vendredi 30 juin 2017

Compte rendu de « Mémoire illimitée » de Kevin Horsley (troisième partie), Renoncez à vos excuses.




Alex Mullen, champion du monde de mémoire en 2015 et 2016



Pour faire suite à mes trois articles sur la mnémotechnie sur le site Virtual Magie et à mon étude Introduction au mentalisme, à l'hypnose et àla mnémotechnie, je vais écrire un compte rendu croisé de deux livres qui sont pour moi les meilleurs des ouvrages actuels sur le sujet, Comment développer une mémoire extraordinaire de Dominic O’Brien et Mémoire illimitée de Kevin Horsley.

Aujourd’hui, je vais traiter de Mémoire illimitée de Kevin Horsley et résumer son chapitre 2: « Pardon ! » où il explique qu'il faut d'abord renoncer aux excuses stéréotypées sur l'apprentissage et la mémoire que nous avons tous.

Si tu veux voler avec les aigles, tu devras cesser de picorer avec les poules. "
Zig Ziglar

"Avant de poursuivre votre lecture, dites-moi, quelles excuses formulerez-vous pour ne pas lire tout ce livre ?

Par contre, si vous avez décidé de le lire en entier, quelles seront vos excuses pour ne pas mettre en application ce que vous y aurez appris ? Je sais que vous en ignorez le contenu, mais vos excuses sont toutes prêtes, n'est-ce pas ? Prenez le temps de vraiment y réfléchir et couchez-les sur papier.

Vous utilisez les mêmes excuses chaque fois que vous vous empêchez d'apprendre quelque chose de nouveau. On choisit le succès ou les excuses, pas les deux ! Les gens qui apprennent rapidement se concentrent exclusivement sur l'information et les compétences qui revêtent de l'importance ; les excuses ne sont que des virus de la pensée.

Les seules choses qui vous empêchent d'obtenir ce que vous voulez dans la vie, ce sont les excuses que vous vous répétez. Qui seriez-vous sans vos excuses ? Pensez-y.

Chaque excuse que vous acceptez vous affaiblit. En plus de nuire à votre concentration, elle vous empêche de prêter attention. Lorsque par vos excuses, vous vous empêchez d'apprendre quelque chose de nouveau, votre attention et votre énergie s'en trouvent paralysées. N'oubliez jamais que là où va l'attention, l'énergie se déverse.

Voici certaines des excuses les plus communes pour abdiquer son pouvoir.

1.  Je suis nul.

Je ne suis pas assez intelligent.
Ce n'est pas dans ma nature.
Je n'ai pas le temps de mettre en pratique l'information reçue. (Le temps existe toujours. Il s'agit de s'en ménager.)
Avoir une bonne mémoire ? Je n'ai pas les bons gènes ! (Comment le savez-vous ?)
Je vieillis. Je n'y peux rien au sujet de ma mémoire.
On n'apprend pas à un vieux singe à faire des grimaces ! (Tant mieux, puisque vous n'êtes pas un singe !)

2. C'est la faute de quelqu'un d'autre.

Mes parents ont toujours dit que j'étais idiot.
J'ai besoin de soutien pour développer ces compétences.
Le problème, c'est le livre. Je dois plutôt acquérir ce savoir en participant à un séminaire.

Il est impossible d'éprouver une émotion négative sans en imputer la faute à quelqu'un ou à quelque chose. Libérez votre esprit. La vie et les expériences vous offrent toujours deux choix : en apprendre quelque chose ou les reprocher à quelqu'un. À vous de décider !

3. Cela demande trop de travail.

Il y en a tout simplement trop à apprendre.
Je dois changer mon raisonnement.
Le livre exige que j'en fasse trop.
Ce sera difficile.

4. Il faut donc renoncer à vos excuses !

À force d'excuses, nous acceptons de vivre une vie médiocre. Nous savons nous disculper de faire ceci ou cela et nous nous excusons de n'assumer aucune responsabilité. Prenez immédiatement la résolution de cesser de céder votre pouvoir à vos excuses.

Sont-elles vraies ? En êtes-vous absolument certain ? Est-ce que l'une d'elles améliore vraiment votre vie ou vous dynamise ? Vous êtes plus que la somme de vos excuses, n'est-ce pas ?

Renoncez-y donc immédiatement !

Richard Bach a écrit : « Plaide en faveur de tes limites et, à coup sûr, elles te définiront. » Une seule raison vous empêchera de pratiquer l'information contenue dans ce bouquin : vous ! Au bout du compte, il vous appartient d'assumer la responsabilité de votre apprentissage, parce que la personne la plus responsable de ce qui vous arrive, c'est vous ! Si vous croyez en vos limites, votre vie sera limitée.

Pour améliorer votre mémoire et votre concentration, vous devez non seulement faire davantage, mais aussi en faire moins. On réussit à acquérir une nouvelle compétence en peu de temps lorsque l'on décide de laisser tomber ses excuses, ses jugements et ses plaintes. Si vous changez d'approche de manière cohérente et augmentez votre désir d'apprendre l'information trouvée dans Mémoire illimitée, vous vous en assurerez la maîtrise.

5.  Il est nécessaire d'agir sans délai  !

a)             Si vous continuez de vous accrocher à vos excuses, quelle sera votre vie dans cinq ans ?

b)            Qui seriez-vous sans vos excuses ? Abordez tout apprentissage animé de cette nouvelle façon de penser.

c)           Rappelez-vous que les excuses ne sont pas la vérité. Changez-les sans délai.

d)           Qu'est-ce qui importe le plus pour vous, fournir des excuses pour ne pas atteindre votre potentiel ou exceller ?

e)            Pourquoi est-ce important pour vous d'apprendre à dynamiser votre mémoire ? Réfléchissez à tout cela et écrivez autant de raisons que possible de viser un énorme but. Comme le dit Darren Hardy : « Nous avons moins besoin de la volonté que de la puissance de poursuivre un but."


Voilà. C’est tout pour le moment. Amitiés à tous.

Compte rendu de « Comment développer une mémoire extraordinaire » de Dominic O’Brien (septième partie), «La mémoire et la créativité».



Ed Cooke, un champion du monde de mémoire.

Pour faire suite à mes trois articles sur la mnémotechnie sur le site Virtual Magie et à mon étude Introduction au mentalisme, à l'hypnose et à la mnémotechnie, je vais écrire un compte rendu détaillé du livre qui est pour moi le meilleur des ouvrages actuels sur le sujet, Comment développer une mémoire extraordinaire de Dominic O’Brien, huit fois champion du monde de mémoire et qui était un élève à la fois lent et inattentif.

Dans le chapitre « La mémoire et la créativité », Dominic O‘Brien, vous fait faire des exercices pour développer votre créativité, qui sera un des qualités déterminantes dans votre mémorisation.

« Il peut paraître exagéré d’affirmer que mon expérience m’a permis de restructurer mon esprit mais, comme la mémoire est intimement liée à la créativité (et aux multiples aspects de la fonction cérébrale qui la touchent), cette déclaration n’est pas aberrante. D’abord, l’amélioration de la mémoire fait largement usage des ressources de l’imagination. Même au tout début de mon aventure au cœur des pouvoirs mnémoniques, alors que je tentais d’imiter le grand Creighton Carvello, je me suis rendu compte que la mémorisation d’une séquence aléatoire de données (de cartes, par exemple) requérait de les coder sous forme d’images. Ainsi, des éléments d’information aléatoires pouvaient, d’une certaine façon, s’imbriquer les uns dans les autres. Je sais maintenant que le processus mettant l’imagination à profit fait intervenir toute une panoplie de fonctions cérébrales, dont la logique et l’orientation spatiale.

Certaines personnes pensent qu’elles n’ont pas une imagination assez vive pour rendre possible le développement de leur mémoire. Si vous en faites partie, débarrassez-vous de cette pensée ! Ne vous arrive-t-il jamais, à votre bureau, de vous imaginer dans un paradis exotique, ou, si votre journée est particulièrement stressante, dans un lieu calme ? Si vous vous exercez un peu, vous pourrez vous construire un univers imaginaire truffé de détails. D’après moi, nous sommes tous dotés de pouvoirs formidables liés à l’imagination ; cependant, nous avons souvent appris qu’il fallait les réprimer. Je tiens à vous rassurer : il n’est jamais trop tard pour donner libre cours à son imagination.

J’en sais quelque chose. Souvenez-vous que, lorsque j’étais enfant, on me reprochait souvent d’être dans la lune. Mes enseignants ont tout fait pour réprimer mon imagination. Aujourd’hui, je sais que ce penchant pour la rêverie était le signe de mon pouvoir créatif. Évidemment, mes pensées étaient étranges et frivoles, mais je crois qu’elles permettaient à mon esprit d’exprimer son potentiel de créativité qui, j’en suis persuadé, est la raison pour laquelle je réussis si bien dans les concours de mémoire. Cette force est présente en chacun de nous. Il ne tient qu’à nous d’apprendre (ou de réapprendre) à la libérer.

Les pensées créatives me viennent plus rapidement et plus facilement aujourd’hui qu’auparavant. Si vous avez l’impression que vous n’êtes pas dans ce cas, faites les exercices et suivez les conseils de cet ouvrage. Ils vous aideront à tirer parti des différents aspects de votre imagination. Plus vous l’exercerez, plus vous penserez de manière créative et serez capable de générer des images et des idées dans toutes les sphères de votre vie. De surcroît, quand votre imagination sera plus vive, votre pouvoir mental (dont votre mémoire) sera plus fort. Vous réfléchirez plus vite et plus clairement, que ce soit pour décider quels vêtements vous allez porter, pour mémoriser un jeu de cartes ou pour préparer une conférence. L’essentiel est de libérer le rêveur qui est en vous.

 SCÉNARIO 1

Imaginez que vous tenez un ballon de football dans vos mains et qu’il a une odeur d’oranges fraîchement pressées. Prenez le temps d’associer ces deux idées dans votre esprit. Ensuite, imaginez que le ballon ait la texture de la gélatine, qu’il fasse tic-tac comme une horloge et qu’il ait le goût du chocolat. Ne vous pressez pas ; concentrez-vous sur cette image pendant au moins 5 minutes, afin de lui donner vie. Si votre esprit vagabonde, ramenez-le à la première sensation, c’est-à-dire le contact avec le ballon.

SCÉNARIO 2

Lorsque vous vous sentirez entièrement imprégné du premier scénario, passez à celui-ci : imaginez un éléphant jaune à pois roses, qui miaule comme un chat, qui a le goût du gingembre, qui a un toucher piquant et qui sent le café frais. Ici encore, passez au moins 5 minutes à donner vie à cette idée dans votre esprit.
Lorsque vous êtes prêt, tentez de vous souvenir des caractéristiques étranges du ballon de football et de l’éléphant. Plus votre visualisation aura été détaillée, plus il vous sera facile d’évoquer ces images. »


Voilà. C’est tout pour le moment. Amitiés à tous.

Compte rendu de « Mémoire illimitée » de Kevin Horsley (deuxième partie).





Sébastien Martinez, premier champion de France de mémoire (2015), félicite Sylvain Estadieu, champion de France 2017.


Pour faire suite à mes trois articles sur la mnémotechnie sur le site Virtual Magie et à mon étude Introduction au mentalisme, à l'hypnose et à la mnémotechnie, je vais écrire un compte rendu croisé de deux livres qui sont pour moi les meilleurs des ouvrages actuels sur le sujet, Comment développer une mémoire extraordinaire de Dominic O’Brien et Mémoire illimitée de Kevin Horsley.

Aujourd’hui, je vais traiter de Mémoire illimitée de Kevin Horsley, chapitre 1: « Mémoire pierre angulaire de notre existence ».

« La mémoire constitue la pierre angulaire de notre existence. Elle détermine la qualité de nos décisions et, par conséquent, de notre vie.

La capacité d'apprendre et la mémoire constituent deux des propriétés les plus magiques de l'esprit humain. Si l'apprentissage consiste en l'habileté d'acquérir de l'information nouvelle, la mémoire est la capacité de la conserver au fil du temps ; elle constitue le fondement de tout apprentissage. Si elle n'est pas en place, on ne fait que lancer de l'information dans un trou profond, sans jamais plus la réutiliser. Malheureusement, bon nombre de gens ne se souviennent pas de ce qu'ils savent ; ils apprennent et ils oublient sans cesse.

Améliorez votre mémoire et vous améliorerez tout le reste. L'accès à l'information deviendra plus rapide et facile, et les rapports et les associations se feront mieux. Plus vous aurez correctement emmagasiné de faits et de souvenirs dans votre cerveau, plus grand sera votre potentiel d'en arriver à des combinaisons et à des connexions uniques. Une mémoire accrue améliore aussi l'intelligence de base, parce que l'intelligence se fonde sur tous les événements, toutes les personnes et tous les faits dont vous pouvez vous souvenir. Plus vous y parviendrez, plus vous pourrez créer et faire, parce que la connaissance factuelle précède toujours les compétences. Puisqu'on ne peut ériger l'information que sur de l'information, plus vous en saurez, plus il sera facile d'accroître votre savoir.

En ce qui concerne votre mémoire, deux choix s'offrent à vous. Le premier est de penser qu'il est impossible de l'améliorer, de faire quoi que ce soit pour développer votre habileté innée. De nombreuses personnes adoptent cette façon de penser, parce que pas une seule des milliers d'heures passées sur les bancs d'école n'est réservée à leur montrer comment elles peuvent améliorer leur formidable mémoire. À l'école, on n'enseigne rien sur l'incroyable cerveau.

Alors que j'avais huit ans, un psychologue scolaire, croyant que je souffrais d'une lésion au cerveau, a voulu m'inscrire à une classe spéciale. Dyslexique typique, je suis né avec une mémoire plutôt faible, et j'étais incapable de me concentrer. Par conséquent, lire et écrire m'ont toujours été difficiles. Pendant toutes mes années d'école, j'ai appris en écoutant ma mère et mes amis me lire le matériel d'enseignement. Je m'efforçais de tout mémoriser et ce qui m'échappait, c'est-à-dire presque tout, eh bien, m'échappait. Puisque je ne parvenais pas à comprendre ce que l'on m'enseignait, j'étais sans avenir. Durant mes 12 années de scolarité, je n'ai jamais réussi à lire un seul livre au complet et, à la fin, je ne pouvais pas lire beaucoup mieux que je le faisais en première année. Tout cela pour dire que, je ne sais trop comment, j'ai reçu mon diplôme d'études secondaires en 1989.

