samedi 30 janvier 2016

Publication par extraits de mon livre "Le Da Vinci Code et ses secrets"






 Un ouvrage très débattu


Chers lecteurs,

Comme j’ai actuellement une petite panne d’idées au niveau de l’écriture de ce blog, j’ai décidé d’y publier les textes qui, dans ma vie d’écrivain-artisan, n’ont pas pu être édités du fait de diverses raisons. Le premier auquel je tiens beaucoup est un livre que j’ai écrit en 2005 sur Le Da Vinci code et ses secrets, sujet sur lequel j’ai également tenu une conférence le 9 juin 2007 à Limoux pour l’Association pour les Recherches Thématiques sur Bérenger Saunière (le texte de la conférence se trouve dans le catalogue des éditions de l’œil du Sphinx).

J’ai eu personnellement une éducation catholique (huit ans de catéchisme, communion, mariage, je crois que j’ai lu quinze fois les Évangiles). Je n’ai absolument plus cru à cette religion à partir de l’âge de 12 ans du fait de ce que me disaient à la fois les prêtres et mes parents, qui me paraissait ne correspondre en rien au message de Jésus. 

La lecture en 2004 du Da Vinci Code de Dan Brown a été une révélation pour moi. Il m’a semblé que l’auteur s’approchait de la vérité sur la vie et l’enseignement de Jésus, ce qui était d’ailleurs corroboré pour moi de façon évidente par l’énorme colère que ce roman a suscité chez les religieux. Comme j’ai l’habitude de l’effectuer, j’ai vérifié les informations de Dan Brown et je me suis rendu compte qu’elles étaient en partie exactes. J’ai donc écrit ce livre pour témoigner puisqu’il y avait alors un véritable procès entre les pour et les contre.
Je vous livrerai des extraits de chapitres de cet essai à chacun de mes prochains articles.
Voici d’abord le plan de l’ouvrage :

Avertissement
Chapitre I : La réfutation de l’Eglise 
Constantin a-t-il inventé le christianisme ?
Les erreurs du Da Vinci Code ?

Chapitre II : Que savons-nous de Jésus ?
Une histoire officielle quasi inexistante
Les Juifs attendaient un Messie
Un enseignement secret?
Mise en doute de la résurrection

Chapitre III : Une femme inconnue : Marie-Madeleine

Aucunes certitudes historiques

Une origine royale ?

Le prétendu voyage du Graal

Une doctrine secrète

Chapitre IV : L’hypothèse de L’Enigme sacrée : une nouvelle conception délirante du Graal
Le Saint-Graal
Relations avec la dynastie mérovingienne
Les Templiers
Le Prieuré de Sion
Le Prieuré et le Temple

Chapitre V : Rennes-le-château
Un curé de campagne qui devient riche
Des manuscrits sous l’autel ?
L’or de Rennes
Que contenaient les prétendus manuscrits ?

Conclusion
Glossaire
Dictionnaire des personnages
Bibliographie


Voilà. C’est tout pour aujourd’hui.
La suite au prochain numéro comme dans les romans-feuilletons du dix-neuvième siècle ou dans les séries télévisées américaines actuelles.
Amitiés à tous.


vendredi 8 janvier 2016

Compte rendu de l’ouvrage de Napoleon Hill "Réfléchissez et devenez riche", Chapitre 15 : « Les six fantômes de la peur » (première partie)







 Un des grands classiques du développement personnel du vingtième siècle.


Pour moi le meilleur ouvrage qui ait été écrit sur le développement personnel au vingtième siècle est Réfléchissez et devenez riche de Napoleon Hill. C’est lui qui, à mon avis, parle le mieux de la peur dans son chapitre « Les six fantômes de la peur ». Et ce sentiment est déterminant actuellement avec les attentats qui peuvent survenir à tout moment, avec le chômage qui peut atteindre n’importe qui à chaque instant, avec les pratiques de patrons harceleurs qui, du fait de la crise, font peur à leurs employés. Beaucoup de gens, en raison de ces circonstances de crise, semblent aussi en général avoir peur de l’Autre.

Je vais détailler la façon dont Napoleon Hill aborde ces problèmes car elle me paraît très pertinente. Déjà, j’aime sa façon de dénombrer les peurs ; il y a pour lui six choses dont nous avons peur : la pauvreté, la critique, la maladie, la perte de l’objet d’amour, la vieillesse, la mort.

D’abord, le premier conseil que donne notre auteur est de faire son propre inventaire et de voir si une forme quelconque de peur fait obstacle sur la route que nous nous sommes tracés dans la vie. Si elle existe, vous devez mettre en marche un type de philosophie préconisé par Napoleon Hill. 

