Sans commentaire
Un ami m’a invité à aller à la
passionnante exposition sur le tableau L’escamoteur
de Jérôme Bosch à Saint-Germain-en-Laye à l’espace Paul et André Véra et en même temps je travaille sur L’escamoteur
dans Méditer jour après jour de
Christophe André.
« L’attention est la prise
de possession par l’esprit, sous une forme claire et vive, d’un objet ou d’une
suite de pensées parmi plusieurs qui semblent possibles. Elle implique le
retrait de certains objets afin de traiter plus efficacement les autres »,
explique William James, l’un des fondateurs de la psychologie moderne qui
étudia très tôt la conscience et l’attention.
L’attention est l’outil de base
de la conscience : pas d’attention, pas de conscience. Mais il faut savoir
distinguer les deux entités. Dans l’attention, on écarte (ce qui ne nous intéresse
pas) alors que, dans la conscience, on accueille. L’attention procède par
exclusion, la conscience par inclusion.
C’est par exemple le problème avec l’anxiété
ou la dépression qui sont, d’une certaine manière, des troubles de l’attention :
on ne fait attention qu’à nos sources de soucis et on écarte le reste. Ce sera une solution possible que de faire appel à la méditation pour soigner
cette attention malade : élargir le champ de notre attention dans les
moments où nous sommes tristes ou inquiets.
Nous pouvons difficilement agir de manière
directe sur notre conscience. Nous devons, en général, apprendre pour cela à
moduler notre attention.
C’est tout pour le moment.
Amitiés à tous.
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