Quelques années plus tard, une visite dans une librairie locale a transformé ma vie. Jusqu'alors, je n'avais lu aucun livre en entier par moi-même, mais ce soir-là, j'ai décidé d'en acheter trois, tous du même auteur, Tony Buzan : Une tête bien faite, Tout sur la mémoire et La lecture rapide. À ce moment-là, je pensais honnêtement commencer par la lecture du troisième titre pour ensuite lire les deux autres rapidement, mais les choses se sont passées autrement. J'ai d'abord lu Tout sur la mémoire, lequel m'a appris qu'une option se présente à nous : notre mémoire n'est rien de plus qu'une habitude, et les habitudes peuvent être améliorées par une formation et une application appropriées. J'ai découvert que l'amélioration de la mémoire s'appuie sur des principes fondamentaux, lesquels produiront les résultats connus par les grands maîtres de la mémoire, pour autant que ces principes soient appliqués de façon cohérente. Dans le cas contraire, pas de réussite possible. Je me suis donc mis à étudier la psychologie et tout ce qui me tombait sous la main concernant le cerveau, l'esprit et la mémoire. J'ai lu des centaines de livres et écouté autant de cassettes audio, en plus d'interviewer des gens dotés d'une excellente mémoire. Ce long parcours m'a permis de surmonter mes problèmes liés à la dyslexie, au point où je lisais et j'absorbais quatre livres par semaine, en moyenne. En une heure, je pouvais apprendre ce qui exigeait des mois d'efforts à la personne moyenne.

En 1995, j'ai pris la décision de participer aux Championnats du monde de la mémoire, événement où l'on en teste toutes les facettes ; ils attirent les meilleurs maîtres de la mémoire au monde. Cette année-là, j'ai terminé cinquième au classement général et deuxième à l'épreuve de l'écrit. Désormais, je détenais la preuve que j'avais surmonté tous les défis que m'avait posés la dyslexie. La même année, le Brain Trust m'a attribué le titre de «Maître mondial de la mémoire », titre présenté et conjointement sanctionné par Son Altesse Sérénissime le Prince Philip du Liechtenstein, le 26 octobre 1995, au Hanbury Manor, à Ware, Hertfordshire, en Angleterre. Compte tenu de mes difficultés antérieures et du chemin parcouru, cela représentait pour moi une très grande réalisation. Je savais que ma vie avait pris une nouvelle direction et qu'elle ne serait plus jamais la même.

En 1999, j'ai décidé d'élargir mes horizons et de mettre encore plus à l'épreuve mes habiletés, en m'attaquant au record mondial de ce qui est appelé «L'Everest des tests de mémoire ». J'ai mémorisé les 10 000 premiers chiffres de pi — le nombre pi a passé avec succès tous les tests du caractère aléatoire et on ne lui connaît pas de limite. Les 10 000 premiers chiffres de pi sont divisés en 2 000 groupes de cinq chiffres. À 50 reprises, on citait au hasard l'une de ces séquences et je devais répliquer en donnant les cinq chiffres de la séquence précédente et de la suivante. Le record tenait à la vitesse d'exécution du test ; je l'ai battu en lui soustrayant 14 minutes ! Pourquoi me suis-je soumis à cette épreuve, me direz-vous ? Principalement parce que les gens estimaient qu'il s'agissait d'une tâche impossible. C'est l'histoire de ma vie : repousser les limites et montrer aux gens ce dont la mémoire est capable.

Depuis ce temps, je poursuis ma formation, j'enseigne à des personnes et je les forme à se souvenir de l'information clé dont ils ont besoin dans leur vie, tout en leur rappelant que la joie d'apprendre est à la portée de tous. Bon nombre de gens disent que je dispose d'une mémoire photographique, mais c'est faux. J'ai simplement découvert de nombreux « secrets » sur la mémoire, des méthodes que j'ai utilisées et dont je me suis approprié.

Mon but n'est pas de vous impressionner, mais d'insister sur un point : nous avons tous le potentiel d'acquérir la maîtrise de notre mémoire. Peu importe d'où vous venez, ce qui compte, c'est où vous allez ! Toutefois, si vous continuez de faire ce que vous avez toujours fait, vous obtiendrez les résultats que vous avez toujours obtenus. Vous devez faire différemment pour obtenir un résultat différent. Ceci étant dit, permettez-moi une parole d'avertissement : passer maître dans l'art de mémoriser exige que l'on pense différemment.

Ne portez pas de jugement sur le présent livre et n'y cherchez pas la perfection ; arrêtez-vous plutôt à sa valeur. Lorsque vous jugez de l'information, vous vous empêchez de l'assimiler. Vous pouvez juger les méthodes, les critiquer, voire essayer une autre approche, mais je vous promets que vous n'obtiendrez pas les mêmes résultats que les maîtres de la mémoire ont obtenus, si vous n'appliquez pas les principes que je vous présente. Lisez le présent ouvrage avec ouverture d'esprit. Je ne doute nullement que tout ce que vous y apprendrez fonctionne merveilleusement bien. Les méthodes dont je vous fais part sont celles que les maîtres de la mémoire utilisent. Voici la stratégie !

Le présent livre compte trois sections qui couvrent les quatre éléments clés (les quatre «C ») du perfectionnement de la mémoire. La première section concerne l'amélioration de la Concentration, la deuxième celle de votre habileté à Créer des images et à Connecter des concepts, et la dernière section porte sur l'utilisation Continue du matériel appris. Ces quatre « C » constituent la solution à tout problème de mémoire dont vous souffrez ou dont vous pourriez souffrir plus tard. Certains des exemples que j'ai utilisés dans le présent livre ont été tirés d'ouvrages portant sur les affaires et le développement personnel. Par conséquent, en plus d'apprendre à améliorer votre mémoire, vous assimilerez certains concepts clés qui pourront servir à votre développement personnel.

Je vais vous enseigner comment transformer de l'information insipide en quelque chose de réel et de bien organisé ; elle acquerra ainsi un sens, et vous pourrez l'utiliser au lieu de simplement l'oublier. Il ne s'agit pas d'apprendre par cœur, mais d'emmagasiner différemment de l'information afin de produire de bien meilleurs résultats, et de faciliter ainsi votre apprentissage et votre compréhension.
Beaucoup de livres se lancent dans un verbiage confus avant d'offrir de la substance à leurs lecteurs. Le présent ouvrage est différent. J'ai préféré aller droit au but afin de vous épargner beaucoup de temps et d'énergie. J'ai pour but de vous révéler le monde merveilleux de l'amélioration de la mémoire comme j'aurais aimé qu'on me l'enseigne. Ne vous contentez pas de lire ce livre. Amusez-vous avec ses concepts et intégrez-les à votre façon de penser et à votre vie. Vous êtes prêt? Entamez la première leçon et libérez le pouvoir de votre mémoire ! »

Voilà. C’est tout pour le moment. Amitiés à tous.

Compte rendu de « Comment développer une mémoire extraordinaire » de Dominic O’Brien (sixième partie), chapitre «Comment tout a commencé pour moi».


Un autre champion du monde de mémoire, Ben Pridmore.

Pour faire suite à mes trois articles sur la mnémotechnie sur le site Virtual Magie et à mon étude Introduction au mentalisme, à l'hypnose et à la mnémotechnie, je réalise un compte rendu détaillé du livre qui est pour moi le meilleur des ouvrages actuels sur le sujet, Comment développer une mémoire extraordinaire de Dominic O’Brien, huit fois champion du monde de mémoire et qui était un élève à la fois lent et inattentif.

