Sans commentaire
Un ami m’a invité à aller à la
passionnante exposition sur le tableau L’escamoteur
de Jérôme Bosch à Saint-Germain-en-Laye à l’espace Paul et André Véra et en même temps je travaille sur L’escamoteur
dans Méditer jour après jour de
Christophe André.
L’attention a des répercussions
sur la conscience : nous pouvons difficilement agir de manière directe sur
notre conscience, nous devrons, en général, apprendre pour cela à moduler notre
attention. Ce travail peut s’effectuer dans deux directions.
1) La première concerne l’ouverture
attentionnelle : l’attention peut ainsi être focalisée (étroite) ou
ouverte (large). Dans l’attention focalisée, on dirige un faisceau attentionnel
étroit, par exemple sur une action (être concentré sur ce qu’on fait), un
spectacle (être absorbé par ce qu’on voit et ce qu’on entend) ou des pensées (« partir »
dans ses réflexions ou ses ruminations).
L’attention ouverte, à l’inverse, tend
à s’élargir, à se détacher de ses objets initiaux, à se libérer doucement de l’identification
aux pensées ou aux ressentis. Et à inclure d’autres objets. C’est ce qui se
passe lorsque, tout en observant ce qu’on ressent dans son corps, on inclut
aussi, par strates successives, les sons, les pensées, les émotions dans notre
expérience de l’instant présent. Cette attention plus largement ouverte tend
naturellement vers ce qu’on pourrait appeler une « conscience attentive ».
C’est tout pour le moment. Je
parlerai de la deuxième direction que peut prendre l’attention dans un prochain
article. Amitiés à tous.
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