mardi 30 avril 2019

Compte rendu du livre « The Berglas Effects, traduction française » de Richard Kaufman et David Berglas.






Le livre en question.


Je viens de lire l’ouvrage « The Berglas Effects, traduction française » de Richard Kaufman et David Berglas publié par le magasin de prestidigitation Magic Dream (et traduit par Richard Vollmer) et j’ai été très impressionné par ce livre. Il est « hénaurme », comme écrivait Flaubert, à la fois par sa taille (451 pages) et par son contenu (nombreuses révélations jamais décrites dans un livre de magie en français, bien entendu centrées sur les méthodes de Berglas pour réaliser la fameuse « carte au nombre »). 

Ces méthodes respectent 4 critères : 1) Les cartes sont en vue de tous avant que la routine ne démarre. 2) Un spectateur nomme n’importe quelle carte. La personne peut librement citer la première carte qui lui passe par l’esprit. Aucune restriction et pas de forçage. 3) Un autre spectateur dit n’importe quel chiffre ou nombre compris entre 1 et 52. Le choix est libre. Pas de restriction non plus. 4) Une troisième personne est invitée à compter les cartes jusqu’au nombre choisi et à la retourner : c’est la carte nommée par le premier spectateur. En plus de l’ouvrage vraiment très détaillé et de façon fort claire (beaucoup d’illustrations) sont fournis 3 DVD d’explications.

Ma lecture de ce livre confirme une intuition qui est pour moi déjà ancienne : la magie de Berglas est le chaînon manquant entre celle des grands cartomanes du vingtième siècle et celle des mentalistes d’aujourd’hui.

Ce livre peut être lu par l’ensemble des prestidigitateurs et des mentalistes, à l’exception toutefois des débutants complets. Même si vous n’utilisez pas les trucs révélés, ils enrichiront vos connaissances en magie et vous permettront de réaliser d’autres effets.

Comme d’habitude, pour que vous puissiez vous faire votre jugement par vous-même, j’en donne la table des matières.


Table des matières
  
1) POUR COMMENCER

2) PENSEZ A UNE CARTE
L’éventail à grande visibilité - Pensez à une carte avec un éventail – Pensez à une carte avec un étalement – Pensez à une carte en les distribuant.

3) LA CARTE AU NOMBRE
La carte au nombre avec pensez à une carte – La carte au nombre avec nommez une carte – La carte au nombre avec un étalement – Le mélange en mains – Ici ou là.

4) PETITS OUTILS ET TOURS DE SOCIETE
Une distribution singulière – La coupe naturelle sur les cartes repères – Forçage classique faces en haut et faces en bas – La levée double selon l’auteur – La carte à l’œil verticale – L’empalmage – Les échanges secrets de jeux – Le détournement d’attention – Au doigt et à l’œil – Vous êtes assis dessus ! – La carte camouflée dans l’étui – La carte loooongue – Trois cartes choisies voyagent dans la poche d’un spectateur - Cardcertina – Le système des paris à chances égales de Berglas – Une donne de poker dans le style de Berglas.

5) L’EQUIVOQUE OU CHOIX DU MAGICIEN
Commençons par la fin.

6) CARTOGRAPHIE MENTALE POUR MAGICIENS

7) LE JEU EN CHAPELET
Comment créer son propre chapelet – Le chapelet, mode d’emploi – Le pont – Où est la magie dans ce chapelet – Les jeux invisibles lancés dans le public – Improviser avec un jeu en chapelet – Les spectateurs mettent le jeu en chapelet – Pensez à une carte et nommez une carte et un jeu en chapelet.

8) L’EFFET BERGLAS
La présentation de l’effet Berglas.

9) LE NUMERO : LES EFFETS BERGLAS
L’effet Berglas ou la carte au nombre – Effet de mémoire prodigieuse avec échange de jeux.


