lundi 26 décembre 2016

Pause humoristique, irrévérencieuse et provocatrice dans le blog avec Osho et son livre « Aimer vivre ».






Aimer vivre d'Osho



Je dois l’avouer, le film sur Noël que je préfère est Le père Noël est une ordure et, même si ce blog est par moments sérieux, j’adore tout ce qui est humour et provocation (voir l' article de ce blog sur Giorgio et le Dictionnaire des provocateurs). 

Le maximum de la provocation intelligente est atteint, selon moi, par le mystique iconoclaste Osho (Autobiographie d’un mystique spirituellement incorrect). Il est pour moi un des écrivains qui a le mieux parlé de la spiritualité et de la méditation. Il était mystique mais ne croyait à aucun dieu. Il a fait scandale plusieurs fois, d’abord avec un livre sur la sexualité (Sous la couette, sexualité voie de l’extase), ensuite avec la révélation de sa grande fortune personnelle (il possédait plusieurs voitures de luxe). Il y a plusieurs ouvrages de lui que j’ai beaucoup aimés (par exemple Être en pleine conscience, une présence à la vie et Méditation, la première et la dernière des libertés) mais aujourd’hui je vous livrerai un extrait particulièrement scandaleux de son livre Aimer vivre.

Soyez juste un peu intelligent, et l’illumination se produira toute seule : vous n’avez même pas besoin d’y penser. 

L’histoire drôle qui va suivre est dédiée au mentaliste Gilles Rollini qui m’a fait découvrir la meilleure blague de l’année (selon moi) : « Parfois, je me demande ce que les gens pensent de moi. Et puis je me souviens que je n’en ai rien à foutre » (Monsieur le détraqué II).

Une femme entre dans une banque. Elle va directement dans le bureau du directeur et lui dit : « Je voudrais parier dix mille dollars. »
— Je suis désolé, Madame, répond le directeur, mais cette banque ne fait pas de paris.
— Je ne veux pas parier avec la banque, dit-elle, je veux parier avec vous. Je parie que d’ici demain dix heures, vos testicules seront carrés.
— Je pense que vous êtes folle, dit le directeur, mais j’accepte ce pari. Soyez ici demain à dix heures et apportez les dix mille dollars.
A neuf heures cinquante-cinq le lendemain, la femme entre avec un homme grand et imposant.
« Qui est ce type ? » demande le directeur.
— C’est mon mandataire, répond la femme. Il est venu pour voir si tout se passait bien.
— Très bien, dit le directeur, et, en riant, il descend son pantalon.
La femme vient voir s’ils sont carrés. A ce moment-là, le mandataire s’évanouit.
— Qu’est-ce qui lui arrive ? demande le directeur.
— Bien, dit la femme, j’ai parié cinquante mille dollars avec lui que, ce matin à dix heures, je tiendrai un directeur de banque par les couilles.

Les religions ont enseigné que l’illumination est très ardue, qu’elle demande des efforts pendant toute une vie, pendant plusieurs vies peut-être et que, là encore, il n’y aurait aucune certitude, aucune garantie. Et en plus les religions ne vous donnent pas vraiment un chemin pour y accéder. Vous pouvez, avec leurs théories, seulement découvrir l’illumination par accident, en trébuchant par hasard dessus.

En réalité, l’illumination est dans votre nature (c’est la doctrine bouddhiste du tathagatagarbha : nous abritons tous au fond de nous-mêmes le bouddha, synonyme d’absolu et de réalité universelle. La bouddhéité, donc l’illumination potentielle, est présente en nous, même si elle y est pour l’instant cachée et ne s’est pas encore manifestée). 

Les prêtres n’ont jamais voulu que le monde entier s’illumine. Sinon les gens ne seraient pas chrétiens, hindous ou musulmans. Il faut les maintenir dans la non-illumination. Ils doivent rester aveugles, ne pas voir leur propre nature. Et ils ont trouvé une manière très rusée. Ils n’ont rien besoin de faire, ils n’ont qu’à vous mettre en tête que c’est une tâche très difficile, voire impossible pour le commun des mortels.

Voilà. C’est tout pour le moment. La suite au prochain numéro. Amitiés à tous.

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