lundi 30 avril 2018

Compte rendu du livre « Je pense trop, comment canaliser ce mental envahissant » de Christel Petitcollin (partie 3, « Bien vivre avec sa surefficience », chapitre 3, « Restaurer son intégrité ») (cinquième partie).






 Christel Petitcollin.


Je viens de lire un livre que j’ai trouvé à la fois formidablement bien écrit, original et passionnant. Je voudrais vous en faire part à travers quelques articles de ce blog. Il s’agit de « Je pense trop, comment canaliser ce mental envahissant »  de Christel Petitcollin. L’auteur y décrit ce qu’elle appelle les surefficients, les gens qui pensent trop et qui ont une pensée complexe arborescente. Cela les différencie de tout un chacun, de ceux que l’auteur appelle les neurotypiques ou normo-pensants. Les surefficients souvent ne se sentent pas reconnus par la société et vivent de graves crises identitaires. D’une manière générale, ils sont idéalistes, ont à la fois un besoin de connexion, de complexité, de cohérence et de sens. Leur problème principal est qu’ils peuvent avoir des relations difficiles avec les autres.

Cet article est la suite de celui-ci.

Le troisième chapitre de la partie 3 s’intitule « Restaurer son intégrité ». En voici le résumé.

Comment savoir si son estime de soi est bonne ?

Vous saurez si vous avez bien restauré votre estime de vous lorsque les points suivants seront atteints.

- Vous pouvez parler de vous positivement et accepter les compliments sans gêne.

- Votre réactivité aux évènements mineurs a beaucoup diminué.

- Votre estime de vous n'est plus exclusivement investie dans un seul domaine. Vous avez multiplié les centres d'intérêt. Vérifiez au passage que votre estime de vous se répartit harmonieusement entre votre vie professionnelle et votre vie personnelle.

- L'importance accordée à votre image et à l'opinion des autres a diminué. Vous ne dépendez plus uniquement des validations externes. Vous pouvez résister aux pressions sociales et accepter les éventuelles traversées du désert sans vous effondrer.

- Vous n'avez plus besoin ce dépenser de l'énergie à protéger ou promouvoir votre estime de vous.

- Vos blessures d'amour-propre n'infectent plus vos pensées, vos activités, vos états émotionnels. Vous ne ruminez plus pendant des heures vos humiliations.

- Et surtout, si vous vous êtes débarrassé de votre perfectionnisme, vous avez bien compris que cette liste est ce vers quoi vous devez tendre et non pas celle que vous devez atteindre.

Voilà. C’est tout pour le moment. Amitiés à tous.


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