mercredi 27 juin 2018

Compte rendu du livre « 50 exercices de Gestalt » de Catherine Clouzard (cinquième partie, Que me dit ma colère ?).



La colère.


Je viens de lire un livre que j’ai trouvé à la fois formidablement bien écrit, original et passionnant. Je voudrais vous en faire part à travers quelques articles de ce blog. Il s’agit de «50 exercices de Gestalt»  de Catherine Clouzard.

Cet article est la suite de celui-ci.

Voici le résumé de l’ouvrage.

Que me dit ma colère ?

Un moustique qui vous tourne autour ou un voisin trop bruyant peuvent vous agacer. Mais parfois, certaines colères sont plus souterraines, comme celle que vous éprouvez vis-à-vis d'un parent ou d'un enfant envahissant. Pour éviter toute maladresse dans l'expression de votre colère, soyez d'abord le plus au clair possible avec elle. Écoutez ce qu'elle vous dit.

Installez-vous dans un endroit où vous ne serez pas dérangé pendant une dizaine de minutes. Vous pouvez utiliser une boule d'argile ou de papier.

1) Je m'installe confortablement et je me concentre sur ma colère.

2) Je prends la boule d'argile ou de papier entre mes mains et je me défoule avec : je la tords, je l'aplatis, je la déchire en étant attentif à ce que je ressens. J'évacue tout ce qu'exprime ma colère.
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            Quelles sont les sensations et les images qui viennent ? Par exemple : j'ai envie de taper des poings. Je vois rouge comme un taureau.

·           Suis-je vraiment en colère ? Sinon, quelle est l'émotion qui s'est « déplacée » ? Par exemple : je suis déçu par le comportement de ce collègue et je suis triste car je pensais qu'il était un ami.

·           Si oui, contre quoi, contre qui suis-je en colère ? Par exemple : je suis en colère contre mon collègue champion du monde de malveillance.

·           Qu'est-ce qui n'est pas ou n'a pas été respecté chez moi ? Par exemple : j'ai l'impression de ne pas avoir été reconnu à ma juste valeur.

3) À présent et concrètement, que puis-je faire pour prendre soin de moi, pour éviter de ruminer cette colère ? Par exemple : je vais aller trouver mon collègue pour lui dire à quel point ses paroles sont déplacées.

4) Maintenant que j'ai exprimé dans mes mots et mes gestes ma colère, et que j'ai compris le sens qu'elle exprime, je respire calmement pour sortir de l'exercice.
Commentaire

La fonction naturelle de la colère est d'indiquer qu'un territoire réel, symbolique ou psychique est, ou risque d'être, envahi : nos limites personnelles ne sont pas respectées, nous sommes alors malmenés par quelqu'un ou quelque chose. La colère est dans ce cas une émotion légitime. C'est pourquoi, il est important de savoir l'écouter afin de pouvoir l'intégrer et nous donner toutes les chances de l'exprimer au mieux.

Voilà. C’est tout pour le moment. Amitiés à tous.

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