lundi 3 août 2015

Compte rendu du livre "La communauté bouddhiste Triratna, un bouddhisme occidental" de Bernard Stevens (première partie)


Une étude très intéressante de Bernard Stevens sur la communauté bouddhiste Triratna



Arrivé à ce point du blog, je me suis posé la question de l’opportunité de le continuer. Des amies/amis très sympathiques m’ont envoyé des messages d’encouragement qui m’ont poussé à persévérer et je les en remercie chaleureusement.

Cependant, j’ai toujours en moi ces questions fondamentales : est-ce que je suis la personne bien placée pour parler du thème du bouddhisme ? Est-ce que ce que j’écris sert à quelque chose ? Est-ce que j’écris est clair et profitable pour ceux qui me lisent ? Un ami du centre bouddhiste Triratna m’a justement sur ce thème raconté une anecdote éclairante : « La jungle est en feu. Tous les animaux s’enfuient et un guépard en s’enfuyant aperçoit un petit colibri, le bec rempli d’eau, qui retourne vers la jungle. Il lui dit : Mais que fais-tu donc ? Le petit colibri répond : « Je fais ma part. C’est tout. » »
Comme le petit colibri, je vais essayer de faire ma part, du mieux que je peux.

Poursuivant dans ce qui a été mon expérience du bouddhisme, je désirerais vous parler d’un livre que je trouve très intéressant sur la communauté bouddhiste Triratna, communauté qui m’a personnellement beaucoup apporté. Cette étude a été écrite par Bernard Stevens, un philosophe et traducteur belge, qui ne fait pas partie de l’Ordre (ceux qui s’engagent comme moines ou nonnes) mais est un simple sympathisant ; cet essai s’appelle La communauté bouddhiste Triratna : un bouddhisme occidental. Le livre est composé de trois parties : 1) La vie de Sangharakshita, 2) L’enseignement, 3) Un nouvel ordre bouddhiste, avec d’abord une forte introduction. Dans celle-ci, Bernard Stevens explique que la Communauté bouddhiste Triratna (son premier nom est Ordre bouddhiste occidental) a été fondée en 1967 par Sangharakshita – un moine anglais (Dennis Lingwood) qui a été ordonné en Inde selon le rite Theravada (petit véhicule) avant de connaître plusieurs initiations dans la tradition Vajrayana (tibétaine). Comme il n’était véritablement lié à aucune des écoles bouddhistes traditionnelles, il a pu non seulement revenir aux racines du bouddhisme, les discours du bouddha, mais aussi emprunter à chaque école des éléments pour adapter le bouddhisme à notre monde occidental.

Voilà ! C’est tout pour aujourd’hui. Rappelez-vous que je ne vous parle que de « ma » conception du bouddhisme. Ce que je propose n’est que des informations à prendre ou à laisser. A vous, si vous le désirez, de vous faire votre propre bouddhisme.


La suite au prochain numéro comme dans les romans-feuilletons du dix-neuvième siècle ou les séries américaines actuelles. Amicales salutations !