vendredi 8 janvier 2016

Compte rendu de l’ouvrage de Napoleon Hill "Réfléchissez et devenez riche", Chapitre 15 : « Les six fantômes de la peur » (première partie)







 Un des grands classiques du développement personnel du vingtième siècle.


Pour moi le meilleur ouvrage qui ait été écrit sur le développement personnel au vingtième siècle est Réfléchissez et devenez riche de Napoleon Hill. C’est lui qui, à mon avis, parle le mieux de la peur dans son chapitre « Les six fantômes de la peur ». Et ce sentiment est déterminant actuellement avec les attentats qui peuvent survenir à tout moment, avec le chômage qui peut atteindre n’importe qui à chaque instant, avec les pratiques de patrons harceleurs qui, du fait de la crise, font peur à leurs employés. Beaucoup de gens, en raison de ces circonstances de crise, semblent aussi en général avoir peur de l’Autre.

Je vais détailler la façon dont Napoleon Hill aborde ces problèmes car elle me paraît très pertinente. Déjà, j’aime sa façon de dénombrer les peurs ; il y a pour lui six choses dont nous avons peur : la pauvreté, la critique, la maladie, la perte de l’objet d’amour, la vieillesse, la mort.

D’abord, le premier conseil que donne notre auteur est de faire son propre inventaire et de voir si une forme quelconque de peur fait obstacle sur la route que nous nous sommes tracés dans la vie. Si elle existe, vous devez mettre en marche un type de philosophie préconisé par Napoleon Hill. 

Il faut d’abord commencer par l’étude et l’analyse des trois ennemis qu’il faut chasser de votre existence : l’indécision, le doute, la peur. Ils sont étroitement liés : lorsqu’on en trouve un, les deux autres ne sont pas loin.
L’indécision est le germe de a peur ! Elle est cristallisée dans le doute et tous deux s’acoquinent pour engendrer la peur. Ces trois ennemis sont particulièrement dangereux parce qu’ils germent et croissent sans qu’on se rende compte de leur présence.

Il faut aussi attirer l’attention sur la cause et la guérison des six formes fondamentales de la peur. Pour vaincre un ennemi, il est nécessaire de connaître son nom, ses habitudes et son gîte. Tout en lisant mes prochains articles, analysez-vous soigneusement et déterminez celles des six formes de la peur qui ont élu domicile en vous. Ne vous trompez pas sur les habitudes de ces ennemis rusés. Souvent ils demeurent cachés dans le subconscient où il est difficile de les traquer et encore plus difficile de les débusquer.

La peur n’est qu’un état d’esprit
C’est toujours une des six formes fondamentales de la peur ou leur combinaison qui fait souffrir l’homme à un moment ou à un autre. Ils peuvent s’estimer heureux ceux qui ne sont pas victimes de ces pestes. Napoleon Hill, de manière intéressante, les caractérise par ordre d’importance :

1) La pauvreté
2) La critique
3) La maladie
4) La perte de l’objet de son amour
5) La vieillesse
6) La mort

Les trois premières sont à l’origine de presque tous les tourments. Les peurs qui ne sont pas mentionnées se rattachent d’une façon ou d’une autre à ces formes fondamentales de la peur.

Mais la peur est un état d’esprit et un état d’esprit peut se contrôler et se diriger.

L’homme ne peut rien créer qu’il n’ait auparavant conçu sous la forme d’une pensée. Les pensées qui surgissent accidentellement (pensées émises par d’autres esprits) peuvent déterminer le destin financier, professionnel ou social de quelqu’un aussi sûrement que le feraient des pensées créées intentionnellement.
C’est un fait très important. Il l’est plus encore pour ceux qui ne comprennent pas toujours pourquoi certaines personnes semblent toujours « avoir de la chance » alors qu’eux-mêmes, tout aussi capables et expérimentés, paraissent voués à la malchance. Il faut savoir que tout être humain est capable de contrôler entièrement son esprit et par là, de l’ouvrir aux idées d’autrui comme d’en fermer l’accès et de n’admettre que les pensées de son choix.

La Nature a doté l’homme d’un contrôle absolu sur une chose, une seule : son esprit. Ajoutez cela au fait que tout ce que l’homme crée commence sous la forme d’une pensée, et vous avez l’antidote de la peur.

Voilà. C'est tout pour aujourd'hui. La suite au prochain numéro comme dans les romans-feuilletons du dix-neuvième siècle ou les séries télévisées américaines actuelles.


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