Méditation en position du lotus
J’ai beaucoup
parlé dans ce blog de la méditation bouddhiste mais une véritable méditation n’est possible qu’avec un corps
libéré de ses tensions (voir cet article).
Une bonne méditation ne peut pas se réaliser si notre corps est crispé, encore complètement
bloqué par nos soucis quotidiens. Une des solutions majeures pour retrouver le
contact avec notre corps est le Yoga. Souvenons-nous des huit étapes du
Raja-Yoga : avant d’atteindre Dhyâna, la méditation, la septième étape, il
faut passer par les étapes d’Asana, la posture, de Pranayama, la discipline du
souffle et de Dharana, la concentration. Tara Michaël explique ces techniques
d’une façon lumineuse dans son livre Clefs pour le Yoga et la plupart de mes
analyses sont inspirées par elle.
La posture de Yoga (Asana) doit répondre à deux
exigences, être à la fois stable et agréable. Quand l’entraînement dans la
posture permet au pratiquant du Yoga de la garder fermement, tout en se sentant
à l’aise, le but est atteint. La posture met fin à l’agitation corporelle et
rassemble les énergies éparses. Il y a aussi dans le Yoga un type de postures
dites « méditatives ». Ce sont souvent des postures assises comme la
position du lotus.
Lorsque l’étape de l’asana est acquise, vient alors
celle de la discipline du souffle (pranayama). En réalité, elle est plus qu’un
contrôle du souffle : elle est la régulation de l’énergie vitale (prana)
au moyen de celui-ci. Prana désigne les courants d’énergie qui animent le
corps. Le mouvement respiratoire n’est que l’un d’eux, mais le plus évident, et
en corrélation étroite avec tous les autres. Par la régulation du souffle
respiratoire, on obtient la maîtrise sur les différents « souffles
vitaux » ou courants d’énergie subtils.
In fine, le pranayama est considéré comme la plus
haute forme d’ascèse, purifiant de toutes les souillures : « Par le
pranayama, le réseau opaque qui recouvre la luminosité intrinsèque de l’esprit est
graduellement dissout, et l’esprit devient apte à la concentration » (Yoga
sutras de Patañjali II, 52, 53). Rappelons-nous aussi que la révélation de sa doctrine est venue au Bouddha grâce à de longs jours de méditation sur le souffle.
Je pratique le Yoga depuis plus de trente ans, toujours avec bonheur, et je voudrais, dans cet article et dans cette vie, remercier du fond du cœur mes professeures de Yoga : Gabriela Guyonnaud, Véronika Strukelj, Malati Haliche et Anne-Christine Carpentier. Une mention spéciale aussi pour deux astrologues védiques que j’ai rencontrés : Stephen Quong (Umananda) et le pandit Shastri.
Je pratique le Yoga depuis plus de trente ans, toujours avec bonheur, et je voudrais, dans cet article et dans cette vie, remercier du fond du cœur mes professeures de Yoga : Gabriela Guyonnaud, Véronika Strukelj, Malati Haliche et Anne-Christine Carpentier. Une mention spéciale aussi pour deux astrologues védiques que j’ai rencontrés : Stephen Quong (Umananda) et le pandit Shastri.
Voilà. C’est tout pour aujourd’hui. La suite au
prochain numéro. Amicales salutations.