux protecteurs de respecter ce texte, de lui adresser des offrandes et de toujours protéger les gens qui le mémorisent ou se contentent même de le lire.

« Pour ceux qui sont sans soutien
Aide ou protection,
Puissé-je devenir le protecteur,
L’aide et le soutien suprêmes.

Je vous supplie, bouddhas, sublimes parmi tous les bipèdes,
Qui vivez aux dix directions,
Vous dont le cœur déborde d’amour et de compassion,
Dirigez votre regard vers moi.
Toute action négative que j’ai créée dans le passé,
Aussi grave soit-elle,
Je l’expose à la vue de ceux qui ont les dix pouvoirs.
Les fautes que j’ai commises
En abandonnant mes parents,
En négligeant les bouddhas
Et en ne m’appliquant pas au bien ;
Les fautes que j’ai commises
Par la satisfaction personnelle d’être riche,
D’appartenir à une noble famille,
Par l’arrogance et la vanité de la jeunesse ;
Les fautes que j’ai commises
Par mes pensées, mes paroles,
Mes actes nuisibles,
Et en ne reconnaissant pas leur méfait ;
Les fautes que j’ai commises
Par négligence, l’esprit immature
Et obscurci par l’ignorance,
Sous l’influence de mauvaises fréquentations ;
Perturbé par les passions,
Le goût du jeu ou les plaisirs,
Sous l’emprise du chagrin ou de la maladie,
Au contact des riches ;
Les fautes que j’ai commises
En m’associant à des gens ignobles,
Par envie ou avarice,
Par hypocrisie ou bassesse ;
Les fautes que j’ai commises
Pendant les périodes de pauvreté,
Perdant l’espoir
Et rencontrant la peur ;
Les fautes que j’ai commises
L’esprit volage,
Soumis au désir et à la colère,
Torturé par la faim ou la soif ;
Les fautes que j’ai commises
Pour nourritures et breuvages,
Les femmes, les biens ou les vêtements,
Ou tourmenté par diverses passions ;
Ainsi, les trois types d’actions négatives
Que j’ai accumulées de cette façon,
Par mon corps, ma parole et mon esprit,
Je les confesse toutes.
Ces fautes que j’ai commises
Par manque de respect
Envers les bouddhas, les enseignements
Et les auditeurs,
Je les confesse également.
Ces fautes dues au manque de respect
Envers les bouddhas solitaires
Et les bodhisattvas,
Je les confesse également.
Les fautes dues au manque de respect
Envers ceux qui enseignent l’excellente Doctrine
Et envers la Doctrine elle-même,
Je les confesse également.
Constamment, par ignorance,
J’ai rejeté la Doctrine,
Et me suis montré irrespectueux envers mes parents ;
Je le confesse également.
Les fautes dues à l’opacité mentale et à l’immaturité,
Au désir, à l’aversion et à l’ignorance,
À l’orgueil et à l’arrogance,
Je les confesse toutes.
Dans les mondes des dix directions,
J’honorerai ceux qui possèdent les dix pouvoirs, Éliminerai les souffrances De tous les êtres vivants.
J’établirai à la dixième terre
Les innombrables êtres ;
Une fois établis en celle-ci,
Puissent-ils tous devenir tathagatas.
J’œuvrerai pendant des millions d’ères cosmiques
Au bien de tous les êtres vivants,
Jusqu’à pouvoir libérer chacun d’eux
De l’océan des souffrances.
La Sublime Lumière d’or
Purifie toutes les actions
Enseigne ce qui est profond,
Soutenant ainsi tous les êtres vivants.
Quiconque a, pendant mille ères cosmiques,
Commis les fautes les plus graves,
Les purifiera toutes
S’il les confesse une seule fois avec sincérité.
Ayant exposé cette confession,
La Sublime Lumière d’or,
Qui permet d’éliminer totalement et rapidement
Les voiles du karma,
Puissé-je demeurer à la dixième terre,
La suprême source aux dix joyaux,
Puissé-je manifester les qualités d’un bouddha
Et libérer [les êtres] de l’océan de l’existence.
Puissé-je atteindre l’omniscience
Par le courant de l’océan des bouddhas,
Le profond océan de qualités,
Et les vertus infinies de l’Éveillé.

Puissé-je obtenir des centaines de milliers de Samadhi,
Des formes inconcevables,
Les pouvoirs et les forces, les [sept] branches de l’éveil
Et les dix pouvoirs sacrés.

Dans votre compassion, ô bouddhas,
Je vous prie de toujours veiller sur moi.
J’en appelle à votre esprit compatissant,
 Pardonnez mes erreurs !
En raison des fautes que j’ai commises dans le passé,
Durant des centaines d’ères cosmiques,
Mon esprit misérable souffre,
Opprimé par le chagrin et la peur.
Je redoute les actions négatives
Qui hantent toujours mon esprit inférieur.
Où que j’aille, nulle part
Je ne rencontre le bonheur.

Ô vous tous, compatissants bouddhas,
 Qui éliminez les peurs de tous les êtres,
Je vous en supplie, protégez-moi du mal
Et délivrez-moi de la peur.
À cause de mes actions, souillées par les passions,
Les tathagatas m’ont abandonné.
Je supplie les bouddhas de me laver
Avec l’eau de la compassion.
Je confesse toutes les fautes
Que j’ai pu commettre dans le passé
Et je confesse également
Toutes celles du présent.
Aussi, je promets de m’abstenir
De toute action négative
Et de ne dissimuler
Aucune de mes erreurs. »


Voilà. C’est tout pour aujourd’hui. Amitiés à tous.