jeudi 9 mars 2017

Les biais cognitifs, le cœur du cold reading et de l’hypnose (cinquième partie).





Un autre biais cognitif : l'effet d'ancrage.



Pour apprendre le cold reading et l’hypnose, il est utile de comprendre ce qu'on entend par biais cognitif. C'est un terme utilisé en psychologie pour décrire des défauts communs dans la perception humaine, la mémoire et la prise de décision. Il existe des dizaines de types bien documentés de biais cognitifs, et la plupart des gens sont sensibles à la plupart de ces types (bien qu'ils puissent le nier, ce qui est en soi-même une forme de biais cognitif). En utilisant ces biais cognitifs, les mentalistes ou les médiums peuvent effectuer du cold reading afin que le sujet perçoive des événements inexacts, c'est-à-dire de la manière que le mentaliste ou le médium leur dicte.

Ces biais nous aident à résoudre 4 types de problèmes :

1) Quand nous avons trop d’informations qui nous arrivent en même temps.

2) Quand l’information que nous percevons n’a pas assez de sens pour nous.

3) Quand nous avons besoin d’agir vite.

4) Quand nous ne savons pas de quoi nous devons nous rappeler.

Type de biais 4 (quand nous ne savons pas de quoi nous devons nous rappeler).

Il y a trop d’informations dans l’Univers. Nous ne pouvons nous permettre que de nous occuper des morceaux qui sont les susceptibles de nous être utiles dans le futur et nous devons constamment faire des compromis et des paris en ce qui concerne ce dont nous allons nous rappeler ou oublier.
 Par exemple, nous préférons généraliser plutôt que de s’occuper de cas spécifiques car cela prend moins d’espace de stockage et lorsqu’il y a vraiment trop de détails, nous en piochons quelques-uns et ignorons le reste. 

a) Nous modifions et renforçons certains souvenirs après les faits. Durant ce processus, la mémoire peut être consolidée, cependant, divers détails peuvent être passés à la trappe. Nous injectons aussi parfois accidentellement un détail dans un souvenir.

b) Nous écartons les spécificités pour préférer les généralités. Nous faisons cela par nécessité, mais l’impact des associations implicites, des stéréotypes et des préjudices finit par donner l’un des pires ensembles de conséquences au sein des divers biais cognitifs.

c) Nous stockons les souvenirs différemment selon la façon dont nous avons vécu l’expérience. Nos cerveaux ne vont encoder une information que si elle paraît importante à ce moment-là, mais cette décision peut être affectée par d’autres circonstances (ce qui arrive en même temps, comment l’information se présente, s’il est possible de retrouver facilement l’information quand nous en avons besoin, etc.) qui ont peu de rapport avec la valeur réelle de l’information.

Voilà. C’est tout pour le moment. Amitiés à tous.

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