mercredi 19 octobre 2016

Compte rendu de « La 50e Loi : La peur est votre pire ennemie » de Robert Greene et 50 cent, chapitre 2, Tout s’approprier : être autonome (première partie)







"Soyez à vous-mêmes votre propre refuge. Soyez à vous-mêmes votre propre lumière.
 Soyez votre propre lampe, votre île, votre refuge. Ne voyez pas de refuge hors de vous-même."
Bouddha



Robert Greene, un auteur très connu de développement personnel, a coécrit cet ouvrage La 50 e loi : la peur est votre pire ennemie avec un rappeur mondialement connu qui se fait appeler 50 cent (son vrai nom est Curtis James Jackson III) et qui est un ancien dealeur de drogue.

Lorsque vous travaillez pour les autres, vous êtes à leur merci. Ils possèdent votre travail. Ils vous possèdent. Votre créativité est réprimée. Ce qui vous garde dans cette situation, c’est la peur de nager tout seul et de vous noyer. Vous devriez au contraire avoir peur de ce qui vous arrivera si votre pouvoir dépend du bon vouloir des autres, de l’approbation des autres (voir Vos zones erronées de Wayne Dyer, chapitre 3 « Vous n’avez pas besoin de l’approbation des autres. »). Dans chaque décision tactique de la vie, vous devez avoir pour but de vous aménager un coin à vous. Lorsque vous possédez quelque chose, vous avez quelque chose à perdre, vous devenez plus motivé, plus vivant. Le pouvoir suprême est de ne dépendre que de soi-même, d’être soi-même (Bouddha a dit par le passé : « Soyez à vous-mêmes votre propre refuge. »).

50 cent affirme : « La nature humaine est ainsi faite que l’on ne peut pas honorer un homme faible ; tout au plus a-t-on pitié de lui, et encore pas longtemps si des signes de pouvoir ne se manifestent pas. » Il explique que l’on vient au monde avec les seuls véritables biens qui comptent : un corps ; un temps à vivre ; une énergie, des pensées et des idées propres et l’autonomie. Mais au fil des ans, on tend à abandonner tout ça. On passe des années à travailler pour d’autres, on se laisse posséder.

Il faut repenser la notion même de propriété. On peut avoir des biens matériels en abondance mais, si l’on a toujours besoin des autres pour être aidé et guidé, si l’on dépend de l’argent ou de leurs ressources, alors on finira par tout perdre quand on se fera trahir, que l’adversaire frappera ou que, par impatience, on se lancera dans un  projet imprudent. La véritable propriété vient de l’intérieur. Elle s’appuie sur le mépris de tout et tous ceux qui limitent votre mobilité, sur la confiance en vos propres décisions et sur le fait de consacrer votre temps à toujours apprendre et toujours vous améliorer. C’est grâce à cette posture intérieure de force et d’autonomie que l’on est vraiment capable de travailler pour soi et de ne jamais regarder en arrière.

Finalement, certaines personnes comme 50 cent (ou moi) en sont tout naturellement venues à remettre en question ceux qui nous dirigent et la qualité de l’information que déversent les médias traditionnels. Elles n’acceptent plus ce qu’elles acceptaient par le passé.

L’ancien dealeur a constaté que dans ce monde chacun est guidé par son intérêt personnel. Il est naturel que les gens pensent en premier lieu à eux-mêmes et à leurs projets. La dureté de cette réalité s’estompe parfois quand un de nos proches a un geste amical ou désintéressé vis-à-vis de nous ; nous attendons alors davantage de soutien… jusqu’au jour où, tôt ou tard, nous sommes déçus. On est en réalité plus seul qu’on s’imagine. Cette prise de conscience ne doit pas être une source de peur mais de liberté. Quand on s’aperçoit que l’on peut se procurer des choses tout seul, on ressent un sentiment de libération. On n’attend personne pour faire ceci ou cela en notre faveur, car cette attente n’amène que ressentiment et colère. On acquiert la certitude de pouvoir se tirer seul de toute situation défavorable.

Voilà. C’est tout pour le moment. Je parlerai de la suite du deuxième chapitre « Tout s’approprier : être autonome » de La 50e Loi, la peur est votre ennemie dans un prochain article. Amitiés à tous.

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