Voilà. C’est tout pour le moment comme dans les séries télé américaines ou les romans-feuilletons du dix-neuvième siècle. Amitiés à tous.


mardi 2 avril 2019

Compte rendu du livre « Le Moi, la Faim et l’Agressivité » de Fritz Perls (troisième partie, la signification de l'insomnie).



  
Un autre  ouvrage sur la Gestalt-thérapie.


Je viens de lire un livre que j’ai trouvé à la fois précis et très bien conçu sur les thèmes de base de la Gestalt-thérapie. Il s’agit de  « Le Moi, la Faim et l’Agressivité »  de Fritz Perls (il y décrit pour la première fois les fondements de sa théorie gestaltiste).

Cet article est la suite de celui-ci.

La signification de l'insomnie

  
On a enfin réalisé que le phénomène déplaisant de « l'insomnie » ne pouvait se soigner par médicaments, relaxation, silence, rideaux sombres ou « comptage des moutons». Ces « remèdes » provoquent une sorte d'état inconscient proche du sommeil, encore que contraire au but de celui-ci : procurer repos et fraîcheur. On ne devrait pas parler d'insomnie lorsqu'il s'agit de quelques nuits blanches occasionnelles, et il ne faut absolument pas prendre ce phénomène pour un symptôme névrotique. Il vaudrait mieux, selon moi, réserver ce -terme « d'insomnie » à une perturbation du sommeil répartie sur un grand nombre de nuits, et le terme « d'insomnie chronique » à cette même perturbation sur une assez longue période. Seule doit être traitée l'insomnie véritable, et je me propose, vu l'incompétence des prescriptions mentionnées ci-dessus, d'aborder ce pro-brème sous un angle différent.

Lorsque des bactéries ont envahi l'organisme, le taux des leucocytes, leurs ennemis, s’accroît. Lorsqu'on absorbe trop d'alcool, on vomit. Croyez-vous que ces leucocytes ou ce vomissement soient une maladie et qu'il faille les supprimer ? Bien sûr que non; vous allez chercher à découvrir ce qu'ils signifient, et la réponse est toute trouvée il s'agit d'une autodéfense organique Dans la plupart des cas, l'insomnie n'est pas une maladie, mais un symptôme d'une politique sanitaire organique. généralisée au service de l’holisme. Tous les « trucs », les somnifères, les boules Quiès, le livre de chevet, etc. ne sont que des méthodes de suppression, contraires aux besoins de l'organisme.

Pour beaucoup de gens, apprendre que l'insomnie n'est pas un symptôme pathologique mais un symptôme curatif, produit le même effet que lorsqu'on leur a enseigné que c'était la Terre et non le Soleil qui se mouvait. Avant de prouver l'exactitude de mon affirmation paradoxale, je voudrais dire quelques mots sur le repos. Vous conviendrez avec moi qu'il est la visée du sommeil et que les médicaments provoquent plus une sorte de paralysie qu'ils n'apportent ce repos. Voilà pourquoi on recherche des médicaments sans effets secondaires de migraines et de vertiges. La recherche du repos n'est qu'une expression de la tendance générale qu’a notre organisme à retrouver son équilibre par l'élimination d'une influence perturbatrice ou la conclusion d'une. situation incomplète. Combien de temps nous passionne une grille de mots croisés ? Jusqu'au moment précis où le problème est résolu, Ce n'est plus ensuite qu'un bout de. papier bon à jeter.

