mardi 13 septembre 2016

Compte rendu de « Les thérapies comportementales et cognitives pour les Nuls », Faible tolérance à la frustration, admettre que vous pouvez supporter l’«insupportable », onzième erreur dans nos pensées






Sans commentaire

Je vais traiter aujourd’hui de l’erreur n° 11 de nos pensées : « Faible tolérance à la frustration : admettre que vous pouvez supporter l’insupportable » décrite dans le livre Les thérapies comportementales et cognitives pour les Nuls. Les erreurs dans nos pensées, selon les auteurs, Rob Willson et Rhena Branch, sont au nombre de douze. J’ai traité la dixième erreur sur le problème de la disqualification du positif dans cet article du blog.

La faible tolérance à la frustration consiste à juger d’emblée « insupportable » une chose difficile à supporter. Cette erreur de pensée amplifie le désagrément et l’incapacité à supporter ce dernier temporairement alors que c’est votre intérêt à long terme.

Voici des exemples de faible tolérance à la frustration :

1) Vous tergiversez souvent lorsque vous avez des devoirs à faire. Vous pensez « c’est toute une histoire. Je les ferai plus tard quand j’en aurai envie. » Vous avez tendance à attendre jusqu’à ce que le délai soit presque dépassé ou qu’il soit trop gênant de remettre cela à plus tard. Malheureusement, le fait d’attendre jusqu’au dernier moment vous empêche de consacrer le temps et de fournir les efforts nécessaires pour bien exprimer votre potentiel.

2) Vous voulez vaincre votre peur de voyager en l’affrontant directement. Mais, à chaque fois que vous essayez d’aller plus loin en train, vous devenez anxieux, vous pensez « c’est vraiment horrible, je ne peux pas supporter ça » et revenez très vite à la maison, ce qui renforce votre peur au lieu de vous aider à vivre le voyage comme une expérience moins effrayante.

Le meilleur moyen de surmonter une faible tolérance à la frustration est de favoriser une attitude de forte tolérance à la frustration. Pour ce faire vous pouvez essayer ceci :

1) Vous pousser à faire des choses désagréables. Par exemple, vous pouvez vous exercer à faire vos devoirs même lorsque vous n’êtes pas d’humeur car le fait de terminer vos devoirs en temps et en heure et de fournir un travail satisfaisant l’emporte sur le fait d’accomplir une tâche que vous jugez fastidieuse.

2) Vous envoyer des messages qui renforcent votre capacité à résister à la douleur. Pour lutter contre la peur de voyager, vous pouvez avoir à l’esprit que l’anxiété procure une sensation vraiment désagréable mais supportable. Demandez-vous si, par le passé, vous avez déjà supporté des sentiments que vous estimez « ne pas pouvoir supporter » en ce moment.

Vous dire que vous ne pouvez pas supporter quelque chose produit deux effets. Tour d’abord, vous vous focalisez plus sur le malaise vécu. Ensuite, vous sous-estimez votre faculté à faire face à ce malaise. Beaucoup de choses peuvent être difficiles à supporter mais les qualifier d’« insupportables » les rend plus intimidantes qu’elles ne le sont en réalité.

Voilà. C’est tout pour aujourd’hui. Je développerai la douzième erreur commune de nos pensées dans un prochain article.

Compte rendu de « Les thérapies comportementales et cognitives pour les Nuls », Disqualifier le positif : ne pas jeter le bébé avec l’eau du bain, dixième erreur dans nos pensées


Les grands principes des TCC




Je vais traiter aujourd’hui de l’erreur n° 10 de nos pensées : « Disqualifier le positif : ne pas jeter le bébé avec l’eau du bain » décrite dans le livre Les thérapies comportementales et cognitives pour les Nuls. Les erreurs dans nos pensées, selon les auteurs, Rob Willson et Rhena Branch, sont au nombre de douze. J’ai traité la  neuvième erreur sur le problème du filtre mental dans cet article.

La disqualification du positif correspond au traitement subjectif des informations, sous la forme d’une action mentale qui transforme dans votre esprit un évènement positif en évènement neutre ou négatif.

Voici des exemples de disqualification du positif :

1) Vous croyez être un bon à rien et une personne désagréable. Suite à une promotion, vous pensez « cela ne compte pas, n’importe qui aurait eu cette promotion ». Résultat, au lieu d’être content, vous êtes plutôt déçu.

2) Vous vous jugez minable et vous vous sentez déprimé. Une amie vous dit qu’elle apprécie vraiment votre amitié mais vous dépréciez cette remarque en pensant « elle me dit cela uniquement par pitié. Je suis vraiment minable ».

Améliorez votre faculté à accepter des compliments et à admettre vos qualités. Pour ce faire, vous pouvez adopter les stratégies suivantes :

1) Prenez conscience de vos réponses à des remarques positives.

Entraînez-vous à accepter des échos positifs et des compliments sur vous, les autres et le monde extérieur. Vous pourriez par exemple passer outre votre déception professionnelle en admettant que vous êtes celui qui a reçu cette promotion. Vous pourriez même reconnaître que cette promotion est le fruit de tous les efforts que vous avez fournis.

2) Entraînez-vous à accepter un compliment de bonne grâce avec un simple merci. Rejeter un compliment sincère revient à refuser un cadeau. Poussez votre esprit à accepter le positif. Lorsque les autres vous prêtent des qualités, notez ces bons points.

Si vous disqualifiez ou déformez vos qualités ou expériences positives, vous entretiendrez facilement un jugement négatif sur vous-même, même face à la preuve irréfutable qu’il existe un point positif.

Voilà. C’est tout pour aujourd’hui. Je développerai la onzième erreur commune de nos pensées dans  un prochain article.