Un livre qui parle de ces deux thématiques
Derrière la Magie, la Programmation Neuro Linguistique d’Alain Cayrol et Josiane de Saint Paul
Derrière la Magie, la Programmation Neuro Linguistique d’Alain Cayrol et Josiane de Saint Paul
Pour guérir leurs patients et
leur donner une vision différente, plus riche, de la réalité, Richard Bandler
et John Grinder ont inventé ce qu’ils ont appelé le « méta-modèle »,
(modèle à côté). Ils ont répertorié les croyances appauvrissantes sur le monde
de leurs patients, que ceux-ci exprimaient à travers leur langage, pour leur
proposer un autre modèle plus efficace et plus heureux.
Les appauvrissements de la
conception du monde d’un individu, qui viennent en troisième, après les
généralisations, sont les limites dues aux informations manquantes. J’étudierai
aujourd’hui cette troisième catégorie.
Il s’agit d’obtenir une description
précise du contenu du discours tenu par l’interlocuteur en lui posant des
questions spécifiques. En faisant cela, on lui permet de retrouver la partie de
son expérience qu’il n’exprimait pas.
Dans cette catégorie, on
distingue quatre types différents de violations : la suppression simple,
la suppression de l’index de référence, la suppression du comparatif et les
verbes non spécifiques. Je vais traiter aujourd’hui des violations 3 et 4.
3) La suppression du comparatif.
Généralement, un comparatif se
compose de deux termes : Pierre est plus grand que Paul. Il arrive qu’une
personne n’en utilise qu’un, laissant dans l’ombre ce à quoi elle compare le
premier terme. Si on lui demande, on obtient le complément d’information.
a) Client : Je me sens
mieux.
Thérapeute : Mieux que « quand » /
ou mieux que « qui » / ou mieux que « quoi » ?
Client : Je me sens mieux
que la semaine dernière (quand).
b) Client : Il est plus
intelligent.
Thérapeute : Plus
intelligent que qui ?
Client : (Silence)… :
Eh bien, je crois qu’il est plus intelligent que moi !
4) Les verbes non spécifiques.
Le client emploie un verbe vague
qui laisse planer le doute sur le sens de sa phrase.
Des verbes comme rejeter,
blesser, ignorer, punir, gâter, remédier, etc., sont non spécifiques dans la
mesure où il existe de nombreuses façons de blesser, d’ignorer, de punir, etc.
La personne a-t-elle été blessée par
une parole désagréable, un coup d’œil méprisant ou… un couteau (3 moyens
différents) ? Le meilleur moyen d’obtenir le renseignement est de poser la
question : « Comment t’a-t-il rejeté, blessé, etc. ? »
a) Client : La vie n’est
plus possible. Ma compagne me blesse tout le temps.
Thérapeute : Comment te
blesse-t-elle ?
Client : Elle me fait des
réflexions désagréables, elle se montre ironique et méprisante, ce n’est plus
supportable !
b) Client : Je deviens
beaucoup plus indépendant vis-à-vis d’elle mais elle se débrouille pour me punir.
Thérapeute : Comment est-ce
qu’elle te punit ?
Client : Oh, elle fait la
tête, elle boude, elle ne répond pas…
Voilà. C’est tout pour
aujourd’hui. Je parlerai des caractéristiques du langage en programmation neuro linguistique, notamment du thème « Le
mot n’est pas la chose nommée. », dans un prochain article. Amitiés à tous.