Un représentant de commerce, gaillard insouciant, visite une petite ville. Le propriétaire de l'hôtel lui demande de faire le moins de bruit possible à cause de l'extrême nervosité de l'occupant de la chambre voisine, Il promet, maie rentre. le soir légèrement gris en chantant. Il commence à se déshabiller et lance une chaussure contre le mur. Il se souvient alors subitement de sa promesse et se met calmement au lit. Comme il est en train de s'assoupir, une voix coléreuse s'élève de l’autre côté du mur : « Et l'autre chaussure, quand est-ce qu'elle arrive ? »

Nous nous mettons souvent au lit avec des situations incomplètes, inachevées, et, dans des centaines de cas, il est plus important pour l'organisme de compléter la situation que de dormir. La plupart du temps, nous n'avons pas conscience de ce besoin organiciste. Nous sentons uniquement que quelque chose perturbe notre sommeil, et nous pestons devant cet élément .perturbateur, Nous réorientons notre contrariété de la situation incomplète sur les aboiements du chien, les bruits de la circulation, la rigidité de l'oreiller, nous en faisons des responsables alors qu'ils ne sont que des boucs émissaires. La circulation n'est pas plus bruyante que pendant les nuits où nous sommes prêts à dormir.

Comme je l'ai déjà dit, les possibilités de situations incomplètes sont innombrables. L'élément perturbateur peut être un moustique et la situation ne s'achèvera que lorsque vous aurez tué l'insecte et vous serez débarrassé de la peur d'être piqué. Peut-être quelqu'un vous a-t-il blessé et votre esprit ne cesse-tell d'échafauder des fantasmes de vengeance. Peut-être devez-vous demain affronter un examen ou une entrevue importante et êtes-vous en train d'anticiper la situation difficile au lieu de vous accorder du repos. Un désir sexuel non gratifié, une sensation de faim, un sentiment de culpabilité, un désir de réconciliation, l'envie de sortir d'une situation délicate, toutes ces situations incomplètes vont indisposer votre sommeil.

Le proverbe dit : « Une bonne conscience est un doux oreiller. » Souvenez-vous de l'exemple classique de l'insomnie : Lady Macbeth, Elle cherche à se persuader que la situation du meurtre est bien terminée « Je vous le répète, Banqua est enterré, il ne peut sortir de sa tombe. Ce qui est fait ne peut être défait, » Mais son auto-suggestion demeure vaine « Qu'est cela ? Ces mains ne seront-elles jamais propres ? Tous les parfums de l'Arabie ne sauraient purifier cette petite main. »

J'ai traité autrefois un fonctionnaire à la conscience très stricte. Cet homme devait chaque jour traiter un certain nombre de problèmes et son ambition le faisait s'atteler à trop de dossiers à la fois. Les problèmes irrésolus l'accompagnaient au lit, il ne se reposait donc qu'insuffisamment et entamait épuisé la journée du lendemain, de moins en moins capable d'affronter les taches quotidiennes, .Un cercle vicieux s'enclenchait qui aboutissait au bout de quelques mois à une dépression nerveuse qui l'obligeait à interrompre toute activité, Son état ne s'améliora que lorsqu'il eut compris qu'il devait limiter les problèmes et terminer les situations avant d'aller se coucher.

On pourrait objecter à mon approche que, premièrement, l'insomnie est particulièrement déplaisante et que l'organisme a besoin de repos, que nous ne pouvons nous permettre de gaspiller cette phase nocturne précieuse; et, deuxièmement, que mes théories n'embrassent que le côté psychologique.

Commençons par la dernière objection. Je prétends que la cause physique de l'insomnie (maladie, souffrance) tombe dans la même catégorie que la cause psychologique (par exemple la contrariété). Une maladie est toujours une situation incomplète qui ne se termine que par la guérison ou la mort. Dans les cas d'urgence cependant, lorsque l'élément perturbateur est la souffrance associée à une maladie, on peut provisoirement éliminer cette perturbation par un antalgique ( mais aucune drogue n'élimine définitivement la souffrance). Quant à la première objection — le caractère déplaisant de l'insomnie — on peut en disposer aisément par une approche appropriée. Dès que le patient a compris sa signification, il est à même de se reconditionner, d'orienter ses énergies dans les voies biologiques adéquates et de transformer ce désagrément en une expérience gratifiante et constructive.

