samedi 17 décembre 2016

Synchronicité sur L'escamoteur de Jérôme Bosch (deuxième partie).






Une vision rapprochée du tableau L'escamoteur avec plus de détails.


Vous me connaissez depuis que j’écris dans ce blog : j’adore tout ce qui est mystérieux et il y a quelque chose qui a toujours été au cœur de ma vie, ce sont les synchronicités de Jung.
Un ami m’invite à aller à la passionnante exposition sur L’escamoteur de Jérôme Bosch à Saint-Germain-en-Laye à l’espace Paul et André Véra. J’ouvre, pour effectuer ma méditation quotidienne le livre de Christophe André Méditer, jour après jour et, dans le chapitre 1, « Prendre conscience : une attitude mentale », je tombe sur la septième partie « Déployer son attention pour accroître sa conscience » qui est entièrement consacrée au tableau de Jérôme Bosch L’escamoteur

Je vous détaille la description très précise, presque hallucinatoire que réalise Christophe André de ce chef-d'oeuvre : « Au  début, tout semble simple : le tableau, divisé en deux parties, montre à droite un magicien de rues, et à gauche un public qui l’observe. Une table les sépare. Puis on entre dans les détails : on s’amuse de l’air bonasse du magicien, avec son drôle de chapeau. On découvre la petite chouette symbole de rouerie et de duplicité, qu’il cache discrètement dans le panier qu’il tient de sa main gauche pendant que, de sa droite, il montre une boule (une muscade !) sans doute réapparue de dessous l’un des bols renversés sur la table. On remarque la grande taille de l’homme fasciné qui se penche sur la table. Et l’on s’aperçoit qu’il est en train de se faire dépouiller de sa bourse par un voleur qui regarde bizarrement en l’air, comme pour détourner l’attention. On s’interroge : le voleur est-il complice du bateleur ? Ainsi que la femme élégamment vêtue de rouge, qui est montrée du doigt ?

Alors on prête attention à des détails bizarres : l’homme est en train de baver. Les autres personnages regardent presque tous des directions différentes : les uns la table, les autres le magicien ou le grand personnage incliné, d’autres encore ferment les yeux. Et puis ce dernier spectateur oublié : un petit crapaud placide, juché sur la table, qui regarde le tour du magicien avec une attention soutenue. »

C’est justement avec cette attention soutenue que nous pouvons voir et mémoriser tous ces détails importants comme nous le montre Christophe André.

La prochaine fois, je parlerai du livre de Fanch Guillemin Histoire de la magie blanche avant Robert-Houdin. C’est tout pour le moment. Amitiés à tous.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire