jeudi 29 mars 2018

Quand quelqu'un fait de vous une meilleure personne et en même temps vous rend heureux, vous savez qu’il fallait qu’elle soit présente dans votre vie.


 


Sans commentaire.



Ce texte est la traduction d’un article du site « Rincon del Tibet »

Il est la suite de celui-ci.

Quand quelqu'un fait de vous une meilleure personne et en même temps vous rend heureux, vous savez qu’il fallait qu’elle soit présente dans votre vie.

Il existe de nombreuses façons dont une personne peut influencer la vie de quelqu'un, y compris à travers un antimodèle, nous pouvons accomplir des actions qui nous mènent dans la direction opposée à un comportement que nous avons rencontré.

Sans aucun doute, les meilleures influences sont celles qui nous invitent à nous transformer depuis notre cœur, qui nous font sentir le besoin de voir et de réaliser tout le positif que nous sommes capables de donner, qui nous font reconnaître notre valeur et tout ce pour lequel nous avons du potentiel.

Celui qui nous invite à être meilleurs, non directement, mais nous crée une sorte d'échelle pour grimper et nous fait visualiser le sommet, sans aucun doute, mérite une place dans nos vies. Évidemment, chaque personne qui se rapproche de vous et devient en quelque sorte une compagne de votre voyage a son mérite et, plus important encore, a un but.

Nous guérissons par nos relations, nous grandissons à travers elles, ils nous connaissent et nous apprenons  à  nous regarder avec des yeux qui ne font pas partie de nous ... Mais cela ne veut pas dire qu'une relation en particulier sera un lien salubre pour nous mais il  pourra être seulement nécessaire, le temps que nous apprenions ce que nous devons apprendre.

Nous pourrions dire alors que chaque personne a la capacité de nous améliorer ;  certainement nous sommes ceux qui décident quoi faire de tout ce qui nous arrive, nous décidons si nous ouvrons ou refusons l'amour, nous décidons si nous faisons confiance aux gens ou si nous souffrons, ou  si nous aimons ou si nous avons besoin de quelque chose... mais il est vrai aussi qu'il y a des gens qui ne nous laissent pas beaucoup d'options, qui rendent notre vie plus belle, nous font sentir capable de manger le monde et même nous font sentir cet état tant recherché, le bonheur ... alors, où peut être quelqu'un qui fait cela dans nos vies, à part être très, très proche ?

Profitons des opportunités que la vie nous donne de partager avec des êtres de lumière venus pour nous. Quel que soit l'effet sur les autres, sur nous c'est favorable, ils ont généralement des rôles différents : protecteurs, défenseurs, motivateurs, inspirateurs... et s’ils nous remuent tellement à l'intérieur, ils seront très susceptibles d'être aimés par nous. 

L'amour vaut toujours la peine, mais sentir que nous aimons la meilleure personne possible n'est pas comparable.

  
Voilà. C’est tout pour aujourd’hui. Amitiés à tous.

Pause dans le blog avec Osho et son ouvrage « Mon chemin, le chemin des nuages blancs », onzième matin. Près de toi tout semble possible. Mais, de retour dans le monde, comment y être et ne pas aliéner nos proches ? (dix-huitième partie).




Osho



Osho au départ ne s’appelait pas Osho. Il est né sous le nom de Rajneesh Chandra Mohan Jain. Puis il s’est fait connaître dans les années 70 et 80 en se présentant comme Bhagwan Shree Rajneesh. Il publie en 1974 The book of secrets (Le livre des secrets), un livre au titre mystérieux mais au contenu passionnant. Osho est pour moi un des écrivains qui a le mieux parlé de la spiritualité et de la méditation. Il était mystique mais ne croyait à aucun dieu. Il a fait scandale avec la révélation de sa grande fortune personnelle (il possédait plusieurs voitures de luxe). Il y a plusieurs ouvrages de lui que j’ai beaucoup aimés (par exemple Être en pleine conscience, une présence à la vie et Autobiographie d’un mystique spirituellement incorrect).

Aujourd’hui, je vais vous parler d’un ouvrage d’Osho que je ne connaissais pas, Mon chemin, le chemin des nuages blancs . C’est le formidable magicien cartomane Mickaël Stutzinger  qui m’a signalé la présence de ce livre qui est sans doute un des premiers d’Osho Rajneesh.

Cet article est la suite de celui-ci.

Tout ce que vous ressentez près de moi, en ma présence, avec moi, conservez-le en vous. Vous devez en arriver à rester le même, que vous soyez avec moi ou sans moi. Alors je suis un soutien, alors je ne suis pas un asservissement. Je suis alors pour vous une liberté — et je dois devenir une liberté pour vous. Et quand je dis que je dois devenir une liberté pour vous, cela signifie que vous devez en arriver à un point où vous êtes libéré aussi de moi. S'il y a dépendance constante et si vous n'êtes pas libéré, ce n'est pas une aide — c'est simplement remettre les choses à plus tard. Un maître authentique rend toujours ses disciples libres de lui. C'est là l'objectif !