Il faut d’abord commencer par l’étude et l’analyse des trois ennemis qu’il faut chasser de votre existence : l’indécision, le doute, la peur. Ils sont étroitement liés : lorsqu’on en trouve un, les deux autres ne sont pas loin.
L’indécision est le germe de a peur ! Elle est cristallisée dans le doute et tous deux s’acoquinent pour engendrer la peur. Ces trois ennemis sont particulièrement dangereux parce qu’ils germent et croissent sans qu’on se rende compte de leur présence.

Il faut aussi attirer l’attention sur la cause et la guérison des six formes fondamentales de la peur. Pour vaincre un ennemi, il est nécessaire de connaître son nom, ses habitudes et son gîte. Tout en lisant mes prochains articles, analysez-vous soigneusement et déterminez celles des six formes de la peur qui ont élu domicile en vous. Ne vous trompez pas sur les habitudes de ces ennemis rusés. Souvent ils demeurent cachés dans le subconscient où il est difficile de les traquer et encore plus difficile de les débusquer.

La peur n’est qu’un état d’esprit
C’est toujours une des six formes fondamentales de la peur ou leur combinaison qui fait souffrir l’homme à un moment ou à un autre. Ils peuvent s’estimer heureux ceux qui ne sont pas victimes de ces pestes. Napoleon Hill, de manière intéressante, les caractérise par ordre d’importance :

1) La pauvreté
2) La critique
3) La maladie
4) La perte de l’objet de son amour
5) La vieillesse
6) La mort

Les trois premières sont à l’origine de presque tous les tourments. Les peurs qui ne sont pas mentionnées se rattachent d’une façon ou d’une autre à ces formes fondamentales de la peur.

Mais la peur est un état d’esprit et un état d’esprit peut se contrôler et se diriger.

L’homme ne peut rien créer qu’il n’ait auparavant conçu sous la forme d’une pensée. Les pensées qui surgissent accidentellement (pensées émises par d’autres esprits) peuvent déterminer le destin financier, professionnel ou social de quelqu’un aussi sûrement que le feraient des pensées créées intentionnellement.
C’est un fait très important. Il l’est plus encore pour ceux qui ne comprennent pas toujours pourquoi certaines personnes semblent toujours « avoir de la chance » alors qu’eux-mêmes, tout aussi capables et expérimentés, paraissent voués à la malchance. Il faut savoir que tout être humain est capable de contrôler entièrement son esprit et par là, de l’ouvrir aux idées d’autrui comme d’en fermer l’accès et de n’admettre que les pensées de son choix.

La Nature a doté l’homme d’un contrôle absolu sur une chose, une seule : son esprit. Ajoutez cela au fait que tout ce que l’homme crée commence sous la forme d’une pensée, et vous avez l’antidote de la peur.

Voilà. C'est tout pour aujourd'hui. La suite au prochain numéro comme dans les romans-feuilletons du dix-neuvième siècle ou les séries télévisées américaines actuelles.


jeudi 7 janvier 2016

Mémorisation d’un jeu de cartes par Dominic O’Brien






Simon Reinhard, un champion du monde de mémoire, a retenu un jeu de cartes mélangé en moins de 22 secondes



Il est intéressant de voir qu’au début Dominic O’Brien a eu des difficultés pour trouver sa méthode. Il a d’abord associé chaque carte à une personne. En premier lieu, par la couleur : il suggère, pour la dame de carreau, la reine Elizabeth II d’Angleterre (le carreau étant pour lui lié à l’argent), pour la dame de cœur votre petite amie (si vous êtes un homme), etc. D’une manière générale, vous pourriez lier le carreau à la richesse (parce que sa forme évoque celle du diamant) et le cœur aux gens que vous aimez ou que vous admirez.

Après le choix de la personne, intégrez l’accessoire ou l’action du système Dominic. Par exemple, si Bill Gates est votre roi de carreau, imaginez-le comptant son argent ou vérifiant un relevé bancaire. L’accessoire, la caractéristique ou l’action donnent vie à vos personnages. Au fil du temps, cela vous aidera à mémoriser de plus longues séquences de cartes. Vous serez capable de traduire chaque carte en une image complexe comme Dominic O'Brien.

Au début, ne faites l’exercice de la mémorisation qu’avec les figures (valets, dames, rois). Posez la pile faces contre table puis retournez  les cartes une par une. Regardez la première, associez-la à un personnage, puis liez ce dernier à une action, une caractéristique ou un accessoire. Ensuite retournez la carte suivante. Poursuivez  jusqu’à ce que vous ayez associé toutes les figures à un personnage et à  un élément. Révisez vos choix ; modifiez-les au besoin, jusqu’à ce que vous soyez satisfait de vos liens et qu’ils soient bien ancrés dans votre mémoire.