Dans le chapitre « Comment tout a commencé pour moi », Dominic O’Brien évoque ses débuts, sa première mémorisation d’un jeu de cartes complet,  après avoir vu à la télévision le mnémotechnicien Creighton Carvello réaliser cet exploit. Cela s’est passé lorsqu’il a commencé à reconnaître des gens et des objets dans les cartes ! Voici ce qu’il écrit :

« Nous avons tendance à considérer la mémoire comme une fonction acquise du cerveau. Les personnes distraites (celles qui ont l’habitude d’oublier les noms ou les anniversaires des membres de leur famille et de leurs amis, celles qui doivent retourner au magasin parce qu’elles y ont laissé quelque chose) disent souvent qu’elles aimeraient avoir une meilleure mémoire. Il est cependant peu probable que ces paroles impliquent une vraie volonté de changement. Peu de gens prennent le temps d’être reconnaissants envers l’outil précieux et extraordinaire qu’est la mémoire.

Procédons à un petit exercice : imaginez quelle serait votre vie sans mémoire. Vous n’auriez pas d’images mentales de vos amis, de votre famille et des endroits qui vous sont familiers. En fait, vous perdriez votre identité. Votre sentiment d’appartenance (à l’égard des gens et des endroits) s’estomperait. Les leçons que vous avez tirées de vos erreurs et de vos accomplissements disparaîtraient également. Cela aurait des conséquences tragiques sur l’image que vous avez de vous-même.

Inversement, une mémoire puissante est non seulement un instrument utile (elle aide à faire face aux activités de la vie quotidienne comme téléphoner à un parent, trouver un trousseau de clés ou faire cuire une pizza), mais elle est également une source incroyable de richesse intérieure. D’après mon expérience, la mémoire elle-même est beaucoup plus importante que ce qu’on y stocke : c’est une source de confiance et de réconfort, une force inhérente à la connaissance de soi.

Nous y reviendrons mais, tout d’abord, j’aimerais vous ramener au début de mon parcours, qui a commencé en 1987, alors que j’étais âgé de 30 ans. Cette année-là, j’ai vu le maître Creighton Carvello mémoriser une séquence aléatoire de 52 cartes à la télévision et j’ai voulu savoir comment il avait fait pour accomplir un exploit aussi impressionnant, apparemment surhumain. Était-il un génie ? Utilisait-il une stratégie ? Était-il un être surnaturel ou tout simplement brillant ?

Armé d’un jeu de cartes, j’ai tenté de reproduire sa prouesse. Cependant, comme la plupart des gens, je ne me rappelais que des cinq ou six premières cartes, puis j’étais dépassé. Je me demandais comment Creighton Carvello avait accompli cet apparent miracle de l’esprit. Ce mystère me fascinait ; telle était ma nature. Je souhaitais faire la lumière sur ce phénomène. En effet, je croyais que, si le maître était capable d’accomplir une telle chose, je l’étais aussi.

Mon point de départ a été un jeu auquel je jouais lorsque j’étais enfant, au cours des longs trajets en voiture. Vous aussi, vous avez probablement joué à ce jeu que j’appelais : « Je pars en voyage et j’emporte... » À tour de rôle, les participants ajoutent un nouvel objet à ceux de la liste. Pour ce faire, ils doivent d’abord passer en revue les articles précédents : « Je pars en voyage et j’emporte un livre », puis « Je pars en voyage et j’emporte un livre et un parapluie », et ainsi de suite. Dès qu’un joueur oublie un objet, il est disqualifié. Quand il ne reste plus qu’un participant en lice, il gagne la partie. J’étais assez bon à ce jeu mais, comme la majorité des gens, je ne faisais que répéter les mots dans ma tête en espérant qu’ils s’y ancreraient. Parfois, je les imaginais l’un à côté de l’autre, et cela m’aidait. Toutefois, dans l’ensemble, je n’utilisais pas de stratégie particulière pour me faciliter la tâche ou pour améliorer mes capacités.

J’ai réfléchi à ce jeu en pensant à l’exploit accompli par Creighton Carvello. Il m’a vite semblé évident qu’il n’utilisait pas la répétition pour mémoriser la suite de cartes ; en effet, il tournait une seule fois chacune des cartes, puis il passait à la suivante. Jamais il ne les regardait de nouveau. Par conséquent, il ne révisait pas la suite pour bien la retenir. Dans ce cas, comment procédait-il ? Et moi, comment serais-je en mesure de mémoriser 52 cartes d’un coup ?

Je me suis demandé s’il m’était possible de conditionner mon corps à bouger d’une certaine façon selon le type de carte retournée. Par exemple, si la première carte était un 3 de trèfle, je pourrais tourner la tête d’environ trois degrés ; si la deuxième carte était un roi de carreau, je pourrais bouger la langue vers la joue droite, et ainsi de suite. Il n’y avait pas de lien immédiat entre les cartes et les mouvements. Cependant, je me disais que, si je maîtrisais mon code et si je l’utilisais dans mes tentatives de mémorisation, la séquence s’ancrerait plus facilement que le nom des cartes. Assez rapidement, j’ai compris que cette méthode n’était pas pratique. J’ai alors utilisé une formule mathématique comme solution de rechange. Par exemple, si les deux premières cartes étaient un 4 et un 8, je pourrais multiplier les chiffres pour obtenir 32. Cependant, comment m’y prendrais-je pour retenir ce nombre ? Et comment intégrerais-je la séquence ? Aucune de mes méthodes ne semblait fonctionner.

Je me suis vite rendu compte que ces techniques n’étaient que des diversions. Je suis allé à la bibliothèque pour voir si la solution se trouvait dans un livre mais, à cette époque, il n’y avait pas d’ouvrage sur le développement de la mémoire. Je ne pouvais pas non plus consulter Internet, parce qu’il n’existait pas tel qu’on le connaît aujourd’hui. J’ai dû me rendre à l’évidence : la seule façon de trouver une réponse à mon problème était de procéder par essais et erreurs.

À ce moment-là, j’ai compris que la logique et le pouvoir de déduction devaient jouer un rôle dans ma démarche (je ne savais pas encore tout à fait lequel), mais que la clé de la réussite résidait dans mon imagination et ma créativité. J’avais entendu dire que l’invention d’une histoire était une bonne façon de retenir des renseignements. J’ai jonglé avec cette idée. Les minutes sont devenues des heures, et les heures, des jours. J’ai commencé à « reconnaître » des gens et des objets dans les cartes et j’ai ainsi été capable de mémoriser une douzaine de celles-ci sans commettre d’erreur. J’ai mis à profit ce code prometteur pour créer une histoire avec chaque séquence. Pour moi, il s’agissait d’un progrès modeste mais significatif, et cela m’a donné la stimulation nécessaire pour continuer jusqu’à être capable d’accomplir l’exploit de Creighton Carvello.

Dès le début de l’utilisation de cette technique, j’ai réussi à relever le défi. En combinant les méthodes de « scénarisation » et d’utilisation de lieux (dont il sera question dans un prochain article), j’ai pu me souvenir sans commettre d’erreur d’une séquence de 52 cartes. Encore aujourd’hui, lorsque j’évoque ce moment, j’éprouve exactement le même sentiment de réussite. Ce n’était pas seulement un accomplissement ; c’était un exploit incroyablement stimulant pour moi. Je n’avais jamais ressenti cela auparavant. J’étais comme ivre. Je n’allais sûrement pas m’arrêter là !

