Un livre complètement fascinant mais parfois méconnu
Un ami m’a invité à aller à la
passionnante exposition sur le tableau L’escamoteur
de Jérôme Bosch à Saint-Germain-en-Laye à l’espace Paul et André Véra.
Justement dans le livre de Fanch
Guillemin, Histoire de la magie blanche avant Robert-Houdin
(p. 118), on trouve une transposition en gravure de ce tableau par Balthazar
Sylvius Bos (avec le rajout d’un deuxième escamoteur). L’ouvrage de Fanch
Guillemin est indispensable (c’est pour moi un historien de la magie de la
pointure de William Kalush) mais introuvable. Cependant, je vais tenter une prédiction :
peut-être, dans les mois qui vont venir, va-t-il être réédité par un grand
éditeur de livres de prestidigitation français dont le nom commence par un « M ».
La gravure est accompagné de deux
légendes en vers que Fanch Guillemin a traduites en français et je ne peux
résister au plaisir de les citer :
« L’un coupe la bourse en
silence,
L’autre s’enfuit avec le butin.
Quant à celui de connivence,
Même s’il ne débourse rien,
Il fait un grand péché
Qui lui retombera sur le nez… »
« O, que de coquins
trouve-t-on,
Qui font merveille de jonglerie,
Et cracher les gens de subtiles
inventions,
Dont ils gagnent leur vie.
Mais s’y fier un instant,
C’est laisser son argent… »
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