vendredi 20 novembre 2015

Le troisième secret du succès et de la paix intérieure selon Wayne Dyer (deuxième partie)





 Le troisième secret de Wayne Dyer



Voici la suite du troisième secret de Wayne Dyer : « Vous ne pouvez pas donner ce que vous ne possédez pas. » en trois parties :

1) S’aimer soi-même et se respecter.
2) Quelques comparaisons pour mieux approfondir le troisième secret.
3) Trouvez votre but.

1) S’aimer soi-même et se respecter.

Quand vous aurez de nombreuses fois travaillé l’exercice de méditation de metta-bhavana,  (bienveillance envers vous-même), vous deviendrez beaucoup plus aimant pour vous-même. Et, petit à petit, cette attitude s’étendra à d’autres personnes, même si vous ne pouvez la garder qu’une minute ou deux. Vous commencerez à recevoir cette énergie en retour et, finalement, vous serez capable d’envoyer des pensées d’amour et de joie à toutes les personnes autour de vous. Mais il vous faudra travailler beaucoup et avec rigueur : surveillez votre pensée lorsqu’elle s’égarera dans l‘énergie minimale du ridicule, de la haine ou de la culpabilité et essayez de la changer immédiatement, si cela vous est possible (si vous voyez une vache noire signifiant la tristesse, la dépression, essayez de la transformer en vache violette, mais oui !, la couleur de la spiritualité et l’amour). Si, finalement, il vous est impossible de changer cette pensée, alors au moins aimez-vous pour ce que vous avez fait, c’est-à-dire l’avoir regardée, en avoir pris conscience.

Ensuite, promettez-vous de vous rappeler souvent ce secret qui consiste à ne pas pouvoir donner ce que vous ne possédez pas. Travaillez à un véritable programme personnel d’amour de soi, de respect de soi et de prise en charge de soi et créez une immense liste de ce que vous souhaitez donner aux autres (je l’ai créée moi aussi !). Si ce que vous donnez est le respect de soi et l’amour de soi, l’univers, au moyen de ce que j’ai appelé dans l’article précédent « les forces attractives », vous retournera ce respect et cet amour.

2) Quelques comparaisons pour mieux approfondir le troisième secret.

Si vous voulez donner une douzaine d’oranges à votre voisin pour lui exprimer votre amitié, de toute évidence, il faudrait que vous ayez en votre possession douze oranges. Si vous avez l’intention d’acheter une nouvelle voiture à vos parents pour leur témoigner votre gratitude parce qu’ils ont payé vos études dans une Grande École, vous devrez avoir les fonds nécessaires pour le faire. De même, vous ne pouvez pas donner de l’amour aux autres si vous n’en avez pas pour vous-même. Vous ne pouvez pas manifester du respect aux autres si vous manquez de respect pour vous-même. Vous ne pouvez pas donner du bonheur aux autres si vous vous sentez malheureux.

Vous ne pouvez donner que ce vous possédez et ce que vous donnez, ce sont des articles qui proviennent de votre inventaire personnel. Si vous donnez de la haine, c’est que vous avez emmagasiné de la haine en vous pour la transmettre aux autres. Si vous donnez du malheur, c’est que vous en avez des provisions disponibles que vous pouvez distribuer.

Il est possible d’illustrer ce concept par une autre métaphore : la description de l’orange que l’on presse. Lorsque vous pressez une orange, vous obtenez toujours du jus d’orange ! Ceci est vrai, quelle que soit la personne qui presse, quelle que soit l’heure à laquelle vous pressez, quel que soit l’instrument dont vous servez pour presser ou quelles que soient les circonstances qui entourent ce geste de presser une orange. Ce qui sort, c’est ce qui est à l’intérieur. La même logique s’applique à vous. Lorsque quelqu’un vous presse, ou d’une certaine façon fait pression sur vous, ou vous dit quelque chose de peu flatteur, ou encore vous critique, et que ce qui jaillit de vous, c’est la colère, la haine, l’amertume, la tension, la dépression ou l’anxiété, c’est tout simplement que c’est ce qui se trouve en vous.

De même, lorsque quelqu’un vous critique sur un sujet, sa critique n’a de portée sur vous et ne vous atteint que si vous vous attaquez déjà vous-même sur ce sujet. Cette critique extérieure ne vous touche que si vous vous faites déjà en vous intérieurement la même condamnation.

L’ironie de ce concept est que ne pouvez pas donner ce que vous ne possédez pas, parce que vous donnez toujours ce que vous possédez. Si vous voulez passer à l’action en essayant de donner aux autres, utilisez ce petit truc qui consiste à vous poser les questions suivantes : « Qu’est-ce que j’ai en moi ? » et « Pourquoi est-ce que j’ai choisi d’emmagasiner ces sortes d’énergies en moi pour les donner aux autres ? ».

3) Trouvez votre but.
Il est probable que vous souhaitiez ardemment connaître votre but dans la vie. « Comment puis-je découvrir quel est mon but dans la vie ?» est une question que beaucoup de gens se posent très fréquemment, en ajoutant d’un air un peu découragé : « Je serais plus heureux si je pouvais avoir un but, mais je ne sais pas quel est mon but dans la vie. »

Dans un prochain article, je détaillerai la réponse que donne Wayne Dyer à cette question. La suite donc au prochain numéro comme dans les romans-feuilletons du dix-neuvième siècle ou dans les séries télévisées américaines contemporaines.



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