En peu de temps, grâce à ma curiosité, à mon obstination et à ma détermination, je suis parvenu à utiliser cette stratégie pour mémoriser non pas un, mais plusieurs jeux de cartes d’un seul coup d’œil. J’étais en train de décupler ma capacité de restitution, entre autres choses. D’après moi, ces balbutiements ont mis en branle une suite d’événements qui allaient engendrer une restructuration complète des multiples fonctions de mon cerveau, en commençant par ma créativité.

La libération de mon imagination

Lorsque j’ai commencé à chercher la clé pour répéter l’exploit de Creighton Carvello et que j’ai véritablement exploré ce que mon cerveau avait d’étrange et de merveilleux à offrir, j’ai constaté que ma créativité augmentait. Plus je travaillais ma mémoire, plus les idées et les associations fusaient. Au cœur de mon système se trouve le processus de transformation des cartes à jouer en images mentales. Au début, c’était lent et laborieux mais, après un certain temps, un flot régulier de pensées colorées et d’images a commencé à me venir à l’esprit automatiquement.

Rapidement, j’ai appliqué ces méthodes à la mémorisation d’énormes séquences de chiffres, de longues listes de mots, de centaines de nombres binaires, de faits, d’associations de noms et de visages, de numéros de téléphone, de poésies, et plus encore. Le fait de devenir un maître de la mémoire a donné, je crois, libre cours à ma créativité, qui avait été inhibée par des années d’obligation à rester tranquille et d’écouter en classe. Tout à coup, mon esprit était libre ! »


Voilà. C’est tout pour le moment. Amitiés à tous.

Compte rendu de « Mémoire illimitée » de Kevin Horsley (première partie).



Kevin Horsley.

Pour faire suite à mes trois articles sur la mnémotechnie sur le site Virtual Magie et à mon étude Introduction au mentalisme, à l'hypnose et à la mnémotechnie, je vais écrire un compte rendu croisé de deux livres qui sont pour moi les meilleurs des ouvrages actuels sur le sujet, Comment développer une mémoire extraordinaire de Dominic O’Brien et Mémoire illimitée de Kevin Horsley qui vient juste de sortir en français.

Aujourd’hui, je vais traiter de Mémoire illimitée de Kevin Horsley. Voici son introduction :

La plus grande percée de votre vie se produit lorsque vous prenez conscience que vous pouvez apprendre tout ce que vous avez besoin d'apprendre pour atteindre tout but que vous vous êtes fixé. Cela signifie qu'il n'y a aucune limite à ce que vous pouvez être, avoir ou faire.
Brian Tracy

A quel point votre vie serait-elle différente si vous pouviez apprendre n'importe quoi et vous le rappeler facilement, rapidement et efficacement ? Pensez-y !

Dans le présent livre, je vous propose un ensemble de compétences et de façons de penser puissantes, capables d'améliorer la mémoire, qui vous permettront d'être aux commandes de votre apprentissage et de votre vie. Vous y découvrirez plusieurs méthodes incroyables, tant anciennes que nouvelles, inspirées des plus grands esprits dans les sphères de l'apprentissage accéléré et du développement de la mémoire. Mémoire illimitée vous transmettra les connaissances que l'on a oublié de vous apprendre à l'école. Il s'agit essentiellement d'être maître du fonctionnement de son cerveau, objectif impossible à atteindre s'il n'est pas fondé sur la mémoire.

Imaginez-vous être né sans mémoire. Qui seriez-vous ? Rien ! Dépourvu de mémoire, vous êtes dépourvu de tout. Si je vous demandais « Qui êtes-vous ? », vous rassembleriez immédiatement des souvenirs dans votre esprit pour répondre à ma question. La mémoire, c'est la colle qui réunit votre vie en un tout. Tout ce que vous êtes aujourd'hui, vous le devez à votre formidable mémoire. Vous êtes un être qui collecte des informations, et c'est sur le plan de votre mémoire que se vit votre vie. Sans elle, vous seriez incapable d'apprendre, de penser, de faire preuve d'intelligence, de créer et même de savoir comment lacer vos chaussures. Vous ne pourriez pas acquérir d'expérience dans quelque domaine que ce soit, parce que, après tout, l'expérience n'est que l'ensemble de ce que l'on a mémorisé. On ne peut vivre l'information que si l'on peut s'en souvenir.

Au fil des ans, on a donné à la mémoire une mauvaise réputation, en l'associant au bourrage de crâne et à l'apprentissage par cœur. Selon certains éducateurs, la compréhension constitue la clé de l'apprentissage, mais comment comprendre ce dont on ne peut se souvenir ? Nous avons tous connu des moments où nous avons acquis et compris de l'information, sans être capables de nous la rappeler lorsque nous en avons eu besoin. Par exemple, combien de blagues connaissez-vous ? Vous en avez probablement entendu des centaines, mais vous ne vous souvenez que de quatre ou cinq. Entre se souvenir de quatre blagues et en connaître et en comprendre des centaines, la différence est énorme. La compréhension ne crée pas l'usage. La maîtrise résulte uniquement du souvenir instantané de ce que l'on a compris et de sa mise en pratique. Mémoriser, c'est emmagasiner ce que nous avons appris, sinon pourquoi se donner la peine d'apprendre quoi que ce soit ?

Pour certaines personnes, avoir une bonne mémoire est inutile à l'ère Google. Cependant, selon Ken Jennings : «Toute décision est basée sur des faits. S'ils sont emmagasinés dans notre cerveau, ils sont tout de suite à notre disposition. Si nous devons les trouver auparavant sur Google, nous pourrions prendre une mauvaise décision dans le feu de l'action.»


Voilà. C’est tout pour le moment. Amitiés à tous.

jeudi 29 juin 2017

Compte rendu de « Comment développer une mémoire extraordinaire » de Dominic O’Brien (cinquième partie).



Andy Bell, un champion du monde de mémoire.


Pour faire suite à mes trois articles sur la mnémotechnie sur le site de Virtual Magie et à mon étude Introduction au mentalisme, à l'hypnose et à la mnémotechnie, je vais écrire un compte rendu du livre qui est pour moi le meilleur des ouvrages actuels sur le sujet, Comment développer une mémoire extraordinaire de Dominic O’Brien, huit fois champion du monde de mémoire et qui était un élève à la fois lent et inattentif.

Dans le chapitre «Votre mémoire et votre cerveau », Dominic O’Brien fait appel à des notions de physiologie du cerveau pour comprendre le phénomène des mémoires exceptionnelles. Il nous conseille d’essayer d’harmoniser l’hémisphère droit et l’hémisphère gauche de celui-ci. Voici ce qu'il écrit :

" En effet, le cerveau humain compte deux hémisphères : le gauche et le droit. Il est maintenant reconnu que le gauche commande l’activité du côté droit du corps et que le droit commande celle du côté gauche du corps. Cela explique peut-être pourquoi, selon les tests, mon hémisphère droit est dominant : je suis gaucher pour presque tout. J’écris et je lance de la main gauche, je frappe le ballon avec le pied gauche, j’étais ailier gauche dans mon équipe de football à l’école. Cependant, peut-on prétendre que le fonctionnement des hémisphères est aussi simple ?

