lundi 17 octobre 2016

Compte rendu de « La 50e Loi : La peur est votre pire ennemie » de Robert Greene et 50 cent : chapitre 1, voir les choses comme elles sont : être réaliste (sixième partie), Retournement de perspective (au sujet du réalisme)



  
L'écrivain James Baldwin


Robert Greene, un auteur très connu de développement personnel, a coécrit cet ouvrage La 50 e loi : la peur est votre pire ennemie avec un rappeur mondialement connu qui se fait appeler 50 cent (son vrai nom est Curtis James Jackson III) et qui est un ancien dealeur de drogue.

Le chapitre 1, « Voir les choses comme elles sont : être réaliste » se termine avec un « Retournement de perspective » (au sujet du réalisme).

Le terme de « réaliste » a souvent des connotations péjoratives. Pour le bon sens populaire, le réaliste est pratique à l’excès ; il passe à côté des choses les plus fines et les plus élevées. A la limite, il peut s’avérer cynique, manipulateur et machiavélique. Il est à l’opposé des idéalistes, personne de grande imagination dont les idéaux nous enthousiasment et dont les merveilleuses créations nous distraient.

Cette classification découle du fait que l’on observe le monde à travers le prisme de la peur. Il est temps de retourner cette perspective et de voir idéalistes et réalistes tels qu’ils sont vraiment. Les idéalistes, incapables de juger le véritable état des choses, sont guidés par leurs émotions ; ils sont souvent responsables des pires erreurs de l’Histoire : guerres irréfléchies, catastrophes imprévues. Les réalistes, en revanche, sont les véritables inventeurs et innovateurs ; ce sont des hommes ou des femmes pleins d’imagination, et celle-ci est en contact étroit avec l’environnement, avec la réalité — des scientifiques empiriques, des écrivains qui comprennent à merveille la nature de l’homme, des dirigeants qui manœuvrent avec sagacité au milieu des crises. Ils sont suffisamment forts pour voir le monde tel qu’il est, y compris leurs propres insuffisances.

Allons plus loin : la véritable poésie et le véritable sens des beautés de la vie découlent souvent d’une compréhension intime de la réalité dans tous ses aspects. Le réalisme est en fait l’idéal auquel nous devons aspirer, le plus haut sommet de la rationalité humaine.

L’écrivain noir américain James Baldwin, abandonné à la naissance par son père biologique, qui a été une figure du mouvement des droits civiques, a écrit : « Ceux qui s’accrochent à leurs illusions ont du mal — si tant est qu’ils y arrivent — à apprendre quoi que ce soit d’utile : alors que les individus contraints à se créer eux-mêmes sont obligés de tout examiner, et ils absorbent les connaissances comme un arbre pompe l’eau avec ses racines. »

Voilà. C’est tout pour le moment. Je parlerai du deuxième chapitre « Tout s’approprier : être autonome » de La 50e Loi, la peur est votre ennemie dans un prochain article. Amitiés à tous.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire