Déjà, les shadoks étaient au courant
Je poursuis mes articles sur la
programmation neuro linguistique. Il y a six principes clés en PNL que je vais
détailler. J'aborde aujourd'hui le deuxième principe, la réalité est plus vaste que ce que l'on perçoit ou "Une carte n'est pas le territoire"
1) La parole crée les idées dans
le réel.
2) La réalité est plus vaste que
ce que l’on en perçoit.
3) Notre existence est à l’image
de notre vision du monde.
4) Nos limites sont en nous.
5) Chacun de nous fait le
meilleur choix possible.
6) Chacun de nous possède les
ressources nécessaires pour vivre heureux.
2) La réalité est plus vaste que
ce que l’on en perçoit.
Nos idées proviennent d’un
univers bien plus vaste que celui que l’on perçoit consciemment. Comme le
disait le fondateur de la « sémantique générale », Alfred Korsybski, « Une
carte n’est pas le territoire. » : nous ne discernons qu’une petite
partie du monde. Par exemple, le chien sent plus d’odeurs que nous, l’aigle
voit bien mieux que nous et nous ne voyons d’ailleurs pas toutes les couleurs
possibles (ni les ultraviolets, ni les infrarouges par exemple) et tout est
comme cela. Nous nous sommes forgés, depuis tout petit, une carte du vaste
territoire qui nous entoure. Mais cette carte n’est justement qu’une carte, pas
la réelle réalité, que nous ne pouvons pas même imaginer. Ainsi :
a) Nous « construisons »
notre réalité, notre carte, avec les éléments qui nous sont accessibles au plan
sensoriel (les images, les sons, les sensations), avec notre éducation et
toutes les idées que nous avons eues sur le monde.
b) Cette carte ne peut donc être
qu’une représentation adaptée, personnelle, du territoire (la « réelle
réalité »).
c) Il n’existe ainsi pas de carte
plus vraie qu’une autre ; chacun a sa vision du monde, voilà tout, même si
celle-ci est très différente de la nôtre, on ne peut pas dire pour autant qu’elle
soit fausse, elle est juste différente.
d) On ne peut pas connaître la
carte du monde de quelqu’un d’autre sans l’interroger précisément dessus ;
attention aux interprétations que l’on fait souvent sans même s’en rendre
compte : pour savoir ce que pense l’autre, il faut lui demander, il n’y a
pas d’autre solution.
e) Même le langage est une carte,
car un mot ou une phrase n’est pas le message lui-même, c’est son porteur. « Bonjour »
par exemple ne se dit pas de la même façon dans toutes les langues mais l’intention
de dire « Bonjour » est bien le même message porté par les différents
mots.
Voilà. C’est tout pour le moment. Amitiés à tous.