Les théories sur les fonctions hémisphériques évoluent sans cesse. En 1981, le prix Nobel de médecine a été attribué au neuro-psychologue Roger Sperry pour ses recherches au sujet de l’asymétrie cérébrale. Ce spécialiste avait montré que chaque hémisphère était responsable de fonctions particulières. Par la suite, on a découvert que l’hémisphère gauche pilotait la séquence, la logique, le langage, l’analyse et les nombres, et que le droit traitait l’imagination, les couleurs, le rythme, les dimensions et l’orientation spatiale.

Toutefois, selon des recherches récentes, cette distinction ne serait pas si nette. Les neurologues considèrent maintenant que les deux hémisphères influent sur toutes ces fonctions, mais qu’ils le font selon des modes différents. Par exemple, il semble que l’hémisphère gauche se préoccupe davantage des détails et que le droit considère les situations dans leur ensemble. Voyons la façon dont nous comprenons le langage : l’hémisphère gauche est responsable du stockage et du classement des mots, alors que le droit s’intéresse notamment à l’intonation et à l’humour, c’est-à-dire à la manière dont le ton de la voix peut influencer l’interprétation des mots.

Prenons la phrase : « Alors toi, tu mets les pieds dans le plat ! » Si elle est prononcée sur un ton joyeux et amical, elle exprime la surprise ou l’incrédulité. Si celui qui entend cette phrase regarde ses pieds avec étonnement, il présente une faiblesse de la fonction de l’hémisphère droit : il a pris la phrase au pied de la lettre, ce qui est caractéristique de l’hémisphère gauche. En effet, ce dernier n’est pas associé au sens de l’humour. Quant à l’hémisphère droit, il considère la situation dans son ensemble, de façon moins littérale, et décide sur quels détails le gauche devrait se concentrer.

Selon moi, si vous voulez augmenter vos facultés mnémoniques, vous devez faire en sorte que vos hémisphères collaborent le plus efficacement possible. Je vous expliquerai comment appliquer la logique, l’ordre et la réflexion (caractéristiques de l’hémisphère gauche) à des images ingénieuses, colorées et humoristiques (caractéristiques de l’hémisphère droit), afin que le tout fonctionne en parfaite synchronie. Cela ne vous demandera pas d’efforts démesurés. Avec un peu d’entraînement, l’harmonisation de vos hémisphères se fera naturellement et, au fil des jours, votre mémoire vous paraîtra meilleure et plus solide.

Le cerveau droit

Je me souviens qu’à l’école, je passais beaucoup de temps à regarder par la fenêtre, souhaitant être ailleurs, ou fixant le visage de mon enseignant sans pour autant me concentrer sur les mots prononcés. La plupart du temps, je rêvais éveillé. Vous croyez peut-être que mes rêveries étaient peuplées d’histoires fantastiques dotées d’une logique sous-jacente, mais ce n’était pas le cas ; elles étaient plutôt fortuites et floues. Je laissais mon esprit vagabonder et je changeais de scénario rapidement et de façon aléatoire. Peut-être mon hémisphère gauche n’était-il pas apte à traiter les détails pendant une période prolongée, auquel cas mon hémisphère droit évoluait librement, sans aucun type de contrôle. À l’époque, c’était désastreux pour mes résultats scolaires, mais je crois que mon aptitude à considérer les choses sous tous les angles m’a permis d’être ouvert à la créativité, si essentielle au développement de la mémoire."


Voilà. C’est tout pour aujourd’hui. Amitiés à tous.

Compte rendu de « Comment développer une mémoire extraordinaire » de Dominic O’Brien (quatrième partie).



Sébastien Martinez, premier français (417e mondial) au classement du championnat du monde de la mémoire.

Pour faire suite à mes trois articles sur la mnémotechnie sur le site de Virtual Magie et à mon étude Introduction au mentalisme, à l'hypnose et à la mnémotechnie, je vais écrire un compte rendu du livre qui est pour moi le meilleur des ouvrages actuels sur le sujet, Comment développer une mémoire extraordinaire de Dominic O’Brien, huit fois champion du monde de mémoire et qui était un élève à la fois lent et inattentif. Cet article est la suite de celui-ci.

Dans le chapitre « Comment utiliser cet ouvrage ? », Dominic O’Brien nous prévient que son livre n’est pas un recensement des différents systèmes de mnémotechnie mais qu’il est un exposé de ses réflexions sur le sujet et de sa méthode. Et c’est justement cela que nous recherchons : un témoignage authentique et efficace. 

Mais laissons parler l’auteur :
 « Contrairement à d’autres guides sur le développement de la mémoire, ce livre n’est pas une introduction exhaustive aux techniques de renforcement de la mémoire qui existent déjà. Il s’agit plutôt de l’histoire de mon parcours dans l’univers du pouvoir mental et de mes découvertes sur le fonctionnement du cerveau humain. Jusqu’à présent, j’ai remporté huit fois le championnat du monde de mémoire. J’y suis parvenu à force de persévérance, en m’appuyant sur l’apprentissage par essais et erreurs (j’essaye, je me trompe, j’en tire les leçons qu’il faut). Ainsi, j’ai découvert des techniques qui m’ont permis d’acquérir une mémoire parfaite (ou quasiment parfaite !) et, aujourd’hui, je veux partager avec vous ces méthodes que je sais très efficaces.

Afin de tirer profit de ce livre, résistez à la tentation de le survoler et de consulter des pages au hasard car chaque chapitre s’appuie sur les précédents. Par conséquent, certaines techniques ou certains détails pourraient vous échapper si vous ne lisez pas l’information de manière chronologique. Cet ouvrage propose différentes façons de mettre ces techniques en application, que ce soit dans une optique professionnelle ou simplement dans le contexte de la vie quotidienne. Il contient également des conseils visant à vous assurer que votre corps est en aussi bonne santé que votre esprit car c’est un aspect important du développement de la mémoire.

Vous vous demandez peut-être combien de temps il vous faudra pour que ces méthodes portent leurs fruits. Il n’y a pas de réponse à cette question. Certaines techniques peuvent être efficaces instantanément, d’autres exiger des exercices plus réguliers. Quoi qu’il en soit, il est important de ne pas abandonner. Une règle d’or : attendez de bien maîtriser chaque étape avant de passer à la technique suivante ou à un nouveau défi. Par exemple, il est inutile d’essayer de mémoriser les cartes d’un jeu complet si vous n’avez pas réussi à en mémoriser seulement une vingtaine. Si vous allez trop vite, vous risquez d’être frustré et d’abandonner avant la fin.

Il est absolument nécessaire d’effectuer les exercices. Par exemple, vous pouvez chaque jour consacrer un certain temps à la mémorisation de cartes ou de chiffres. 

Par-dessus tout, gardez l’esprit ouvert ; lisez le texte et réalisez les exercices avec une attitude positive. En effet, je suis persuadé que la réussite passe par la confiance en soi. »


Voilà. C’est tout pour aujourd’hui. Amitiés à tous.

Compte rendu de « Comment développer une mémoire extraordinaire » de Dominic O’Brien (troisième partie).



Dominic O'Brien.

