lundi 23 octobre 2017

Les différentes sortes de magie.




Le livre en question


Je n’avais jamais lu une distinction aussi nette, aussi précise, aussi exacte des différentes sortes de magies que dans le livre Les enseignements Qabalistiques de l’ordre hermétique de la Golden Dawn, la pratique du Pilier du Milieu de Denis Labouré.

Les origines de la magie occidentale

Le terme "magie" n'est guère satisfaisant, car il recouvre trop de significations différentes.

Il existe la magie de l'illusionniste qui tire des lapins d'un haut-de-forme et découpe à la scie des jeunes femmes.

La magie des anthropologues apparaît comme un mélange de superstitions naïves, de rites primitifs de fertilité et de survivances folkloriques.

Il existe la « magie naturelle », qui met en jeu les forces subtiles de la nature. Le mage possède leur nom, connaît les charmes, applique ses formules pour obtenir des résultats matériels. Cette sorte de magie est une physique transcendantale, à l'origine de la « magie des campagnes ». Le mage est lié aux vertus particulières de ses objets, aux rites de son grimoire, tout comme le physicien l'est à celles de ses appareils de contrôle et des formules de son codex. Cette magie est considérée blanche ou noire selon l'objectif que se fixe l'opérateur en préparant son expérience.

Enfin, la magie spirituelle des Ordres Initiatiques occidentaux est un système de développement complexe dont les origines ne sont à rechercher ni sur une scène de music-hall ni dans le folklore populaire, mais dans une chimie intellectuelle qui avait établi son principal laboratoire à Alexandrie. Les Livres Hermétiques, la théurgie des néoplatoniciens et les enseignements des gnostiques en furent les principaux ingrédients. Bien des siècles plus tard, à la Renaissance, des éléments de Qabale viendront se fondre dans ce courant.

Hermétisme

Les textes littéraires dont la collection est dénommée Hermetica se présentent le plus souvent (comme la plupart des écrits tantriques) sous la forme de dialogues didactiques entre dieux et déesses. 

La figure centrale de ces dialogues est toujours Hermès Trismégiste (le « Trois fois très Grand Hermès »), manifestation particulière d'une déité grecque, qui, quatre siècles avant notre ère au plus tard, fut assimilée à Thoth, le dieu égyptien de l'écriture, de la sagesse et de la magie. Les autres personnages qui apparaissent dans ces dialogues sont Imhotep, un médecin égyptien porté au rang des dieux, Isis, la déesse voilée des Mystères, et Tat, autre incarnation de Thoth. La révélation hermétique survient au centre d'un univers, plus symbolique que géographique, incarné par la terre d'Égypte, décrite dans le Corpus Hermeticum comme cœur de la Création.

Voilà. C’est tout pour aujourd’hui. Amitiés à tous.