vendredi 9 décembre 2016

Compte rendu de « La loi du mentalisme » de Victor Segno (chapitre 11, Comment renforcer sa mémoire ? ) (troisième partie).




 Je lis une ligne de ce livre tous les soirs conformément à la méthode de Victor Segno.


Un mentaliste m’a fait remarquer que dans mon livre Initiation au mentalisme, à l’hypnose et à la mnémotechnie, je ne parlais que du mentalisme relié à la prestidigitation et jamais de ce qu’on appelle le mentalisme métaphysique ou de développement personnel. Celui-ci, inspiré par la New Thought américaine, se spécialise dans la gestion du mental humain dans ses diverses possibilités et ressources (sensorielles et extra-sensorielles) : hypnose, développement de l’intuition et développement personnel, étude et recherches sur le « paranormal » : voyance, médiumnité, télépathie, états modifiés de conscience.

Beaucoup d’auteurs ont écrit sur le sujet mais je ne parlerai aujourd’hui que de Victor Segno qui est à mon sens le créateur du mentalisme métaphysique avec son livre La loi du mentalisme en 1902. 

Le chapitre 11 porte sur « Comment renforcer sa mémoire ? ». 

Où vont les grands penseurs pour améliorer leurs souvenirs et enregistrer des pensées et des événements? Où font-ils leur étude et leur mémorisation? Ils vont là où ils peuvent être seuls, là où ils peuvent vivre avec leurs pensées et s’en faire des compagnons. Ils cherchent la solitude et le calme.

S'ils peuvent gagner et conserver une mémoire forte de cette façon, ils sont sûrement un bon exemple à imiter. Tout homme est possédé par les pensées qu'il véhicule, parce que la pensée devient une partie de l'homme, et l'homme à son tour devient une partie de la pensée enregistrée.

Tous ceux qui pratiqueront les exercices suivants et se laisseront guider par les instructions, observeront en peu de temps une amélioration de leur mémoire, et, s'ils persévèrent, ils acquerront un souvenir qui sera satisfaisant à tous égards. Gardez à l'esprit qu'une force de volonté forte aide à persévérer et à se concentrer et contribue ainsi à renforcer la mémoire. La personne doit décider d'une heure ou même une demi-heure qu'il pourra consacrer à ces exercices. Ils doivent être faits à la même heure chaque jour, la soirée étant préférable. La personne devra aller dans sa chambre où il pourra être seul. Elle reprendra ensuite ses pensées à l'heure où elle s'est réveillée et commencera à partir de ce moment à tracer minutieusement et consciencieusement chaque action par laquelle elle est passée au cours de la journée. Elle devra essayer de prendre chacune dans son ordre respectif et elle ne devra pas être pressée de passer à un autre événement tant qu’elle n’aura pas soigneusement analysé et vécu chaque petit détail de la scène qu'il examine. La capacité de retracer une scène ou un acte après l’autre dans un ordre consécutif sera un test de mémoire. Après avoir effectué cet exercice pendant quelques jours, elle sera plus intéressée par les événements de la journée et par ses propres actions. Elle le fera inconsciemment pour qu'elle puisse se les rappeler plus facilement dans son examen mental. En fait, elle commencera bientôt à observer des petits détails qu'elle aurait précédemment laissé passer.

Si elle persévère, elle apprendra à apprécier cette observation plus stricte car ses expériences d'hier lui seront rappelées et elles la guideront dans ses actions d'aujourd'hui, et ainsi son sens du raisonnement s'améliorera aussi. Elle augmentera sa connaissance et les faits qu'elle stockera jusqu'à rendre l'exercice fascinant. Ce n'est pas ce qu'un homme gagne, mais ce qu'il épargne qui le rend riche. Ce n'est pas ce que l'homme observe, mais ce qu'il retient qui le rend sage.