Pour faire suite à mes trois articles sur la mnémotechnie sur le site de Virtual Magie et à mon livre Introduction au mentalisme, à l'hypnose et à la mnémotechnie, je vais écrire un compte rendu du livre qui est pour moi le meilleur des ouvrages actuels sur le sujet, Comment développer une mémoire extraordinaire de Dominic O’Brien, huit fois champion du monde de mémoire et qui était un élève à la fois lent et inattentif. L’auteur ne s’y contente pas de raconter son parcours mais il donne aussi sans détour la méthode qui lui a permis de parvenir à ces résultats hors normes (J’avais déjà abordé son système dans deux précédents articles).

L’avant-propos est très parlant et peut rassurer ceux qui ont eu des difficultés scolaires et pensent à cause de cela ne jamais pouvoir développer une bonne mémoire :

« Quand j’étais enfant, on a diagnostiqué que je souffrais de dyslexie et on m’a dit, par l’intermédiaire de mon enseignant, que je ne ferais jamais rien de bon. En fait, durant mes années d’école, on ne fondait pas de grands espoirs sur moi. Personne ne croyait que mon nom apparaîtrait un jour dans le Guinness des records pour mes exploits intellectuels, ou que je deviendrais le champion du monde de mémoire, et ce, huit fois de suite ! Voici quelques commentaires peu élogieux tirés de mes bulletins scolaires lorsque j’avais 10 ans :

« Il a tendance à rêvasser pendant les cours de mathématiques, de sorte qu’il perd le fil de ses pensées.»

« Dominic n’est pas très attentif. Il semble être plus dans la lune que sur Terre.
Il est terriblement lent et souvent incapable de répéter la question qui vient d’être posée. Il doit se concentrer davantage. »

« À moins que Dominic se prenne sérieusement en main et se mette au travail, il ne réussira à rien. Il est désespérément lent. »

Quoiqu’ils puissent paraître sévères, ces commentaires tracent un portrait assez fidèle de ma façon d’être à l’époque. J’avais l’impression que mon cerveau était constamment au repos. Mes enseignants, qui le savaient, étaient sans cesse en colère contre moi. L’un d’entre eux se comportait de façon odieuse : il me secouait en hurlant et m’humiliait devant mes camarades. J’imagine qu’il tentait ainsi de me sortir de ma torpeur apparente !

Il va sans dire que l’école est devenue pour moi une grande source de stress. En fait, j’étais terrifié à l’idée d’y aller. À 11 ans, je la détestais car toute ma confiance en moi y avait été piétinée. Je rêvais de tout lâcher à la première occasion et j’étais persuadé que ce jour-là serait le plus beau de ma vie.

Une quinzaine d’années plus tard, je mémorisais un jeu de cartes. Il m’est impossible de vous décrire ce que j’ai ressenti : non seulement j’avais accompli un exploit d’agilité mentale, mais j’avais également remporté une victoire symbolique. Je m’étais révolté contre les humiliations, la négativité et les lamentables bulletins de mon enfance. Tout à coup, j’ai compris que je n’étais peut-être pas condamné à rester un élève médiocre. Si je pouvais mémoriser un jeu de cartes, j’étais sûrement en mesure de réaliser autre chose. Fort de cette prouesse qui révélait ma capacité à acquérir une mémoire extraordinaire, j’ai lentement gagné de la confiance en moi, et une multitude de possibilités s’est déployée pour mon avenir.

Par la suite, mon « muscle de la mémoire », plutôt inerte hier, a fait l’objet d’un entraînement rigoureux. Sur une période de 25 ans, je l’ai soumis à un régime strict, et je dispose aujourd’hui d’un instrument musclé dont je suis extrêmement fier. Quel dommage que je n’aie pas découvert et pratiqué la mnémotechnie (l’art de la mémoire) à l’école !

Dans cet ouvrage, je veux vous montrer comment entraîner votre mémoire, non seulement pour accomplir des prouesses, mais également pour vous redonner confiance en vous. Lorsque vous sentirez le potentiel de votre mémoire, vous comprendrez qu’il en va de même avec d’autres aspects de votre mental, en partant de votre capacité à vous concentrer et à réagir rapidement (l’« intelligence fluide ») jusqu’à votre confiance en vous comme narrateur ou orateur, et votre faculté de vous sentir à l’aise en présence d’inconnus.


En vous entraînant comme je l’ai fait et en suivant les chemins que j’ai empruntés avant vous, je souhaite vous donner les bons outils pour acquérir des facultés mnémoniques extraordinaires. Et j’espère que vous vous amuserez autant que moi en les utilisant ! »

Voilà. C'est tout pour le moment. Amitiés à tous.

mercredi 28 juin 2017

9 choses que les gens émotionnellement intelligents font différemment des autres (troisième partie).


Citation "Intelligence émotionnelle".

Ce texte est une traduction du site bouddhiste tibétain de langue espagnole « Rincon del Tibet ».

Ils ne sont pas doués, ce ne sont pas des gens qui passent de longues heures à étudier les livres, ce sont des gens qui consacrent une grande partie de son temps à eux-mêmes, à étudier leurs comportements, à analyser leurs pensées et à déchiffrer leurs émotions. Ils peuvent sembler introvertis, timides, analytiques et parfois avoir un esprit dispersé dans cet univers, mais leur esprit réalise de grandes cartes pour comprendre le monde. Ce sont des gens qui savent exactement ce qui se passe à chaque instant, ils peuvent déchiffrer la cause de leurs sentiments et ont tendance à aller de l'avant grâce à leurs propres exercices d'introspection.

L'intelligence émotionnelle est un système mis au point par une branche de la psychologie pour décrire la capacité de comprendre, d'assimiler et de percevoir ses propres émotions et celles d'autres personnes grâce à la croissance personnelle et interpersonnelle. Mais quelles sont les caractéristiques des personnes émotionnellement intelligentes ? Elles sont aux nombre de neuf. Voici les trois dernières.

7. Ils montrent plus d'empathie et de compassion.

Une étude publiée par l'Université de Calgary au Canada a révélé comment les gens soumis à une thérapie de pleine conscience visant à réduire le stress ont eu de multiples changements du cerveau après huit semaines d’atelier. Il a été démontré que la matière grise du cerveau augmenta et que la taille de l’amygdale se réduisit; la première est responsable de la régulation émotionnelle et le second contrôle les processus de stress et les émotions négatives. Ainsi, les personnes qui ont participé à la thérapie étaient beaucoup plus empathiques et compatissants avec des gens qui ne se trouvaient pas dans leur situation, mais avec la possibilité de trouver des points communs avec leurs problèmes en tentant de comprendre l'autre.

8. Ils se concentrent sur ce qui se passe autour d’eux.

Si l'on a de gens qui sont plus compréhensifs et compatissants, ce fait sera reflété dans les attitudes et les décisions quotidiennes ;  loin de se concentrer sur eux-mêmes, ils iront chercher des choses autour d'eux qui pourront les aider ou les améliorer. Cela ne veut pas dire que vous vous perdez si vous vous concentrez uniquement sur les autres, mais en ayant la possibilité d'aller de l'avant par vous-même, vous pourrez concentrer le reste de votre temps et de votre énergie à faire quelque chose pour les autres.

9. Ils ne satisfont pas de ce qu'ils ont.

Ils cherchent à aller plus loin, à faire plus, à aider plus de gens. Ils veulent changer le plus de choses possible et désirent être mieux et aider les autres à l’être aussi. Une mentalité simple mais unique.

