jeudi 6 octobre 2016

Compte rendu de « Derrière la Magie, la Programmation Neuro Linguistique » d’Alain Cayrol et Josiane de Saint Paul. Caractéristique du langage : le mot n’est pas la chose nommée.






 Un livre sur la PNL


  Derrière la Magie, la Programmation Neuro Linguistique d’Alain Cayrol et Josiane de Saint Paul



Pour guérir leurs patients et leur donner une vision différente, plus riche, de la réalité, Richard Bandler et John Grinder ont étudié les caractéristiques du langage. Leur premier principe est : « Le mot n’est pas la chose nommée. »

L’apprentissage du langage consiste principalement pour un enfant à associer des étiquettes linguistiques des mots et des phrasesà des expériences sensorielles ce qu’il voit, entend, ressent, goûte et respire.
La PNL nomme l’expérience sensorielle expérience primaire et le langage expérience secondaire. On peut constater plusieurs choses :

1) Pour aussi curieux que cela soit, la plupart des gens ne semblent pas faire la distinction entre la carte (le langage) et le territoire qu’elle représente (l’expérience) et sont souvent coincés dans leur vie pour avoir confondu les deux. Lorsqu’une personne vient trouver un thérapeute, bien souvent, la présentation verbale de son problème ou des ressources qu’elle désire trouver est si vague et si éloignée de son expérience qu’elle n’a pas d’idée précise sur ce qu’elle vit ou sur ce qu’elle veut changer. Telle personne dira qu’elle a besoin de confiance en soi. « Confiance » est une représentation linguistique d’un état interne qu’elle souhaite acquérir, mais qui peut recouvrir des significations variées d’un individu à l’autre. Pour l’un, avoir confiance en soi, c’est éprouver des sensations corporelles spécifiques. Pour un autre, c’est voir une certaine image de soi-même. Pour un troisième, c’est encore autre chose et nous ne pouvons pas savoir exactement de quoi il s’agit tant que nous n’avons pas aidé la personne à recoller son discours avec son expérience.

2) La personne peut exprimer son expérience dans le langage (qu’elle soit visuelle, auditive, kinesthésique, olfactive). Il y a des mots qui correspondent aux différentes perceptions sensorielles.

3) Le langage, système digital, permet d’exprimer la négation, ce qui n’est pas possible dans le système analogique. Dans le royaume de l’expérience sensorielle (analogique), la négation n’existe pas : l’expérience n’a pas de contraire. Essayez, par exemple, maintenant, de ne pas penser à une voiture ou encore imaginez un éléphant qui ne soit pas en train de courir après une souris. Ce n’est pas possible. Dans les deux cas, vous avez sans doute dû, ne serait-ce qu’une seconde, d’abord créer la représentation de la situation, puis trouver un moyen de figurer sa négation (peut-être simplement en laissant chacune de ces scènes disparaître de votre imagination, ou dans l’exemple de l’éléphant, en figeant l’image, en mettant une croix sur la souris ou en utilisant n’importe quel autre moyen).

Pour envisager une négation dans un système analogique, nous devons d’abord nous représenter la situation en question, ensuite en figurer la négation d’une façon ou d’une autre. En sachant cela, on comprend mieux l’effet que peut avoir sur une personne une tentative de la rassurer comme : « Mais non, n’aie pas peur, ce chien n’est pas méchant, il ne va pas te mordre. »

La formulation positive d’une suggestion ou d’une directive ne correspond donc pas seulement à une vision optimiste des choses. Elle aide surtout la personne à construire pour elle-même une représentation qui lui sera utile plutôt qu’une qui risque d’induire un comportement opposé. « Tiens ton verre bien droit » est généralement plus efficace que « ne renverse pas ton verre ».

Voilà. C’est tout pour le moment. Je parlerai des caractéristiques du langage en programmation  neuro linguistique, notamment du thème « Le langage est structuré. » dans un prochain article. Amitiés à tous.

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