lundi 30 avril 2018

Compte rendu du livre « Je pense trop, comment canaliser ce mental envahissant » de Christel Petitcollin (partie 3, « Bien vivre avec sa surefficience », chapitre 2, « Ranger et organiser ses pensées ») (sixième partie).




Un ouvrage de Christel Petitcollin


Je viens de lire un livre que j’ai trouvé à la fois formidablement bien écrit, original et passionnant. Je voudrais vous en faire part à travers quelques articles de ce blog. Il s’agit de « Je pense trop, comment canaliser ce mental envahissant »  de Christel Petitcollin. L’auteur y décrit ce qu’elle appelle les surefficients, les gens qui pensent trop et qui ont une pensée complexe arborescente. Cela les différencie de tout un chacun, de ceux que l’auteur appelle les neurotypiques ou normo-pensants. Les surefficients souvent ne se sentent pas reconnus par la société et vivent de graves crises identitaires. D’une manière générale, ils sont idéalistes, ont à la fois un besoin de connexion, de complexité, de cohérence et de sens. Leur problème principal est qu’ils peuvent avoir des relations difficiles avec les autres.

Cet article est la suite de celui-ci.

Le deuxième chapitre de la partie 3 s’intitule « Ranger et organiser ses pensées ». En voici le résumé.

Stop aux amalgames et aux confusions

1) Dans un discours, selon la programmation neuro-linguistique, ce qui est exprimé peut se ranger dans six catégories, appelées les niveaux logiques : environnement, comportements, capacités, valeurs et croyances, identité, spiritualité.

a) Environnement, « Dimanche, je vais à la plage avec Paul. »

b) Comportements, « A la plage, je vais bronzer, nager et me reposer. Avec Paul, on ira manger une glace. »

c) Capacités, « Comment fais-tu pour te reposer à la plage ? »

d) Valeurs et croyances « Qu’est-ce qui est important pour toi dans le fait de nager ? »

e) Identité, « Qui es-tu ? »

f) Spiritualité. « Qui d’autre ? », « Dans quel but plus large ? », « Vers quel avenir ? »


2) Imaginez qu'un avocat vous dise : « J'ai beaucoup de plantes chez moi (environnement). Je les arrose toutes les semaines (comportement). J'ai la main verte (capacité). J'aime les plantes (valeur), elles mettent de la vie dans un intérieur (croyance). J'aurais bien aimé être jardinier (identité). » Vous êtes maintenant en mesure de remettre chaque phrase dans sa catégorie. S'il ajoute : « D'ailleurs, je milite pour la sauvegarde des espèces de plantes menacées de disparition. », il vous donne accès à sa spiritualité et à la chaîne logique qui en découle jusqu'à ses comportements de militant.

Au lieu de l'écouter et d'organiser l'information dans la pyramide logique, beaucoup de gens se contenteraient de tirer des conclusions hâtives sur le fait qu'il est avocat, à partir de leurs propres préjugés sur sa profession. Pourtant, une profession n'est qu'un ensemble de savoir-faire et de comportements, pas une identité. Une nationalité n'est pas non plus une identité.

Une des principales confusions dans les niveaux logiques consiste à confondre identité et comportements.

Exemples :
a) Je me trompe (comportement) donc je suis nul (identité).
b) Tu as renversé la tasse de café (comportement) donc tu es maladroit (identité).
c) Il ne m'offre pas de fleurs (comportement) donc il ne m'aime pas (valeur).
d) Elle ne m'a pas téléphoné, donc...

Votre système de valeurs, composé d'absolus est connecté à un code de conduite (comportements) très élaboré. Quand on... (Valeur), on doit... (Comportement). Par exemple, quand on est amis, on doit se rendre disponible dès que l'autre en a besoin. 

Pour vous, c'est un non-sens d'agir sans réfléchir. Chaque comportement est forcément relié à une valeur. Mais ce sont vos chaînes logiques personnelles et elles ne sont pas forcément celles des autres. De votre point de vue, la personne qui n'a pas téléphoné vous adresse un message. Sur ce plan, vous êtes les champions de l'amalgame, de la présupposition, voire du film complet à partir d'un simple comportement. Quitte à vous faire des films, entraînez-vous à créer des chaînes logiques positives.

Les voici !

Elle ne m'a pas appelé parce que :
Elle n'a pas eu le temps.
Elle a perdu son chargeur.
Elle a effacé son répertoire par erreur.
Elle attend les résultats de son entretien d'embauche pour m'annoncer la bonne nouvelle.
Et pourquoi pas envisager que pour elle les coups de fil ne sont connectés à aucune obligation relationnelle ?



Voilà. C’est tout pour le moment. Amitiés à tous.


Compte rendu du livre « Je pense trop, comment canaliser ce mental envahissant » de Christel Petitcollin (partie 3, « Bien vivre avec sa surefficience », chapitre 3, « Restaurer son intégrité ») (cinquième partie).






 Christel Petitcollin.


Je viens de lire un livre que j’ai trouvé à la fois formidablement bien écrit, original et passionnant. Je voudrais vous en faire part à travers quelques articles de ce blog. Il s’agit de « Je pense trop, comment canaliser ce mental envahissant »  de Christel Petitcollin. L’auteur y décrit ce qu’elle appelle les surefficients, les gens qui pensent trop et qui ont une pensée complexe arborescente. Cela les différencie de tout un chacun, de ceux que l’auteur appelle les neurotypiques ou normo-pensants. Les surefficients souvent ne se sentent pas reconnus par la société et vivent de graves crises identitaires. D’une manière générale, ils sont idéalistes, ont à la fois un besoin de connexion, de complexité, de cohérence et de sens. Leur problème principal est qu’ils peuvent avoir des relations difficiles avec les autres.

Cet article est la suite de celui-ci.

Le troisième chapitre de la partie 3 s’intitule « Restaurer son intégrité ». En voici le résumé.

Comment savoir si son estime de soi est bonne ?

Vous saurez si vous avez bien restauré votre estime de vous lorsque les points suivants seront atteints.

- Vous pouvez parler de vous positivement et accepter les compliments sans gêne.

- Votre réactivité aux évènements mineurs a beaucoup diminué.

- Votre estime de vous n'est plus exclusivement investie dans un seul domaine. Vous avez multiplié les centres d'intérêt. Vérifiez au passage que votre estime de vous se répartit harmonieusement entre votre vie professionnelle et votre vie personnelle.

- L'importance accordée à votre image et à l'opinion des autres a diminué. Vous ne dépendez plus uniquement des validations externes. Vous pouvez résister aux pressions sociales et accepter les éventuelles traversées du désert sans vous effondrer.

- Vous n'avez plus besoin ce dépenser de l'énergie à protéger ou promouvoir votre estime de vous.

- Vos blessures d'amour-propre n'infectent plus vos pensées, vos activités, vos états émotionnels. Vous ne ruminez plus pendant des heures vos humiliations.

- Et surtout, si vous vous êtes débarrassé de votre perfectionnisme, vous avez bien compris que cette liste est ce vers quoi vous devez tendre et non pas celle que vous devez atteindre.

Voilà. C’est tout pour le moment. Amitiés à tous.