mardi 29 mai 2018

Je me donne la permission.


Le texte en espagnol.



 Ce texte est la traduction d’un article du site « Viajes del corazon ». 

Il est la suite de celui-ci

Je m'accorde la permission d'être, et d’être qui je suis, au lieu de croire que je dois attendre quelqu’un pour déterminer où je devrais être ou comment je devrais être. 

Je m'accorde même la permission de sentir ce que je sens, au lieu de sentir ce que les autres pourraient sentir à ma place. 

Je me donne la permission de penser ce que je pense et aussi le droit de le dire, si je le veux, ou de me taire, si c'est ce qui me convient. 

Je me donne la permission de prendre les risques que je décide prendre, avec la seule condition d'accepter de payer, moi-même, le coût de ces risques. 

Je m'accorde la permission de chercher ce dont je pense avoir besoin au lieu d'attendre que quelqu'un me donne la permission de l'obtenir.


Voilà. C’est tout pour aujourd’hui. Amitiés à tous.

Compte rendu du livre « Je pense trop, comment canaliser ce mental envahissant » de Christel Petitcollin (partie 3, « Bien vivre avec sa surefficience », chapitre 4, « Optimiser le fonctionnement de son cerveau ») (neuvième partie).



Un livre de Christel Petitcollin


Je viens de lire un livre que j’ai trouvé à la fois formidablement bien écrit, original et passionnant. Je voudrais vous en faire part à travers quelques articles de ce blog. Il s’agit de « Je pense trop, comment canaliser ce mental envahissant »  de Christel Petitcollin. L’auteur y décrit ce qu’elle appelle les surefficients, les gens qui pensent trop et qui ont une pensée complexe arborescente. Cela les différencie de tout un chacun, de ceux que l’auteur appelle les neurotypiques ou normo-pensants. Les surefficients souvent ne se sentent pas reconnus par la société et vivent de graves crises identitaires. D’une manière générale, ils sont idéalistes, ont à la fois un besoin de connexion, de complexité, de cohérence et de sens. Leur problème principal est qu’ils peuvent avoir des relations difficiles avec les autres.

Cet article est la suite de celui-ci.

Le quatrième chapitre de la partie 3 « Bien vivre sa surefficience » s’intitule « Optimiser le fonctionnement de son cerveau  ». En voici le résumé.

Optimiser le fonctionnement de son cerveau

Un cerveau surefficient à cinq besoins de base : être nourri constamment d’apprentissages, exercer un sport, exploiter sa créativité, pratiquer l’art, être dans l’affectif.

Tout d’abord, il faut pour le surefficent vivre en léger surmenage. Parlons du rythme : celui qui vous convient est un rythme soutenu.

Vous avez eu cent fois l'occasion de le remarquer, vous avez une énergie hors du commun. Vous en faites bien plus que les autres en une seule journée et vous avez de plus l'impression frustrante de n'avoir rien fait. Le quotidien d'un normopensant vous exaspèrerait par sa lenteur et son manque de contenu. Ne soyez plus sensible aux avis qui vous reprochent d'en faire trop et de ne pas tenir en place. Oui, vous êtes hyperactif au sens d'hyper-dynamique. Alors, vivez au rythme qui vous convient à vous et ne vous souciez plus des critiques. Évidemment, ne demandez pas aux autres de vous suivre !

Les surefficients sont parfois sujets au burn out parce que ce léger surmenage est difficile à doser. Il suffit que quelques complications s'ajoutent à ce programme très dense pour créer une surcharge. On pourrait dire que les surefficients sont comme les chameaux : avec cent kilos sur le dos, ils sont au meilleur de leur rendement et galopent gaillardement. Mais qu'on ajoute seulement un kilo et ils s'effondrent brutalement. Attention au kilo de trop. Laissez de la place pour les imprévus. S'il n'y a pas de contretemps, vous en profiterez pour faire une petite méditation qui vous fera le plus grand bien.

Vous avez besoin d'intensifier votre quotidien pour vous sentir exister : fixez-vous des défis, ayez toujours plusieurs projets motivants en cours simultanément. Si les normopensants disent que vous vous dispersez, c'est que vous avez trouvé le bon équilibre.

Voilà. C’est tout pour le moment. Amitiés à tous.