Voilà. C’est tout pour le moment. Amitiés à tous.

Le chapelet, compte rendu du livre « Les secrets de la mnémotechnie et de la télépathie » de Claude Klingsor, Le jeu mémorisé Nikola, Comment dire l’emplacement d’une carte désignée au hasard (troisième partie).


Le livre de Klingsor.

L’ouvrage « Les secrets de la mnémotechnie et de la télépathie » de Claude Klingsor consacre son chapitre 10 (page 35 à 55) au chapelet Nikola et à ses possibilités. Cet article est la suite de celui-ci.

Je rappelle la disposition du chapelet :
(DEBUT): 6K - 5T - RT - VC - 5P - 9K - 9P - DC - 3T – I0T - RP - AC
4K - VK – RK- RC- 2K - DT - 9T - IOC - 8K - 2T - AT - 7C - 7T - 4P -
7P - 9C - 8P - 6P - 6T - 2C -AP - VP - 4T - 5C – I0P - AK - VT - 4C -
2P - 7K – DP - 3C - 3P - 8T – I0K - 6C - 5K - 3K - DK - 8C (FIN)

Les différentes utilisations du chapelet Nikola :

4) Comment dire l’emplacement d’une carte demandée au hasard.

 Il vous faudra faire un petit calcul si le jeu ne commence pas par la 1ère carte du chapelet.

a)  Dans ce cas, regardez la carte inférieure du jeu. Si la position de cette carte est plus petite que la position de la carte demandée, il suffit de retrancher le premier nombre du second. Par exemple, si on vous demande le 10 de pique (= 37 position) et si la carte sous le jeu est le 10 de cœur (20 ème position), le 10 de pique sera la 17 ème carte (37 -20).

Pour le chapelet Mnemonica, de même, regardez la carte inférieure du jeu. Si la position de la carte demandée est plus petite que la position de la carte demandée, il suffit de retrancher le premier nombre du second. Par exemple, si on vous demande le 7 de Pique (= 37 position) et si la carte sous le jeu est le valet de cœur (20 ème position), le 7 de pique sera la 17 ème carte (37 -20).

b) En revanche, si la position dans le chapelet de la carte sous le jeu est plus élevée que celle de la carte demandée, il faudra d'abord retrancher de 52 la position dans le chapelet de la carte sous le jeu puis ajouter à ce résultat la position dans le chapelet de la carte demandée.

Par exemple, la carte demandée est la dame de cœur (position 8) .La carte sous le jeu étant le valet de trèfle (position dans le chapelet 39), le calcul est le suivant :

52 - 39 = 13
13 + 8 = 21.
La dame de cœur est donc la 21ème.

En cas d’utilisation du chapelet Mnemonica, si la position dans le chapelet de la carte sous le jeu est plus élevée que celle de la carte demandée, il faudra de même d'abord retrancher de 52 la position dans le chapelet de la carte sous le jeu puis ajouter à ce résultat la position dans le chapelet de la carte demandée.

Par exemple, la carte demandée est le cinq de cœur (position 8) .La carte sous le jeu étant le 10 de cœur (position dans le chapelet 39), le calcul est le suivant :

52 - 39 = 13 ;
13 + 8 = 21.
Le cinq de cœur est donc la 21ème.


Voilà. C’est tout pour le moment. Amitiés à tous.

9 choses que les gens émotionnellement intelligents font différemment des autres (deuxième partie).




Mind mapping de l'intelligence émotionnelle.


Ce texte est une traduction du site bouddhiste tibétain de langue espagnole « Rincon del Tibet ».

Ils ne sont pas doués, ce ne sont pas des gens qui passent de longues heures à étudier les livres, ce sont des gens qui consacrent une grande partie de son temps à eux-mêmes, à étudier leurs comportements, à analyser leurs pensées et à déchiffrer leurs émotions. Ils peuvent sembler introvertis, timides, analytiques et parfois avoir un esprit dispersé dans cet univers, mais leur esprit réalise de grandes cartes pour comprendre le monde. Ce sont des gens qui savent exactement ce qui se passe à chaque instant, ils peuvent déchiffrer la cause de leurs sentiments et ont tendance à aller de l'avant grâce à leurs propres exercices d'introspection.

L'intelligence émotionnelle est un système mis au point par une branche de la psychologie pour décrire la capacité de comprendre, d'assimiler et de percevoir ses propres émotions et celles d'autres personnes grâce à la croissance personnelle et interpersonnelle. Mais quelles sont les caractéristiques des personnes émotionnellement intelligentes ? Elles sont aux nombre de neuf. J'ai détaillé dans un précédent article les trois premières. Voici les trois suivantes.

4. Ils savent résoudre leurs conflits personnels.

Est- ce qu’il vous est arrivé qu’une petite discussion sur les projets du vendredi se convertisse en une lutte féroce pour démontrer qui commet le plus d’erreurs ou a les pires habitudes dans un couple ou une amitié ? Les discussions agissent comme des valves de sécurité pour exprimer beaucoup d’émotions que nous gardons en nous ; nous ne trouvons pas le bon moment pour extérioriser ce que nous ressentons. 

Cependant, l'intelligence émotionnelle peut séparer les conflits des simples discussions pour seulement aborder le point central de chaque conflit. Vous ne devez jamais tomber dans des provocations ou des échappatoires dans les discussions ; il ne faut jamais perdre de vue le point crucial des conflits et vous devez vous concentrer pour le résoudre. Si vous gardez la tête froide, si vous étudiez les arguments de l'autre et le langage de son corps, vous l’amènerez à un point où les deux interlocuteurs seront intéressés à résoudre le conflit.

5. Ils prennent le temps d'analyser chaque situation.

Bien sûr vous vous souvenez de gens qui, dans les périodes de stress, de panique ou d'urgence, ont la capacité de rester calmes, d’oublier les réactions et de se concentrer sur les actions. Bien que notre programme instinctif de survie détermine certaines de nos réactions, les humains ont appris à se concentrer sur l'analyse des risques possibles et à savoir si une chose est vraiment un danger ou tout simplement l’imagination de celui-ci. 

Un tel comportement est seulement obtenu après des années de prise de conscience de tout ce qui se passe autour de nous, d'analyse des risques potentiels, de prise de conscience de ce que nous pouvons faire devant telle ou telle situation et finalement de la connaissance de l’opportunité d’agir selon les cas. Faites juste attention, ne mettez pas en œuvre cette pratique de manière obsessionnelle.

6. Ils ne perdent pas leur capacité d’émerveillement.

La routine, notre « maturité affective » et les nuisances causées par une vie monotone nous font perdre progressivement la capacité d’être surpris par un monde que nous connaissons dans sa totalité. Cependant, dans ce don divin qui semble caractériser les enfants réside l'un des secrets du bonheur de l’existence, mais elle exige des exercices constants d’observation. 

Plus nous refaisons le même chemin, plus nous rencontrons les mêmes personnes ou alors mangeons la même nourriture, plus alors nous devons élargir la faculté de perception de nos sens, toujours trouver quelque chose de différent pour  apprendre quelque chose de nouveau ou comprendre quelque chose de différent de cette situation de routine. Et s’il nous semble que nous ne trouvons plus rien de nouveau, il faut oser explorer de nouveaux horizons.

Voilà. C’est tout pour le moment. Amitiés à tous.