Que vous veniez à moi ou que vous me quittiez, gardez votre climat intérieur. Restez le même. Allez d'un pôle opposé en restant toujours le même — alors tout est possible, car vous êtes la source de toutes les énergies. Vous avez en vous la source de toute vie. Tout ce qui arrive dans la vie arrive de la même source que celle d'où vous êtes venu ; vous y êtes relié, vous êtes un avec tout cela. Si les oiseaux peuvent être aussi joyeux et chanter, vous le pouvez aussi, car c'est la même source qui leur donne la joie et le chant. Cette source-là vous est accessible, à vous aussi, mais vous vous êtes, d'une manière ou d'une autre, créé des blocages. Si les arbres sont si verts, si tranquilles, si insouciants, il peut en être de même avec vous aussi, car la sève qui vient aux arbres, vous vient à vous aussi. Peut-être l'aviez-vous oubliée, mais elle est là.

Tout ce qui s'est passé dans la vie, tout ce qui se passe autour de vous, tout est mystère, c'est votre héritage — réclamez-le. Il est là, tout près de vous, gaspillé, car personne ne le réclame — et vous continuez de mendier. Et l'empire est là, l'empire continue d'attendre et de se désagréger et vous continuez de mendier. Faites valoir vos droits sur lui !

Voici comment vous pouvez en prendre possession : restez le même tout en allant d'un opposé à l'autre. C'est ce que dit Krishna dans la Gita : « Dans la souffrance ou le plaisir, sois le même ; dans le succès ou dans l'échec, reste le même. Quoi qu'il arrive, accepte que cela arrive. Toi, reste pareil à toi-même. Cette permanence te donnera l'intégrité. »

Une autre chose encore sur laquelle vous m'avez questionné, c'est que je vous ai dit de vivre dans le monde, de ne pas y renoncer et pourtant d'être totalement fou et en extase. Cela paraît difficile, car comment pouvez-vous alors vivre normalement dans un monde, avoir des relations avec les gens ? Oui, je vous dis cela.

Une chose : pour moi, renoncer au monde est laid, parce que cela revient à refuser le présent que la Source vous a fait. Ce n'est pas vous qui avez créé la vie. Vous n'êtes pas là par choix personnel. C'est un cadeau ! C'est pourquoi ceux qui renoncent deviennent plus égotistes. En renonçant, vous dites : je suis plus sage que la vie, je suis plus sage que la source divine qui est à l'origine de tout. Lorsque vous renoncez, vous dites : je choisis. Lorsque vous renoncez, vous employez votre volonté — et la volonté crée l'ego.

Lorsque je vous dis de ne pas renoncer, je veux dire : ne soyez pas une volonté, ne soyez pas un décideur. Rien de tout ce qui arrive n'arrive à cause de vous ; qu'est-ce qui vous permet dès lors de choisir ceci ou cela ? Laissez venir les choses. Que pouvez-vous faire ? Laissez-les venir ; ne vous en inquiétez pas.

La renonciation n'est qu'une fuite. Parce que vous avez mal, parce que vous êtes inquiet, vous renoncez. Vous refusez la situation — vous ne renoncez pas à l'attitude qui fait mal. Vous ne renoncez pas au cœur qui a tant de blessures que chacun peut lui faire mal. Vous ne renoncez pas au mental qui est malade, qui est toujours prêt à se troubler. Vous renoncez au monde — c'est plus facile. Vous vous enfuyez dans l'Himalaya, mais tout ce qui est en vous vous accompagnera. Cela ne fera aucune différence. C'est vous tromper vous-même.

Restez intégré. Restez silencieux. Restez heureux. Et laissez le monde se faire ! Qui êtes-vous pour renoncer ou ne pas renoncer ? Où que vous vous trouviez, soyez-y. Soyez intégré et silencieux, et heureux. N'allez pas dans l'Himalaya, créez un Himalaya en vous — voilà ce que je veux dire, lorsque je vous dis de ne pas renoncer. N'allez pas dans la montagne, créez son silence en vous ; ainsi, partout où vous allez, la montagne vous accompagne.

Et la relation est quelque chose de beau, parce qu'elle est un miroir. Mais il y a des gens stupides : ils voient leur visage dans le miroir et voient qu'il est laid, alors ils détruisent le miroir. La logique est évidente : le miroir les rend laids — dès lors, brisez le miroir, et vous voilà beaux !

La relation est un miroir. Lorsque vous êtes en relation avec une personne — une épouse, un mari, un ami, un amant, un ennemi — il y a un miroir. La femme est un miroir pour le mari. Vous pouvez vous voir dedans, et si vous y voyez un affreux mari, n'essayez pas de quitter votre femme — la laideur est en vous. Laissez tomber cette laideur ! Ce miroir est beau : soyez lui reconnaissant.

Voilà. C’est tout pour le moment. La suite au prochain numéro. Amitiés à tous.