dimanche 9 juillet 2017

Compte rendu de « Gestalt thérapie » de Frederick Perls, Paul Goodman et Ralph Hefferline, neuvième partie, «Quel est le sujet-objet de la psychologie ? » et « Contact et nouveauté » dans « La structure du développement ».


Sans commentaire.


Osho nous dit : "Je peux parler indéfiniment car je n'ai pas d'enseignement."

Je vais aborder à présent une des méthodes les plus actuelles de psychothérapie, la Gestalt thérapie, à travers le livre de Frederick Perls, Paul Goodman et Ralph Hefferline, Gestalt thérapie. Je commencerai par « Quel est le sujet-objet de la psychologie ? » et « Contact et nouveauté » dans « La structure du développement ».

Cet article fait suite à celui-ci.

Première partie : LE CONTACT, PREMIÈRE RÉALITÉ

1.            LA STRUCTURE DU DÉVELOPPEMENT

Troisième partie.             Quel est le sujet-objet de la psychologie ?

« L'expérience est, en dernière analyse, contact, fonctionnement de la frontière entre l'organisme et son environnement et toute fonction humaine est une interaction dans un champ organisme/ environnement, socioculturel, animal et physique.

Parmi les sciences sociales et biologiques qui, toutes, traitent des différentes interactions dans le champ organisme/environnement, la psychologie étudie l'opération de la frontière-contact dans le champ organisme/environnement. C'est un sujet-objet spécifique et on peut comprendre aisément pourquoi les psychologues ont toujours eu du mal à délimiter leur sujet. Lorsqu'on dit « frontière », on pense aussitôt à une « frontière entre » ; mais la frontière-contact où se situe l'expérience ne sépare pas l'organisme de son environnement ; au contraire, elle limite l'organisme, le contient et le protège, et en même temps touche l'environnement. En d'autres termes, qui pourront sembler étranges, la frontière-contact — la peau sensible, par exemple — n'est pas tant une partie de « l'organisme » qu'essentiellement l'organe d'une relation particulière de l'organisme et de l'environnement.

Fondamentalement, cette relation particulière, comme nous tenterons bientôt de le montrer, c'est le développement. Ce à quoi on est sensible, ce n'est pas à la condition de l'organe (ce serait alors la douleur), mais à l'interaction du champ. Le contact, c'est la conscience immédiate du champ ou la réponse motrice dans le champ. C'est pour cette raison que le contact en action, le fonctionnement de la simple frontière de l'organisme, peut néanmoins prétendre dire la réalité, quelque chose de plus que la pulsion ou la passivité de l'organisme. 

Comprenons bien que le contact en action, la conscience immédiate et la réponse motrice sont pris ici dans le sens le plus large, pour inclure l'appétit et le dégoût, l'approche et l'évitement, la sensation, le ressenti, la manipulation, le jugement, la communication, la lutte, etc., toutes sortes de relations vivantes qui se situent au niveau de la frontière dans l'interaction de l'organisme et de l'environnement. Tous ces contacts en action sont le sujet de la psychologie. (Ce qu’on appelle « conscience » (consciousness) semble être un certain type d’awareness, une fonction de contact lorsqu'il se produit des difficultés et des retards dans l'ajustement).

Quatrième partie.           Contact et nouveauté.

Si l'on considère un animal errant librement dans un environnement spacieux et varié, nous voyons que ses fonctions de contact doivent être nombreuses et diversifiées car, fondamentalement, un organisme vit dans son environnement en maintenant sa différence et, plus important encore, en assimilant l'environnement pour nourrir sa différence. C'est à la frontière que les dangers sont repoussés, les obstacles surmontés et que l'assimilable est choisi et approprié. Ce qui est sélectionné et assimilé est toujours nouveau ; l'organisme survit grâce à l’assimilation de la nouveauté, au changement et au développement. Les aliments par exemple, comme le disait Aristote, sont bien un élément « dissemblable » qui peut devenir « semblable ». Et, dans le processus d'assimilation, l'organisme est à son tour transformé. 

Fondamentalement, le contact, c'est la conscience (awareness) de la nouveauté assimilable et le comportement dirigé vers elle ; c'est aussi le rejet de la nouveauté inassimilable. Ce qui est envahissant, toujours semblable ou indifférent, n’est pas un objet de contact. (Ainsi, les organes eux-mêmes, quand ils sont sains, ne sont pas contactés, car ils sont de nature conservatrice.)»


Voilà. C’est tout pour le moment. Amitiés à tous.

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