Si nous voulons guérir l'insomnie, nous devons affronter une situation paradoxale il nous faut renoncer à vouloir dormir. Le sommeil ne survient que lorsque le Moi se dissout; la volition est une fonction du Moi et tant que nous répétons « je veux dormir », notre Moi continue de fonctionner. .Il est très difficile d'admettre que, bien que nous soyons consciemment parfaitement convaincus de vouloir dormir et que nous soyons contrarie de ne pouvoir y parvenir, notre organisme, lui, ne veut pas dormir, attelé qu'il est à des problèmes plus importants que le sommeil.

Lorsque s'ajoute à notre envie de dormir la contrariété de ne pouvoir y parvenir, on voit s'instaurer une situation totalement déséquilibrée; cette excitation empêche de plus en plus d'obtenir le sommeil et cette contrariété sans décharge crée une situation incomplète additionnelle. En vous tournant et en vous retournant violemment dans votre lit, vous pourriez tout au moins décharger et exprimer l'excitation ! Mais non ! Vous vous forcez à une immobilité extrême et guettez (ce qui est une activité consciente) les premiers signes d'endormissement, alors que, simultanément, vous bouillez d'énervement. Résultat vous brûlez bien plus d'énergie que si vous vous leviez et accomplissiez n'importe quelle tâche. On est souvent plus exténué parce qu'on a désespérément tenté de dormir que parce qu'on manque de sommeil.

Au lieu de vous emporter contre l'élément perturbateur (que ce soit le chien qui aboie ou les pensées et images liées à la situation incomplète), apprenez à vous y intéresser. Ne leur résistez pas, mais octroyez-leur toute votre attention, Écoutez les bruits de votre environnement, regardez les images que vous avez à l'esprit, et vous percevrez bientôt les signes avant-coureurs de l'endormissement,
Vous allez voir surgir bien souvent un souvenir oublié ou la solution d'un problème, satisfaction dont la récompense sera un sommeil paisible.

Il existe des situations qui ne peuvent se compléter, ni cette nuit-là, ni jamais. C'est déjà une aide considérable que de réaliser ce fait dans le cas d'un problème insoluble. Et on peut parfois terminer la situation en se résignant à l'inévitable, en acceptant qu'on ne peut rien y faire.

J'ai lu l'autre jour une définition selon laquelle l'insomnie serait un défaut de sommeil issu des contrariétés. Cela est exact en ce qui concerne le caractère obsessionnel, mais l'insomnie affecte tout aussi bien d'autres types, et tout particulièrement le neurasthénique. Nous savons tous qu'une contrariété nous maintient éveillés et que les inquiets ont rarement un sommeil paisible. Aucun mystère à cela, puisque l'inquiet se caractérise Par son incapacité généralisée â terminer les situations, à entrer en action.

C'est une idée fausse de croire que fermer les yeux amène le sommeil. C'est le contraire qui est exact : le sommeil amène la fermeture des yeux, A preuve la difficulté qu'on a à garder les -yeux ouverts devant une lecture ennuyeuse, particulièrement quand il fait très chaud ou qu'il est tard dans la nuit. Ceux qui se plaignent d'insomnie sont alors bien souvent les premiers à tomber endormis.

Le rêve est un compromis entre le sommeil et la situation incomplète. Chez celui qui mouille son lit, on trouvera toujours le complément au besoin d'uriner sous forme du rêve de se trouver dans des toilettes. Il ne faut donc pas prendre à n'importe quel prix la défense du sommeil, puisqu'en cas d'énurésie la guérison est justement entravée par le refus de l'enfant d'interrompre son sommeil. Un peu d'insomnie éviterait ici bien des souffrances aux parents et à l'enfant !


  
Voilà. C’est tout pour le moment comme dans les séries télé américaines ou les romans-feuilletons du dix-neuvième siècle. Amitiés à tous.


Compte rendu du livre « Le Moi, la Faim et l’Agressivité » de Fritz Perls (deuxième partie).







Un autre livre sur la Gestalt-thérapie..


