samedi 10 septembre 2016

Compte rendu de « Les thérapies comportementales et cognitives pour les Nuls », Etiquetage : arrêter de tout juger, septième erreur dans nos pensées.






Sans commentaire


Je vais traiter aujourd’hui de l’erreur n° 7 de nos pensées : « Étiquetage : arrêter de tout juger » décrite dans le livre Les thérapies comportementales et cognitives pour les Nuls. Les erreurs dans nos pensées, selon les auteurs, Rob Willson et Rhena Branch, sont au nombre de douze. J’ai traité la sixième erreur sur le problème de la surgénéralisation  dans cet article.

Les étiquettes et l’étiquetage des personnes et des évènements sont partout. Par exemple, les individus ayant une très faible estime de soi peuvent se dire « je suis un bon à rien », « je suis un être inférieur » ou « je ne suis pas à la hauteur ».

Si vous cataloguez les autres comme étant « mauvais » ou « inutiles », vous avez de fortes chances de vous mettre en colère contre eux. Peut-être attribuez-vous au monde l’étiquette « dangereux » ou « complètement injuste » ? Ici, l’erreur consiste à juger globalement des choses trop complexes pour leur accoler une étiquette définitive. Voici des exemples d’étiquetage :

1) Vous lisez dans le journal un article affligeant sur la recrudescence de la criminalité dans votre ville. Cet article active chez vous la croyance selon laquelle vous vivez dans un endroit très dangereux. Résultat, vous avez peur de sortir.

2) Vous avez une mauvaise note à une dissertation. Vous commencez à être déprimé et vous vous jugez nul.

Efforcez-vous d’éviter de coller des étiquettes à vous-même, aux autres et au monde qui vous entoure. Acceptez leur complexité et leur évolutivité permanente. Acceptez les preuves qui ne correspondent pas à vos étiquettes afin de vous aider à diminuer votre conviction que vos évaluations sont pertinentes. Par exemple :

1) Acceptez l’existence de degrés. Réfléchissez : le monde n’est pas dangereux, il comprend différentes facettes avec une sécurité plus ou moins présente selon les endroits.

2) Réjouissez-vous de la complexité. Tous les êtres humains, vous y compris, sont uniques, présentent plusieurs facettes et changent en permanence. Vous cataloguer de nul sur la base d’un échec est une forme extrême de surgénéralisation. De même, les autres sont tout aussi complexes et uniques que vous. Ce n’est pas parce qu’une personne accomplit une mauvaise action qu’elle est forcément un être mauvais.

Lorsque vous mettez une étiquette à quelqu’un ou à un aspect du monde de façon globale, vous excluez toute éventualité de changement et de progression. Vous accepter comme vous êtes est un premier pas très fort vers le progrès personnel.

Voilà. C’est tout pour aujourd’hui. Je développerai la huitième erreur commune de nos pensées dans  un prochain article.