mardi 7 mars 2017

Les biais cognitifs, le cœur du cold reading et de l’hypnose (deuxième partie).






Sans commentaire

Pour apprendre le cold reading et l’hypnose, il est utile de comprendre ce qu'on entend par biais cognitif. C'est un terme utilisé en psychologie pour décrire des défauts communs dans la perception humaine, la mémoire et la prise de décision. Il existe des dizaines de types bien documentés de biais cognitifs, et la plupart des gens sont sensibles à la plupart de ces types (bien qu'ils puissent le nier, ce qui est en soi-même une forme de biais cognitif). En utilisant ces biais cognitifs, les mentalistes ou les médiums peuvent effecteur du cold reading afin que le sujet perçoive des événements inexacts, c'est-à-dire de la manière que le mentaliste ou le médium leur dicte.

Ces biais nous aident à résoudre 4 types de problèmes :

1) Quand nous avons trop d’informations qui nous arrivent en même temps.

2) Quand l’information que nous percevons n’a pas assez de sens pour nous.

3) Quand nous avons besoin d’agir vite.

4) Quand nous ne savons pas de quoi nous devons nous rappeler.

Type de biais 1.

Quand nous avons trop d’informations, nous n’avons pas d’autre choix que d’en filtrer une bonne partie. Notre cerveau utilise quelques trucs simples pour choisir les bouts d’informations qui sont les plus susceptibles de finir par lui être utiles.

a) Nous mémorisons alors des choses qui ont déjà été mises en valeur dans notre esprit, dont nous connaissons déjà des aspects grâce à d’autres expériences passées, qui confirment nos croyances existantes.

Cela s’appelle le biais de confirmation.

b) Les choses bizarres, drôles ou visuellement frappantes sont mieux retenues que celles qui ne le sont pas. Notre cerveau a tendance à valoriser l’importance des choses qui sont inhabituelles ou surprenantes. A contrario, nous avons tendance à glisser sur les informations que nous considérons comme ordinaires ou attendues.

c) Nous ne remarquons une chose que lorsqu’elle change. Les choses sans mouvement nous échappent.

d) Nous distinguons les failles plus facilement chez les autres que chez nous-même. 

Mais oui, en conclusion, avant de considérer cet article comme une liste de choses qui vous énervent chez les autres, il faut prendre conscience que nous y sommes sujets aussi.

On appelle cela le biais du point aveugle.

Voilà. C’est tout pour aujourd’hui. Amitiés à tous.

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