Un autre exercice qui va revigorer la mémoire le long d'une autre ligne de pensée doit être effectué comme suit: La personne doit prendre un livre qu’elle a choisi et décider qu'elle mémorisera tous les faits et les vérités qu'il contient afin qu'elle puisse répéter en détail le contenu sans s'y référer. Elle commencera par la première phrase et la lira attentivement et pensivement, en analysant chaque mot jusqu'à ce qu'elle en comprenne toute la signification. Un dictionnaire doit être tenu à portée de main afin qu'elle puisse rechercher la définition de tout mot dont elle peut avoir le moindre doute. Nous ne pouvons nous souvenir des mots, à moins qu'ils ne nous transmettent une pensée que nous pouvons comprendre, car les mots ne sont qu'un moyen d'exprimer notre pensée. Nous nous souvenons de toutes choses par l'image ou l'image qu'ils font dans le cerveau. Si nous ne comprenons pas le sens d'un mot, nous ne pouvons avoir aucune image mentale de son importance, donc, il ne peut laisser aucune impression sur notre mémoire.

Voilà. C’est tout pour aujourd’hui. Amitiés à tous.

Compte rendu de « La loi du mentalisme » de Victor Segno (chapitre 11, Comment renforcer sa mémoire ? ) (deuxième partie).




Un petit rappel au sujet de mon livre qui est sur Lulu et sur Amazon



Un mentaliste m’a fait remarquer que dans mon livre Initiation au mentalisme, à l’hypnose et à la mnémotechnie, je ne parlais que du mentalisme relié à la prestidigitation et jamais de ce qu’on appelle le mentalisme métaphysique ou de développement personnel. Celui-ci, inspiré par la New Thought américaine, se spécialise dans la gestion du mental humain dans ses diverses possibilités et ressources (sensorielles et extra-sensorielles) : hypnose, développement de l’intuition et développement personnel, étude et recherches sur le « paranormal » : voyance, médiumnité, télépathie, états modifiés de conscience.

Beaucoup d’auteurs ont écrit sur le sujet mais je ne parlerai aujourd’hui que de Victor Segno qui est à mon sens le créateur du mentalisme métaphysique avec son livre La loi du mentalisme en 1902. 

Le chapitre 11 porte sur l'importance de la mémoire. Il s’intitule exactement Comment renforcer sa mémoire ?

Chaque pensée enregistrée dans le cerveau fait un changement proportionnel dans la matière dont le corps est composé. Plus la pensée est profonde et plus durable, plus grand est le changement qu'elle fait. Par conséquent, les pensées qui nous aident ou nous nuisent sont celles dont nous nous souvenons. Certaines personnes ont une mémoire pour certains sujets alors qu'elles semblent incapables de se rappeler d'autres. Les pensées, les événements, les scènes, etc., dont la personne ne se souvient pas sont ceux avec lesquels la personne n'était pas en harmonie. Ils n'ont pas appelé chez lui une pensée forte.

La mémoire est affaiblie ou renforcée selon l'attitude manifestée envers  les événements de la vie, mais aussi par les conditions et les environnements qui entourent la personne. S'il est indifférent et ne porte pas ou peu d'attention aux choses qui se produisent autour de lui, ces choses ne feront qu'une légère impression sur sa mémoire, et auront peu ou pas d'influence sur sa vie. Qui n’a jamais entendu parler d'une créature gaie et frivole ayant une faible mémoire ? D'autre part, ne trouve-t-on  pas que les gens avec des pensées sérieuses (ceux qui étudient et analysent la science, l'art, etc.) ont de bons souvenirs? Ces gens prennent note de chaque petit événement, chaque détail, et rien n'est trop insignifiant pour attirer leur attention. Ils réfléchissent à tout ce qu'ils voient et entendent et l'impriment ainsi de manière indélébile dans leur mémoire. Les gens qui ont de mauvais souvenirs n'ont qu'une compréhension partielle de la vie, ils traversent et ne réalisent jamais les beautés dont ils sont entourés.

