jeudi 26 novembre 2015

La suite du troisième secret : « Vous ne pouvez pas donner ce que vous ne possédez pas. »






 Un autre livre du Docteur Wayne Dyer


Voici la suite du troisième secret : « Vous ne pouvez pas donner ce que vous ne possédez pas. »


Trouvez votre but.

Pour la remarque de quelques-uns, « Je ne sais pas quel est mon but dans la vie », Wayne Dyer a une réponse très dure. Il écrit que chacun arrive dans ce monde avec absolument rien et le quitte pareillement. Toutes vos acquisitions et toutes vos réalisations ne peuvent pas partir avec vous. Par conséquent, la seule chose que vous puissiez faire avec votre vie, c’est de la donner. Vous constaterez que vous vous dirigerez fermement vers votre but si vous trouvez un moyen de toujours vous mettre au service des autres.

Avoir un but dans la vie, c’est servir. C’est cesser de se concentrer sur soi-même et ses propres intérêts et servir les autres de quelque façon que ce soit. Vous construisez parce que vous aimez construire. Et vous construisez pour rendre les autres heureux. Vous créez parce que votre cœur vous dicte de le faire. Mais ces créations sont au service des autres. Vous écrivez parce que vous aimez vous exprimer par l’intermédiaire des mots. Mais ces mots aideront et inspireront les lecteurs. J’ai créé ce blog parce que j’aime écrire. J’espère qu’il vous est utile et vous donne des idées.

Si vous ne savez pas encore quel est votre but, vous continuerez à le chercher pendant les quatre étapes symboliques de la vie, les quatre archétypes de l’existence : l’athlète, le guerrier, l’homme d’état, l’esprit (il y a de même dans la religion hindouiste quatre étapes de la vie, ashrama).

Pour l’archétype de l’athlète, le centre d’intérêt est exclusivement le corps physique, son apparence et sa performance. L’archétype du guerrier, lui, veut rivaliser, vaincre et recueillir des trophées. L’archétype de l’homme d’Etat se préoccupe de satisfaire les désirs des autres en demandant : « Comment puis-je servir ? ».

Au stade final, il y a l’archétype de l’esprit. A cette étape, vous réalisez ce que veut dire être dans ce monde, et non pas de ce monde. L’esprit en vous sait que ni votre corps, ni ce monde ne représentent son domicile exclusif. Cet archétype vous invite à minimiser vos préoccupations matérielles et à canaliser votre énergie vers l’essentiel de la vie qui est l’amour et le service.

A mesure que vous progresserez d’un archétype à l’autre, vous vous apercevrez que vous pensez de moins en moins à vos propres intérêts et de plus en plus à votre façon d’améliorer le monde pour les autres (cette idée provient en partie du concept de Karma-Yoga, « l’action désintéressée » dans l’hindouisme). Ainsi, vous découvrirez une grande vérité. Plus vous poursuivrez vos propres objectifs et vos propres intérêts, plus ils vous échapperont. Et lorsque vous mettrez vos pensées et ensuite vos activités, quelles qu’elles soient, au service des autres, ces choses que vous aviez coutume de poursuivre vous suivront où que vous alliez. Les forces de l’univers sembleront conspirer pour vous procurer tout ce que vous recherchiez auparavant pour vous-même.

Essentiellement, il faut essayer de cesser de considérer votre vie d’un point de vue personnel. Vous pouvez mettre fin à n’importe quelle souffrance et à toutes les souffrances en vous rappelant que rien dans l’univers n’est personnel. Bien entendu, vous avez appris à considérer la vie sous un angle très personnel, mais cela est une illusion. Maîtrisez votre ego et libérez-le totalement afin qu’il ne fasse plus jamais une affaire personnelle de telle ou telle chose, ou d’une situation donnée.

Gardez ces pensées à l’esprit, particulièrement lorsque vous vous sentez perdu ou lorsque vous n’êtes pas sûr de votre but : « Mon but, c’est de donner. Je dirigerai toutes mes pensées loin de moi et je passerai les quelques heures suivantes à trouver un moyen de servir quelqu’un ou n’importe quelle créature sur notre planète en danger. »

Ceci vous fera réaliser que ce que vous faites importe peu, du moment que vous êtes capable de donner. Pour pouvoir donner totalement et servir et, en bout de ligne, vous sentir nécessaire, vous devez être en mesure de dire « Oui », lorsque vous vous posez la question suivante : « Est-ce que je possède vraiment ce que je souhaite donner ? »

Voilà. C’est tout pour aujourd’hui. La suite donc au prochain numéro comme dans les romans-feuilletons du dix-neuvième siècle ou dans les séries télévisées américaines contemporaines.

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