mercredi 30 mars 2016

11 des croyances irrationnelles qui gâchent notre vie selon le psychologue Albert Ellis (deuxième partie)




 


 Un des livres d'Albert Ellis traduits en français sur la thérapie émotivo-rationnelle

 

Le site Internet Rincon del Tibet a publié la liste des 11 croyances irrationnelles qui gâchent la vie des êtres humains selon le psychologue américain Albert Ellis. Je les ai traduites, d’abord parce qu’elles sont très pertinentes, ensuite parce qu’elles ont profondément influencé un psychologue qui me passionne et dont j’ai beaucoup parlé dans ce blog, Wayne Dyer (voir son livre Vos zones erronées). Consultez également les articles suivants :  

 25 phrases clés de l’œuvre de Wayne Dyer

 Les dix secrets du succès et de la paix intérieure selon Wayne Dyer

 

Cette liste, pour des raisons de commodité de lecture sur Internet, fait l’objet de plusieurs articles.

 

Voici la suite des 11 croyances irrationnelles :


4. Tu dois atteindre tout ce que tu as comme projets de réussite dans la vie.


Il n’y a qu’une réalité. Le problème est que, parfois, elle ne correspond pas à nos attentes sur le déroulement de notre vie. Accepter les circonstances telles qu'elles sont est la meilleure des attitudes. Si les choses sont susceptibles d'être modifiées, c’est bien ; sinon, c’est bien également.

Il ne convient pas d’aborder tous nos désirs comme des besoins essentiels. Ce comportement, à terme, va générer chez nous le mécontentement et le malheur. Nous devons nous poser la question «Est-ce vraiment négatif ou est-ce que mon ressenti est très exagéré ? » En réalité, rien n’est ni si bon, ni si mauvais que l’on se l’imagine.


5. Chacun est comme il est et on ne peut pas changer.


Les émotions négatives, autodestructrices ou douloureuses peuvent être modifiées. Selon Ellis, il est faux de dire qu’il est impossible de transformer ces émotions et qu’il suffit simplement de les supporter. En réalité, ce sont des constructions psychiques que nous avons-nous-même édifiées. Et comme nous les avons créées, nous pouvons également les supprimer.

Il est nécessaire d’analyser et de découvrir pour cela les pensées et les sentences illogiques qui sont associées à ces émotions. Ceci dans le but de modifier ces «paroles» qui nous sont propres puis de transformer progressivement les émotions négatives. En conséquence, nous sommes les principaux responsables de notre destin.


6. Se préoccuper pour ce qui va arriver évite les erreurs.


Les coups du sort ne sont pas aussi dramatiques qu’on le pense. Les peurs qu’ils engendrent nous empêchent de prendre le temps de les analyser et de mesurer leur gravité réelle. En outre, la préoccupation de ce que quelque chose pourrait se produire, non seulement ne l'empêche pas, mais aussi peut aider à sa réalisation.

Pour ce qui est des événements inévitables (tels que la mort), la douleur peut être significative quand ils ont lieu, mais la peur qu'ils arrivent peut être plus traumatisante encore.


7. Les difficultés rendent la vie plus compliquée.


Effectuer certaines choses décrites comme « difficiles », se proposer un objectif complexe et à long terme, à condition qu’il entraîne des actions bénéfiques ou des applications pratiques, nécessite habituellement beaucoup d'efforts, mais aussi apporte beaucoup de satisfaction personnelle. Et cela en fonction de l'importance de l’objectif atteint. Prendre la décision d’effectuer la première étape et s’engager dans une tâche difficile peut être plus douloureux que de mener à terme cette tâche. Le processus de prise de décision est plus compliqué que la décision elle-même.




Voilà. C’est tout pour aujourd’hui.

La suite au prochain numéro comme dans les romans-feuilletons du dix-neuvième siècle ou dans les séries télévisées américaines actuelles.

Amitiés à tous.