Le troisième secret de Wayne Dyer
Voici la suite du troisième
secret de Wayne Dyer : « Vous ne pouvez pas donner ce que vous ne possédez pas. » en trois parties :
1) S’aimer soi-même et se
respecter.
2) Quelques comparaisons pour
mieux approfondir le troisième secret.
3) Trouvez votre but.
1) S’aimer soi-même et se
respecter.
Quand vous aurez de nombreuses fois
travaillé l’exercice de méditation de metta-bhavana,
(bienveillance envers vous-même), vous deviendrez beaucoup plus aimant pour vous-même.
Et, petit à petit, cette attitude s’étendra à d’autres personnes, même si vous ne
pouvez la garder qu’une minute ou deux. Vous commencerez à recevoir cette énergie
en retour et, finalement, vous serez capable d’envoyer des pensées d’amour et de
joie à toutes les personnes autour de vous. Mais il vous faudra travailler beaucoup et
avec rigueur : surveillez votre pensée lorsqu’elle s’égarera dans l‘énergie
minimale du ridicule, de la haine ou de la culpabilité et essayez de la changer
immédiatement, si cela vous est possible (si vous voyez une vache noire
signifiant la tristesse, la dépression, essayez de la transformer en vache
violette, mais oui !, la couleur de la spiritualité et l’amour). Si,
finalement, il vous est impossible de changer cette pensée, alors au moins
aimez-vous pour ce que vous avez fait,
c’est-à-dire l’avoir regardée, en avoir pris conscience.
Ensuite, promettez-vous de vous
rappeler souvent ce secret qui consiste à ne pas pouvoir donner ce que vous ne
possédez pas. Travaillez à un véritable programme personnel d’amour de soi, de
respect de soi et de prise en charge de soi et créez une immense liste de ce
que vous souhaitez donner aux autres (je l’ai créée moi aussi !). Si ce
que vous donnez est le respect de soi et l’amour de soi, l’univers, au moyen de
ce que j’ai appelé dans l’article précédent « les forces attractives », vous retournera ce respect et cet
amour.
2) Quelques comparaisons pour
mieux approfondir le troisième secret.
Si vous voulez donner une
douzaine d’oranges à votre voisin pour lui exprimer votre amitié, de toute
évidence, il faudrait que vous ayez en votre possession douze oranges. Si vous
avez l’intention d’acheter une nouvelle voiture à vos parents pour leur
témoigner votre gratitude parce qu’ils ont payé vos études dans une Grande École, vous devrez avoir les fonds nécessaires pour le faire. De même, vous ne
pouvez pas donner de l’amour aux autres si vous n’en avez pas pour vous-même.
Vous ne pouvez pas manifester du respect aux autres si vous manquez de respect
pour vous-même. Vous ne pouvez pas donner du bonheur aux autres si vous vous
sentez malheureux.
Vous ne pouvez donner que ce vous
possédez et ce que vous donnez, ce
sont des articles qui proviennent de votre inventaire personnel. Si vous donnez
de la haine, c’est que vous avez emmagasiné de la haine en vous pour la transmettre
aux autres. Si vous donnez du malheur, c’est que vous en avez des provisions
disponibles que vous pouvez distribuer.
Il est possible d’illustrer ce
concept par une autre métaphore : la description de l’orange que l’on presse.
Lorsque vous pressez une orange, vous obtenez toujours du jus d’orange !
Ceci est vrai, quelle que soit la personne qui presse, quelle que soit l’heure
à laquelle vous pressez, quel que soit l’instrument dont vous servez pour
presser ou quelles que soient les circonstances qui entourent ce geste de
presser une orange. Ce qui sort, c’est ce qui est à l’intérieur. La même
logique s’applique à vous. Lorsque quelqu’un vous presse, ou d’une certaine
façon fait pression sur vous, ou vous dit quelque chose de peu flatteur, ou
encore vous critique, et que ce qui jaillit de vous, c’est la colère, la haine,
l’amertume, la tension, la dépression ou l’anxiété, c’est tout simplement que c’est
ce qui se trouve en vous.
De même, lorsque quelqu’un vous
critique sur un sujet, sa critique n’a de portée sur vous et ne vous atteint
que si vous vous attaquez déjà vous-même sur ce sujet. Cette critique extérieure ne vous touche que si vous
vous faites déjà en vous intérieurement
la même condamnation.
L’ironie de ce concept est que ne
pouvez pas donner ce que vous ne possédez
pas, parce que vous donnez toujours ce que vous possédez. Si vous voulez passer à l’action en essayant de donner
aux autres, utilisez ce petit truc qui consiste à vous poser les questions
suivantes : « Qu’est-ce que j’ai en moi ? » et « Pourquoi
est-ce que j’ai choisi d’emmagasiner ces sortes d’énergies en moi pour les
donner aux autres ? ».
3) Trouvez votre but.
Il est probable que vous
souhaitiez ardemment connaître votre but dans la vie. « Comment puis-je
découvrir quel est mon but dans la vie ?» est une question que beaucoup de
gens se posent très fréquemment, en ajoutant d’un air un peu découragé : « Je
serais plus heureux si je pouvais avoir un but, mais je ne sais pas quel est
mon but dans la vie. »