Je viens de lire un livre que j’ai trouvé à la fois précis et très bien conçu sur les thèmes de base de la Gestalt-thérapie. Il s’agit de  « Le Moi, la Faim et l’Agressivité »  de Fritz Perls (il y décrit pour la première fois les fondements de sa théorie gestaltiste).

Cet article est la suite de celui-ci

But de cet ouvrage

La psychanalyse résulte essentiellement de l'observation des faits de la vie mentale: c'est pour cette raison que sa superstructure demeure incomplète et sujette à des modifications constantes.
Sigmund Freud


Cet ouvrage se propose d'étudier quelques-unes des réactions psychologiques et psychopathologiques de l'homme dans son environnement.

Il s'articule autour de la théorie selon laquelle l'organisme lutte pour maintenir son équilibre, continuellement troublé par ses besoins et retrouvé par leur élimination ou leur satisfaction.

Les difficultés qui opposent l'individu à la société se traduiront soit par la délinquance, soit par la névrose. Cette dernière se manifeste par diverses formes de refus, et notamment le refus du contact.
Les relations entre l'individu et la société d'une part, et les divers groupes sociaux de l'autre, demeurent incompréhensibles si on ne tient pas compte du problème de l'agression.

Au cours de la deuxième guerre mondiale, aucun mot n'a été plus employé que celui d'« agressivité ». Quantité d'ouvrages publiés condamnent, certes, ce phénomène, mais proposent en outre de lui trouver un remède. Cela posé, personne n'a suffisamment explicité l'analyse ou le sens même de l'agressivité. Rauschning, lui-même, n'arrive guère à dépasser le fondement biologique du phénomène. Et, par ailleurs, les solutions proposées relèvent toutes des mêmes vieux « trucs », aussi répressifs qu'inefficaces, l'idéalisme et la religion.

Nous n'avons rien appris sur la dynamique de l'agressivité, Et cela malgré l'avertissement de Freud les énergies réprimées, ou refoulées, loin de disparaître, deviennent encore plus dangereuses et plus efficaces si elles agissent hors du champ de la conscience.
Lorsque je nie suis intéressé à la nature de l'agressivité, je me suis peu à peu, et de plus en plus, aperçu que l'agressivité n'était pas une énergie en soi, mais qu'il s'agissait seulement d'une fonction.

Si, grâce à l'usage de nouveaux outils intellectuels, l'holisme (conception du champ) et la sémantique (signification du sens), nous avons considérablement amélioré notre approche théorique, je crains fort de ne pouvoir offrir de remède pratique à l'agression collective.

Au lieu d'étudier la névrose et l'agression d'un point de vue purement psychologique, nous le faisons par le biais de l’holisme et de la sémantique, ce qui révèle au passage un certain nombre de « trous » dans la méthode psychologique la plus fouillée, à savoir la psychanalyse.

Cette dernière met l'accent sur l’inconscient et l'instinct sexuel, sur le passé et la causalité, sur les associations, le transfert et les refoulements, mais elle sous-estime, et néglige parfois, l'importance du Moi, de la faim en tant qu'instinct, de l'instant, du vouloir immédiat, de la concentration, des réactions spontanées et de la réflexion.

Une fois ces a trous » comblés, et après avoir examiné des concepts psychanalytiques aussi douteux que ceux de libido, instinct de mort, etc., nous élargirons dans la deuxième partie notre nouveau concept, en l'étendant à l'assimilation mentale et au caractère paranoïde.

La troisième partie se propose de fournir des conseils détaillés pour une technique thérapeutique élaborée à partir de cette nouvelle approche théorique. Étant donné que l'« évitement » est censé être le symptôme central de tous les troubles nerveux, j'ai substitué à la méthode des associations libres l'antidote « évitement-concentration ».


Voilà. C’est tout pour le moment comme dans les séries télé américaines ou les romans-feuilletons du dix-neuvième siècle. Amitiés à tous.