Heureusement, la mémoire peut être cultivée. Pour développer toute faculté, nous devons l'utiliser. L'exercice donne de la force. La détermination et la concentration combinée avec l'exercice produira des résultats merveilleux. Une pensée ou un fait soigneusement enregistré dans la mémoire est plus puissant qu'une douzaine de faibles impressions. Pour renforcer la mémoire, il faut diriger son attention sur un sujet et y concentrer toute sa pensée, à l'exclusion de tous les autres sujets d’intérêt. Il doit exclure tout sauf la photo qu'il désire enregistrer dans sa mémoire. Pour ce faire, il doit écouter attentivement quand les gens parlent, et doit regarder attentivement la scène dont il veut se souvenir. Puis il doit fermer les yeux, regarder de l'intérieur de lui-même, examiner soigneusement chaque détail, en analyser la signification, rappeler les points qui semblent indistincts, et les vivre encore une fois dans son cerveau jusqu'à ce qu'ils deviennent parfaitement clairs. Au moment où cela sera effectué, un changement aura eu lieu à l'intérieur de la personne qui fera de ces pensées une partie de lui-même. Il sera alors incapable de se séparer d'elles, car elles seront enregistrées dans sa mémoire.

Voilà. C’est tout pour aujourd’hui. Amitiés à tous.

Compte rendu de « La loi du mentalisme » de Victor Segno (chapitre 11, Comment renforcer sa mémoire ? ) (première partie).





En Grèce antique, Mnémosyne, la déesse de la mémoire, était la mère des muses


Un mentaliste m’a fait remarquer que dans mon livre Initiation au mentalisme, à l’hypnose et àla mnémotechnie, je ne parlais que du mentalisme relié à la prestidigitation et jamais de ce qu’on appelle le mentalisme métaphysique ou de développement personnel. Celui-ci, inspiré par la New Thought américaine, se spécialise dans la gestion du mental humain dans ses diverses possibilités et ressources (sensorielles et extra-sensorielles) : hypnose, développement de l’intuition et développement personnel, étude et recherches sur le « paranormal » : voyance, médiumnité, télépathie, états modifiés de conscience.

Beaucoup d’auteurs ont écrit sur le sujet mais je ne parlerai aujourd’hui que de Victor Segno qui est à mon sens le créateur du mentalisme métaphysique avec son livre La loi du mentalisme en 1902. 

Le chapitre 11 porte sur l'importance de la mémoire. Il s’intitule exactement Comment renforcer sa mémoire ?

Penser est nécessaire, mais de quelle valeur sont les pensées si on ne les rappelle pas? Peu de choses retenues valent mieux que mille que l’on oublie. Le mémoire est la capacité de retenir et de se rappeler par des images mentales les choses dont nous avons été auparavant conscients à travers certains de nos sens. Le temps qu'un évènement est retenu par le cerveau dépend de la profondeur de l'impression qu'il a provoquée dans notre mémoire.

Les choses qui viennent à nous soudainement ou avec une grande force, et donc monopolisent nos pensées pour un certain temps à l'exclusion de toutes les autres, font une impression sur la mémoire qui peut rarement, sinon jamais, être éradiquée. Les événements pour lesquels nous manifestons peu ou pas d'intérêt sont bientôt oubliés, parce qu'ils ne deviennent pas une partie de nous. La conservation d'une pensée dans la mémoire dépend de la force de cette pensée. Toute pensée qui reste dans la mémoire devient une partie de notre vie parce qu'elle reste avec nous et nous guide et nous gouverne. 

Si la pensée fait une impression profonde et est donc retenue dans la mémoire, elle devient un facteur actif dans la formation de notre avenir. Si une légère impression est seulement provoquée, la pensée disparaît rapidement et perd son influence sur nous.

On ne peut apprécier la valeur d'une pensée jusqu'à ce que l'on ait une occasion de l'utiliser. Beaucoup de gens ont eu des pensées à un moment au cours de leur vie, grâce auxquelles, si ils s’en étaient souvenues et avaient agi au bon moment, ils seraient devenues riches ou célèbres. Presque tout le monde peut se souvenir d'une époque où il a eu une pensée de grande valeur qui le remplissait d'enthousiasme et lui donnait de grandes espérances, mais il l’a confié à une mémoire imparfaite, et lorsqu'il a repris cette pensée, il était trop tard pour l’utiliser.

Voilà. C’est tout pour aujourd’hui. Amitiés à tous.