Lorsque vous maîtrisez la distribution de vos figures, mélangez-les  puis tentez de les mémoriser dans le nouvel ordre en suivant ce que Dominic O’Brien appelle un  de vos parcours en douze étapes (et qui est en réalité un palais de mémoire).

Comme exercice, posez votre pile de figures faces contre table puis retournez la première carte. Si vous êtes bien entraîné, vous devez reconnaître immédiatement le personnage associé. Il vous reste juste à le placer à la première étape de votre parcours, avec son accessoire, sa caractéristique ou son action.

Supposons que la première carte soit le roi de cœur, que le personnage correspondant soit votre meilleur ami et que ce dernier soit amateur de tennis. Si la première étape de votre parcours est la clôture du terrain de tennis, peut-être imaginez-vous votre meilleur ami envoyer une balle par-dessus, manquant de justesse les voitures qui passent dans la rue ! Supposons maintenant que la carte suivante soit la dame de carreau, que vous l’associiez à la reine Elizabeth II et que celle-ci soit en train de sacrer chevalier un personnage. Placez-la à la deuxième étape de votre parcours, qui est peut-être la porte de votre maison. Vous pouvez ensuite l’imaginer vous faire signe de vous agenouiller et de vous sacrer chevalier.

Prenez tout le temps requis pour sillonner votre parcours et pour placer vos douze cartes. Le but de l’exercice est d’habituer votre esprit au processus de conversion et de laisser libre cours à votre imagination pour donner vie aux cartes. Votre cerveau doit accomplir plusieurs tâches : regarder les cartes, les convertir en personnages, placer ceux-ci le long de votre parcours et les mémoriser. Faites appel à vos émotions et à vos sens pour tirer des liens logiques. Ainsi, vous éviterez un surcroît de travail à votre cerveau. Si vous le désirez, regardez encore une fois les douze cartes et, quand vous penserez les avoir mémorisées, révisez-les mentalement et notez leur séquence.

Si vous commettez des erreurs, ne soyez pas trop dur avec vous-même, mais essayez de comprendre ce qui s’est passé. Peut-être certains de vos liens ne sont-ils pas assez solides et peut-être serait-il préférable de remplacer les personnages, les actions, les caractéristiques et les accessoires concernés. L’entrainement étant la clé de la réussite, battez vos cartes de nouveau et refaites l’exercice jusqu’à  ce que vous ayez réussi un parcours sans faute.

Voilà, c'est tout pour aujourd'hui. La suite donc au prochain numéro comme dans les romans-feuilletons du dix-neuvième siècle ou dans les séries télévisées américaines contemporaines.


dimanche 3 janvier 2016

Deuxième méthode de Dominic O’Brien pour mémoriser les chiffres




Ben Pridmore, un des rivaux de Dominic O'Brien dans les championnats du monde de mémoire




Chers amis,

Je vous ai montré la méthode qu’utilisait Dominic O’Brien dans ses premiers championnats du monde de mémoire qui est en fait une synthèse du système PAO et du système des lieux. Il parvenait ainsi à mémoriser mille chiffres en 1 heure. Mais d’autres candidats sont arrivés, plus rapides, et il a donc fait évoluer ses procédés.

Il a pensé qu’il devait placer plus de chiffres à chaque étape de son parcours. En reprenant le principe selon lequel chaque personnage doit être associé à une action caractéristique ou à un accessoire, il a alors codé la première paire de chiffres d’une séquence en la faisant correspondre au personnage de la liste, mais a conservé seulement l’accessoire du personnage codé pour la deuxième paire de chiffres.

Prenons un exemple. Afin de mémoriser la séquence de chiffres 15562053, Dominic O’Brien n’a à présent besoin que de deux étapes de son parcours. Selon son code, la première paire de chiffres (15, AE) correspond à Albert Einstein et la deuxième à ES (56), soit Edward Scissorhands (c’est Edward aux mains d’argent, le très bon film de Tim Burton). Pour retenir les quatre premiers chiffres de la séquence, il imagine Albert Einstein coupant des cheveux, l’action de la coupe de cheveux étant dans son système associée à Edward aux mains d’argent (56). C’est seulement l’action que fait ce personnage qui est visualisée par le mnémotechnicien.

La troisième paire de chiffres, quant à elle, correspond à BO, soit Barack Obama (20). Enfin, la dernière (53) évoque EC, Éric Clapton, dont l’action est de jouer de la guitare. Par conséquent, pour mémoriser les 4 derniers chiffres, il imagine Barack Obama en train de jouer de la guitare.

Voilà, c'est tout pour aujourd'hui. La suite donc au prochain numéro comme dans les romans-feuilletons du dix-neuvième siècle ou dans les séries télévisées américaines contemporaines.